NBA Top 5 du jour : quand Victor Oladipo joue comme ça, on zappe même un numéro 35

On attaque ce week-end comme il se doit avec un nouveau Top 5 au bon goût de Playoffs et au bon goût d’Amérique du Sud puisque l’on parle aujourd’hui… du Brésil, découvert il y a tout pile 517 ans, soit deux jours seulement avant la naissance de Michel Drucker.

Et c’est évidemment, et comme chacun le sait, un Portugais qui tomba le premier sur ce gigantesque pays. Pedro Alvares Cabral de son petit nom, qui n’était donc pas seulement un presque homonyme de Francis mais surtout un explorateur solide, partit un jour à la conquête des Indes by an other road et arrima ce 22 avril 1500 sur les côtes brésiliennes. Le roi du Portugal Manuel Ier lui donne alors l’ordre de prendre possession de ces terres au nom du peuple portugais et c’est ainsi que le pays qui vola un demi-millénaire plus tard l’Euro à la France commença par s’emparer du Brésil.

Mais pourquoi “Brésil” d’ailleurs ? Pourquoi pas “tabouret” ou “coulommiers” ? Tout d’abord nommé Santa Cruz par Manuel, Pedro et leurs sauces, ces derniers s’entendront finalement sur le blase Brésil d’après un bois local couleur de braise, le pao brasil, dont les Portugais feront également le commerce. 517 ans plus tard ce sont donc des millions de Brésiliens qui peuplent l’un des pays les plus puissants du monde mais également l’un des plus pauvres lorsque l’on ose s’aventurer au delà des plages paulistes. Un pays qui aura vu naître Gisele Bundchen, Nene Hilario, Cristina Cordula, Anderson Varejao, Gustavo Kuerten, Marcelo Huertas, Gilberto Gil, Leandro Barbosa, Pele et Oscar Schmitt mais aussi Michel Telo et Brandao, car il faut de tout pour faire un monde.

Allez, envoyez le Top 5 et n’oubliez jamais qu’un soir de 2006, le Brésil tout entier découvrit que son maître s’appelait en réalité Zinedine. Déjà parce que l’on allait pas passer à côté d’une aussi belle opportunité d’être chauvin, mais surtout parce que vrai.