Preview Cavaliers – Mavericks : Dirk Nowitzki en mode 2011 ou LeBron en patron ?

Le 16 mars 2016 à 17:37 par Baptiste

Premier match de la soirée programmé à minuit, ce match inter-conférences opposera deux équipes souhaitant à tout prix faire un dernier push avant les Playoffs. D’un coté, Dallas s’accroche tant bien que mal à sa 8ème place et a besoin de toutes les victoires possibles tandis que du coté de Cleveland, on est à la recherche de certitudes avant les phases finales. Et puis, en souvenir des finales 2011, un duel LeBron James – Dirk Nowitzki fait toujours plaisir, d’autant qu’il s’agit de l’un des derniers…

La forme du jour

Alors qu’ils ont passé une bonne partie de la saison en position de qualifiés virtuels pour la postseason, et qu’on les croyait capable d’enfoncer le clou avec les baisses de régime de leurs principaux concurrents (notamment le Jazz), Dallas a été incapable d’en profiter et a connu un gros coup de mou depuis début mars. Cependant, après cinq défaites de suite, les Mavs ont été chercher une victoire ultra-précieuse sur le parquet de Charlotte lundi soir, 107-96. Chandler Parsons s’est soudainement rappelé qu’il avait un contrat à justifier et a sorti l’un de ses meilleurs matchs de la saison avec 24 points à 9 sur 14 aux tirs, 9 rebonds et 4 passes décisives, polyvalent comme à son époque choletaise texane sous le maillot de Houston.  Au micro de nba.com, il a savouré cette victoire :

Nous étions en mode Playoffs. Nous allons continuer de travailler et essayer de construire sur cette belle victoire.

Parsons a été épaulé par un solide Nowitzki, auteur d’un double-double avec 23 points et 11 rebonds, tandis que Rick Carlisle a ajusté sa rotation en sortant Zaza Pachulia du cinq (le traitre…) pour y insérer Raymond Felton, afin de pouvoir contrer la vitesse des Hornets qui restaient sur sept victoires d’affilée. Un changement tactique payant :

Nous avons été énergiques, concentrés et collectifs. Nous jouions relativement petits, donc nous avions besoin que tout le monde soit très vigilant sur les rebonds pour nous donner la meilleure chance possible pour gagner, et nous l’avons fait.

Les Mavericks ont donc pu conserver leur huitième place, à égalité avec Houston, septième, tout en maintenant à distance le Jazz qui ne pointe qu’à deux victoires. La fin de saison sera extrêmement accrochée au sein de la conférence Ouest pour les dernières places qualificatives, cette victoire est donc extrêmement précieuse pour Dirk & compagnie. D’autant plus précieuse que dans le même temps, c’est Utah qui créait la surprise de la soirée en battant les Cavaliers, 94-85. Après une victoire probante sur les Clippers la veille, la fatigue avait semble-t-il eu raison des troupes de Tyronn Lue, qui cherchera d’ailleurs peut-être à trouver du repos pour ses titulaires, eux qui disputeront trois matchs lors des quatre prochains jours :

J’ai trouvé que dès le début du match contre Utah, nous n’avions pas de jambes. Je les ai sans cesse motivés, encouragés, essayé de donner du rythme, mais nous étions trop fatigués pour tenir le rythme.

Ce match marquait la pire performance en attaque pour les Cavs depuis la défaite face à Chicago du 23 Janvier dernier, 96-83 mais pas de quoi ébranler la confiance de LeBron James, auteur de 23 points à 10 sur 20 aux shoots :

Je ne pense pas que c’est un coup d’arrêt. Nous avons toujours l’opportunité de progresser, dès notre prochain match.

Si le King a assuré, ce sont ces coéquipiers, notamment ceux du cinq de départ qui ont failli. JR Smith, Kevin Love et Kyrie Irving ont shooté à seulement 28.3% de réussite et globalement, les Cavs ont pris 40 tirs à trois points, n’en réussissant que 10. James voit en ce manque de réussite extérieure la raison de la défaite :

Nous avons eu notre chance. Nous avons beaucoup trop tenté de tirs extérieurs et nous ne sommes pas beaucoup rentrés dans la raquette.

A l’heure où l’unité entre les stars des Cavs est remise en question et où la fatigue commence à gagner les troupes, Tyronn Lue doit faire un choix : il peut choisir de reposer ses joueurs principaux, au risque d’arriver en Playoffs sans certitudes en termes de niveau de jeu, ou choisir de jouer les derniers matchs à fond pour continuer à bâtir un projet de jeu qui tiendra la route enmMai pour pouvoir continuer à jouer au basket en juin. A en croire Tristan Thompson, le choix est vite fait en vue de ce match face à Dallas :

Toutes ces équipes vont donner tout ce qu’elles ont. Dallas est huitième, le Jazz était neuvième, ils se battent pour une place en Playoffs et ces matchs ont une intensité de Playoffs. Mais pour nous, c’est tous les soirs comme ça car nous sommes les Cavaliers. Chaque équipe donnera tout contre nous.

A l’instar de Kobe Bryant, Nowitzki est au crépuscule de sa carrière. Alors en souvenir des finales 2011 où il avait détruit à lui tout seul (ou presque, DeShawn Stevenson était là aussi…) l’armada du Heat, ce match est à ne pas rater entre deux équipes qui ont besoin de chaque victoire qu’ils peuvent prendre, en vue de Playoffs acharnés.

Source : nba.com

Source image : dallasnews.com