Comme prévu, les Bulls tapent Cleveland à la maison et restent en vie : 105-102, sérieux ?
Le 10 avr. 2016 à 05:55 par Bastien Fontanieu
Le match de ce samedi aurait dû servir de mise à mort pour Chicago, mais ce sont finalement les Bulls qui se sont imposés à la maison, afin de maintenir leurs ‘espoirs’ en vie : 105 à 105 face aux Cavs, tout le monde l’avait prévue celle-là…
Le livre était intégralement écrit, la mise en page sauvegardée, la police choisie et l’encre sélectionnée. Il ne fait plus que le signer, ce foutu bouquin représentant la saison de Chicago et qui devait se fermer hier soir. Non pas qu’on souhaite absolument retirer aux fans la possibilité de voir leurs joueurs se donner jusqu’au bout, mais le niveau de déception avait été tellement grand ces derniers temps que la suite logique des choses semblait évidente. Le problème, c’est que ‘logique’ et ‘Bulls’ cette saison, c’est un peu comme ‘Sixers’ et ‘bague’ : ça n’a pas de sens. Et au moment de devoir rendre les armes, contre le leader de la Conférence Est qui avait d’ailleurs décidé de faire jouer tout le monde ? C’est tout le contraire de ce qu’on imaginait qui s’est passé, Chicago réussissant l’exploit de maintenir leur horrible saison en vie, alors qu’un paquet de passionnés se préparaient déjà à passer leur dimanche en mode nostalgique. On pourra donc remercier Cristiano Felicio et ses 16 points, J.R Smith et son airball de l’égalisation, Matthew Dellavedova et son airball de la gagne, Tyronn Lue et son airball de coaching. Un joli combo qui a justement permis aux soldats de l’Illinois d’y croire encore un peu, même si on sait déjà plus ou moins ce que l’avenir proche réserve aux Bulls.
Car malheureusement ? Ou plutôt heureusement, selon notre ophtalmologiste, ce sont les Pacers qui possèdent les espoirs de Chicago dans leurs mains. Jimmy Butler et ses potes peuvent gagner autant de matchs qu’ils souhaitent, seuls les résultats d’Indiana compteront car la moindre victoire de Paul George and co suffira à renvoyer les Bulls dans leur canapé. Et sachant que le rival de la Division Centrale doit jouer trois cylindrées terrifiantes (Nets, Knicks et Bucks), on se demande vraiment qui va bien pouvoir boucler le Top 8 des Playoffs cette saison à l’Est… Ce samedi en tout cas, c’est en début de dernier quart que l’écart se fera de façon conséquente, un joli run d’une quinzaine de points permettant à Chicago de se faire un petit kiff ultime de fin de saison. Là, par contre, on pourra leur donner quelques éléments de satisfaction. Car s’il y a une chose qui irrite les fans des Bulls plus que toute autre chose, c’est celle de devoir terminer sa campagne dans les mains de LeBron, ce qui est arrivé plus d’une fois ces dernières années. Heureusement, hier soir, James avait droit à un banc famélique (11 points) pendant que celui d’en face se croyait à l’entraînement (44 points). Il est peut-être là, finalement le plaisir interdit dont les supporters locaux avaient besoin avant de dire au revoir à leurs joueurs. Une dernière victoire, contre un ennemi de longue date, avant de voir Indiana jouer les Nets.
Allez, pour cette fois, ça passe : les fans des Bulls ont le droit de célébrer un minimum ce dimanche, événement rare quand on connaît l’ambiance globale et l’entente générale dans le vestiaire de Fred Hoiberg. Le sort de Chicago ne change pas vraiment, mais quand on a autant déprimé depuis octobre, tout est bon à prendre.
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