Ricky Rubio crucifie le Thunder du parking : le plus grand sniper de la NBA a encore répondu présent

Le 12 mars 2016 à 07:30 par Benoît Carlier

Ricky Rubio

Le Thunder n’est pas au mieux en ce moment et ce n’est pas cette nuit qu’ils vont retrouver le sourire. Pas après ce game-winner de Ricky Rubio contre les modestes Wolves accessoirement derniers de leur division.

Déjà excellent shooteur à Barcelone, Ricky Rubio avait d’abord souhaité rester en Espagne pour affiner sa mécanique de tir afin de tout démonter une fois à Minneapolis, sa ville de cœur. Une perpétuelle recherche de la perfection qui se ressent dans ses pourcentages derrière l’arc qui sont passés de 25,5% à 30,3% cette saison. On parle ici d’une précision robotique ! Depuis le départ à la retraite de Ray Allen, il est d’ailleurs officieusement reconnu comme le meilleur sniper de la Ligue devant d’autres spécialistes tels que Tony Allen et Giannis Antetokounmpo. C’est donc tout naturellement que Sam Mitchell a dessiné son dernier système pour l’Espagnol. Avec 10,8 secondes à jouer sur l’horloge et un score à égalité, Andrew Wiggins a feinté la pénétration avant de ressortir la balle sur « double R », anormalement esseulé derrière l’arc. Inutile de vous raconter la suite car vous l’avez déjà vécu 1000 fois. Le ballon ne touche rien d’autre que la ficelle et le Thunder n’a plus que ses yeux pour pleurer.

Un peu plus sérieusement, le réseau ne semblait pas passer à la Chesapeake cette nuit. Kevin Durant et Russell Westbrook étaient livrés à eux mêmes alors que leurs trois acolytes du cinq majeur compilaient 10 petits points. C’était tout simplement trop juste pour contrer la jeunesse du Minnesota encore bien représentée par Andrew Wiggins (20 points) et Karl-Anthony Towns (17 points et 12 rebonds). Le meneur ibérique s’est offert son huitième double-double de la saison mais les Wolves peuvent aussi remercier Gorgui Dieng qui a encore été très impactant hier avec 25 points à 11/11 sur la ligne et 9 rebonds. Le Sénégalais réalise une très grosse deuxième partie de saison dans le starting five de « Sota » et il s’est encore fait plaisir face à Steven Adams.

Voilà un succès qui va à l’encontre des principes de tanking des Wolves mais qui marque un peu les esprits. S’ils poursuivent leur développement, ce résultat ne sera plus du tout une surprise dans quelques années. En attendant, y’en a deux qui vont se réveiller avec la gueule de bois ce matin. Ils ont bu trop de sangria.

Source : NBA.com

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Source image : Twitter @NBA_AU


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