Ambiance poids lourds : le choc DeMarcus Cousins – Andre Drummond va faire bouger des plaques à Sacramento !
Le 11 nov. 2015 à 20:38 par Thomas Rabotin
Duel de monstres cette nuit ! Les Detroit Pistons se rendent à la Sleep Train Arena l’asile des Sacramento Kings, l’occasion pour nous de voir l’affrontement entre Andre Drummond et DeMarcus Cousins, deux des meilleurs pivots de la NBA. Leur matchup promet des étincelles, d’autant plus que la situation actuelle s’y prête…
Andre Drummond est en pleine forme, et le bougre compile des stats hallucinantes de 19,4 points, 19,6 rebonds, 1,9 contre, et 1,9 interception par match. Sur les six premiers matchs, il a réalisé une performance jamais vue depuis 45 ans ! Il est tout simplement en train de faire exploser ses statistiques, et il pourrait devenir un candidat très sérieux au titre de MIP s’il continue sur cette lancée. Dans son sillage, c’est toute l’équipe des Detroit Pistons qui se porte bien, puisqu’elle affiche un beau bilan de 5 victoires pour 2 défaites. Le système mis en place autour de Drummond par Stan Van Gundy et les rotations limitées portent leurs fruits. Les Pistons sont la 3ème meilleure défense de la NBA, avec pour point d’ancrage ce bon Andre, signe de ses progrès dans ce compartiment du jeu. Cette défense efficace éclipse les difficultés rencontrées en attaque, notamment le manque d’adresse, d’autant plus que leur pivot star gobe près de 7 rebonds offensifs par match. C’est Drummond ou Dyson ?
En revanche, tout n’est pas aussi rose pour DeMarcus Cousins (on commence à connaitre la chanson) : les Sacramento Kings pointent au dernier rang de la Conférence Ouest, avec un piteux bilan de 1 victoire pour 7 défaites, dont 6 d’affilée. Le fait d’être l’avant dernière défense de la ligue ne doit pas arranger les choses. Dr George Karl peine à gérer l’ego de chacun de ses patients et les embrouilles ont déjà commencé. On ne sait plus si on suit la NBA ou un programme de télé-réalité en HP. Hier soir, les joueurs ont eu une réunion, et ils disent aller désormais dans la même direction. L’idée de l’année. Dans ce marasme, DMC tourne tout de même à 21,8 points, 11,3 rebonds, 2,5 assists, et 1 contre en 27,5 minutes par match. Il revient d’une blessure au tendon d’Achille qui l’a laissée hors du parquet 4 matchs, pour autant de défaites de ses partenaires. DeMarcus fait cette saison face à un énorme défi : rester aussi efficace (car l’équipe est dépendante de lui) tout en devant s’adapter à une situation nouvelle. En effet, Cousins doit composer avec la présence du jeunot Willie Cauley-Stein, intérieur ultra-athlétique drafté au printemps dernier, bon rebondeur, capable de défendre presque tous les postes mais très limité en attaque et l’arrivée de Rajon Rondo, véritable meneur gestionnaire et grande gueule : le plan à trois infernal. DMC se retrouve donc à s’écarter plus souvent du panier et ne bénéficie plus aussi souvent et longtemps du ballon au poste. Ça passe ou ça casse, mais on n’imagine pas George Karl très crédible et convaincant dans la peau de François Hollande : « Le changement c’est maintenant ».
Dans un match incertain, entre une équipe en plein road-trip à l’ouest et un joyeux cirque en représentation à la maison après un recadrage, une chose est sûre : DeMarcus Cousins sera prêt à tout dégommer sur son passage pour retrouver la victoire, et Andre Drummond, son coéquipier chez Team USA, ne le laissera pas faire, loin de là. Le choc des deux colosses sera au centre de l’attention, tant son issue pourrait décider de l’équipe vainqueur. Préparez vos sismomètres, à partir de 4h00 ça va trembler !
Source image : bleacherreport.com
