Derek Fisher fête ses 41 ans : 25 bonnes raisons de rester coach à New York cette saison

Né dans l’Arkansas le 9 août 1974, le pêcheur le plus connu de la NBA fête aujourd’hui ses 41 ans. Seulement, après une seule saison sur le banc des Knicks, son corps doit probablement lui faire ressentir le double : prenons ce dimanche pour remotiver Derek, et lui prouver que l’avenir sera radieux dans la Big Apple…

Avec cinq bagues et seulement 2 saisons sur 18 terminées autour de la mi-avril, c’est peu dire si la première année vécue dans le bordel de Gotham aura fait mal au coeur du pauvre gaucher, lui qui n’a connu que gloire et Playoffs pendant sa longue carrière. Un total de 17 victoires pour 65 défaites, alors qu’il a davantage coché les saisons à 65 victoires pour 17 défaites, un effectif remanié au quotidien et une presse qui s’impatiente : Fisher a transpiré quelques bons litrons en 2015 et ce dernier repartira à l’assaut dans quelques semaines, avec l’espoir de surprendre la Ligue pour sa deuxième saison en tant qu’entraîneur. Du coup, l’occasion se présente parfaitement aujourd’hui. Voici 25 raisons qui devraient lui donner la pêche, pour ses 41 ans.

1) Si Mike Woodson a tenu deux ans, t’as aucune excuse. Ou alors tu nous fais une Bielsa, avec classe, le 1er novembre.

2) L’identité des nouveaux Knicks est en train de se construire : Robin Lopez, Kyle O’Quinn et Thanasis Antetokounmpo : ça défend dur et ça prend des photos avec des bébés. Joue-la comme Riley.

3) Par contre, ne pas oublier pas les fondamentaux. Derrick Williams et Sasha Vujacic en sortie de banc, on ne passe pas d’un asile à une église entre deux clopes. Donne-leur un nez-rouge et des ballons, normalement ça devrait le faire.

4) Avec Rosé Calderon en meneur, garde tes pompes au chaud car tu pourrais finir titulaire en février.

5) Le projet Kristaps. On dirait un nom de suite pour James Bond, mais le gamin a un potentiel en or. T’as joué avec Gasol, donc bourre-le de mixtapes et on verra la bête dans deux ans.

6) Nous, en France, on rêve de voir un match au Madison Square Garden. Toi, là-bas, c’est ta salle de bain. Alors profite pour nous, merci.

7) Vu que tu ne peux pas tomber plus bas, la remontée est toujours excitante : demande à D’Antoni si le Garden était tiède en 2010.

8) Le public justement. Pas un rassemblement de philosophes certes, mais quand ça bosse dur le respect est éternel. Regarde ce qu’ils ont fait de John Starks et retrousse tes manches.

9) Tu sais très bien qu’un jour ou l’autre Phil va te dégoter un pur plan. Pour le moment ça sent la moutarde, mais quand la bascule va s’opérer tout le monde va baisser son froc et là, faudra mieux être dans les chaussettes de Jackson.

10) Manger gratos chez KFC à l’année, c’est quand même bonheur. Tu rentres avec lui et tu le fais passer pour le Colonel Sanders, douche de buckets à la maison.

11) Avec le futur salary cap, imagine le paradis qui pourrait s’installer dans le vestiaire. Tout le monde payé 20 millions l’année, c’est pas beau ça ?

12) On veut vivre Kareem Rush en assistant-coach / développement des joueurs. Ou Slava Medvedenko en coach-intérieur.

13) Personne ne porte les costards comme toi, c’est un régal au quotidien. Il est où Harvey Specter ?

14) Si on suit le théorème de Scott Brooks, avec 17 victoires l’an passé tu devrais en avoir 21 cette saison, puis 45, puis 52, et tu seras en Finale face à Anthony Davis en 2020. Accroche-toi.

15) Jerian Grant est une petite pépite. Mais ça tu le sais déjà, donc sers-toi de lui et reste discret.

16) Amar’e est arrivé en 2010 et a rallumé le MSG, puis Carmelo l’a gentiment éteint derrière. Rends-nous service et rétablis la justice, tu verras que le gonze refera ses valises comme un grand.

17) Parce que Kevin Seraphin, bordel. On veut des drapeaux de la Guyane dans le public.

18) Parce qu’avoir plus de victoires que de bougies sur son gâteau, c’est la classe. Hein, Brad Stevens. Et c’est franchement abordable, dans 5 ans.

19) Il est hors de question que les Nets restent devant les Knicks. On a déjà effacé quelques conneries en rapatriant LeBron à Cleveland et en éliminant les Clippers en demi alors qu’ils voulaient aller plus loin, c’est à toi de rappeler comment les choses se passent à New York.

20) Quand Melo aura été transféré, bonjour la gueule des agent-libres qui voudront venir. Afflalo c’est sympa mais on veut du All-Star, pas des ramasseurs de balle. Il n’y aura plus qu’à se pencher pour les récupérer.

21) Tu joues dans la pire division de la NBA, profites-en et cache-toi. C’est tellement cheum qu’on devait l’appeler l’Atlantriste.

22) Si tu lâches le triangle, on paye notre grec. Si tu lâches Melo, on paye notre paquebot.

23) La tête de Ray Allen que si les victoires s’enchaînent, Spike Lee nous sort He Got Game 2. C’est cool qu’il vienne taffer sur NBA 2K16, mais faut arrêter les conneries. Bientôt ils vont nous mettre Philippe Lucas en agent officiel du mode MyPlayer.

24) Adam Silver n’a jamais autant voulu que New York se relance. C’est son équipe, tente une négo rapide et amuse-toi en coulisses.

25) Et surtout, rappelle-toi ce qu’on a dit : rendez-vous à l’été 2016 pour un vrai marché new-yorkais. Ça va clairement partir en freestyle.

Source image : Sports Illustrated