Preview Hawks-Warriors : road-trip acte IV pour les Dubs, avec le record toujours dans le viseur

Le 22 févr. 2016 à 21:39 par Giovanni Marriette

En plein cœur d’un road-trip de sept matchs qui sera à n’en point douter déterminant dans la quête des Warriors pour atteindre les 72 victoires (ou plus), les hommes de Steve Kerr se déplacent dans la bouillante (…) Philips Arena, pour affronter un squad des Hawks qui peine grandement à confirmer leur historique saison 2014/15. Envoyez la preview.

Dans une nuit sans véritable choc, on fait donc un focus sur ce match entre deux équipes qui terminèrent chacune premières de leur Conférence la saison passée. Et si les Warriors ont encore accéléré cette année, les Hawks peinent donc à confirmer le bel élan entrevu l’an passé, quand quatre de ses joueurs étaient invités au All-Star Game, quand la franchise de Géorgie faisait péter les 60 victoires en régulière pour la première fois de son histoire.

Mais aujourd’hui les choses ont quelque peu changé et si Mike Budenholzer peut compter sur un squad au talent quasiment égal à celui de 2015, un ressort semble cassé dans la belle mécanique des Faucons. Kent Bazemore a beau avoir remplacé au pied levé DeMarre Carroll, Al Horford et Jeff Teague ont beau toujours être là malgré les tentatives de deal à la trade deadline, l’ensemble paraît plus friable et le bilan est loin d’être aussi bon qu’il y  a quelques mois (31-26, cinquièmes à l’Est). La seconde place n’est pas utopique à l’heure d’écrire ces lignes mais au vu de la dynamique actuelle c’est plutôt vers le bas que les Hawks doivent regarder, les coéquipiers de Paul Millsap (bien le seul mec du roster carrément intouchable cette année) restant sur quatre défaites sur les cinq derniers matchs et présentant une défense gruyère depuis quelques semaines (111 points encaissés contre les Pacers, 105 contre le Heat, 117 face à Orlando, de nouveau 115 face au Heat et encore 117 avant-hier contre Milwaukee). Le leadership à la mène n’est pas établi entre Jeff Teague et Dennis Schroder, Kyle Korver est toujours aussi beau mais il est loin d’évoluer sur la sphère de perfection qu’il squattait l’année dernière… Bref, ces Faucons version 2015/16 ne sont plus cet épouvantail flippant et on sent clairement le vent du changement flotter dans les travées clairsemées de la Philips Arena…

Côté Warriors c’est évidemment une toute autre mayonnaise et c’est vers l’histoire que l’on regarde aujourd’hui. L’Histoire avec un grand H, car si joueurs et staff répètent à l’envie que seul le titre compte (ce qui est plutôt logique soit dit en passant), les 72 victoires des Bulls de 96 trottent chaque jour dans les têtes et on y aura droit jusqu’en avril. Pour revenir à des réjouissances plus actuelles, les Dubs restent sur une branlée mémorable reçue des mains expertes de Damian Lillard et se sont bien repris dès le lendemain au Staples Center en allant taper les Clippers, même si ces derniers ont bien failli réaliser le hold-up le plus ouf de ces dernières années. Quoiqu’il en soit, la franchise californienne, qui vient de s’attacher les services d’Anderson Varejao, présente aujourd’hui un bilan plutôt mignon de 49 victoires et 5 défaites, toutes concédées en dehors des murs d’une Oracle Arena imprenable depuis janvier… 2015. Fessé dans sa match-up face à Dame et encore bien discret dans la victoire à L.A., Stephen Curry aura à cœur de rudoyer un duo de meneurs qui se cherche et sera une fois de plus aidé dans son entreprise par Klay Thompson et Draymond Green, les deux autres tronches du principal monstre à trois têtes de GS. Avec des déplacements à venir à Miami, Orlando et surtout Oklahoma, les Warriors sont donc en plein cœur de leur dernier gros raod-trip de la saison. S’ils en sortent vainqueurs en gagnant ces quatre derniers matchs, on pourra raisonnablement commencer à parler, concrètement, de ce foutu record aussi historique que légendaire. Et la dernière ligne droite commence ce soir.

Rendez-vous 2h du mat’ pour le choc de la nuit, à moins que vous ne préfèreriez la magnifique opposition de style entre les Bucks et les Lakers, ou encore le Clippers-Suns de fin de nuit qui s’annonce des plus équilibrés. On se retrouve dans quelques heures pour débriefer, pour savoir si oui ou non Jordan et ses vieux potes continueront à avoir chaud aux fesses pendant deux mois…

Source image de couverture : Bob Stanton-USA TODAY Sports


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