Klay Thompson tient à rejoindre le Club 180 cette saison : 50% au tir, 40% de loin, 90% aux lancers

Le 24 sept. 2017 à 05:50 par Bastien Fontanieu

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Quand on démolit la concurrence et qu’on cherche à rester motivé, on se trouve des petits challenges ici ou là. Klay Thompson a déjà noté la priorité sur son agenda, rejoindre le Club 180 des snipers d’élite.

Le quoi ? Mais si, le Club 180. On l’appelle ainsi pour une raison simple, comme vous allez le voir pour ceux qui ne connaissent pas ce crew. Dans le monde du basket, ce club est réservé aux plus grands tireurs de l’histoire. Ces maîtres du shoot, qui perfectionnent tellement leur poignet que les défenseurs ne servent à rien face à eux. Et en fin de saison, après des mois d’efforts et de labeur, seuls quelques rares extra-terrestres peuvent obtenir leur carte du Club 180 : 50% minimum au shoot, 40% minimum à trois-points, 90% minimum aux lancers. On parle de la royauté des snipers, les gâchettes divines, ces monstres de discipline qui n’ont même plus à regarder l’arceau pour faire trembler la ficelle. Aujourd’hui, ils ne sont que 7 à faire partie du Club 180, avec Larry Bird, Steve Nash, Dirk Nowitzki, Reggie Miller, Mark Price, Stephen Curry et Kevin Durant. D’autres joueurs ont déjà réussi à atteindre ces moyennes sur une saison, mais sans avoir joué le nombre de matchs minimum qui est demandé pour valider une campagne complète. Et comme on peut le voir dans cette liste, deux membres du club sont… coéquipiers de Klay Thompson. Le Splash Bro, qui a envie de se faire une place au soleil, a justement pour but d’atteindre la perfection cette saison en inscrivant son nom dans la lignée des sept joueurs mentionnés. C’est en tout cas ce qu’il a affirmé cette semaine.

“Je sais que Stephen Curry et Kevin Durant ont tapé la barre du 50-40-90. Du coup, j’aimerais bien me joindre au club avec eux. Ce serait chouette.”

Il faudra bien plus de propreté venant de la part de Klay pour qu’il accomplisse sa mission, car deux des trois catégories n’ont jamais pu être validées. Rangeons tout de suite le tir à trois-points, Thompson étant d’une régularité incroyable depuis son arrivée en NBA. Pas une seule saison terminée à moins de 40% de réussite, pas demain qu’on va le voir perdre le sens de la finition derrière l’arc. Par contre, pour ce qui est du shoot en général et des lancers, ça coince. En effet, l’arrière n’a pointé qu’à 47% de réussite grand maximum au shoot, à cause de ses tentatives parfois farfelues et ses soirées passées en mode arrosoir. Ajoutez à cela des lancers qui n’ont été rentrés qu’à 87,9% lors de sa meilleure saison, et vous êtes loin des deux barres imposées par le Club 180. Impossible de contourner le problème, on ne peut pas tirer à 60% au tir et 96% aux lancers pour équilibrer avec la troisième colonne. Cinquante, quarante, quatre-vingt dix, voilà la base à respecter. On compte donc sur Klay pour être encore plus propre cette saison, et qu’il évite de nous louper du lancer gratos. Déjà qu’il n’en tire pas des masses…

Et si Klay Thompson devenait le 8ème larron du Club 180 ? Non seulement il a sa place quand on voit la pureté de son geste, mais il devrait y arriver les doigts dans le nez, vu son talent.

Source : SF Gate