Pour Matt Barnes c’est la tronche du staff des Lakers qui fait fuir les agents libres, pas celle de Kobe

Le 10 avr. 2015 à 15:18 par Benoît Carlier

Il se murmure souvent que les meilleurs agents libres resteraient réticents à l’idée de signer aux Lakers, unanimement reconnus comme étant le royaume de Kobe Bryant. Pourtant, ce n’est pas le venin du « Black Mamba » qui serait le plus mortel chez les Gens du Lac d’après Matt Barnes.

Membre de la Laker Nation entre 2010 et 2012, l’actuel joueur des Clippers se souvient que c’est exactement parce que Kobe Bryant jouait aux LAL qu’il avait refusé une offre économiquement plus intéressante pour venir poser ses valises à Los Angeles à l’été 2010. Et ce malgré toutes les embrouilles que les deux hommes avaient pu avoir par le passé.

« La raison pour laquelle les gens ne veulent pas aller aux Lakers, c’est leur management, » racontait Barnes à Chris Ballard de Sport Illustrated. « Kobe est peut-être leur bouc émissaire mais si vous jouez dur alors Kobe vous apprécie. Si vous ne donnez pas le maximum, alors il ne vous aime pas. C’est aussi simple que ça. Ce n’est pas un leader vocal. Il veut juste que vous jouiez aussi fort que vous le pouvez à chaque minute que vous passez sur le terrain comme il peut le faire. »

Matt Barnes se rappelle encore de Kobe en train de dessiner des diagrammes sur un bout de papier, quelques minutes avant un match de présaison.

« Je dessine nos schémas offensifs et où je recevrai une prise à deux dans le triangle, » lui expliquait alors KB24. « Ainsi, je pourrais savoir où vous trouver avec un tir ouvert. »

Au contraire, le professionnalisme est une qualité de plus en plus rare au sein du front office des Lakers qui ont atteint des profondeurs abyssales cette saison avec un bilan de 20 victoires pour 58 défaites à trois matches de la fin du calvaire. Certes Mitch Kupchak n’a pas été verni par les blessures, mais les fiascos de Steve Nash ou de Mike D’Antoni à la tête des Lakers la saison dernière n’ont pas fini de le suivre. C’est pas nous qui le disons mais bien ce vieux flibustier de Matt Barnes qui ne tient pourtant pas vraiment « Vino » dans son cœur.

Et Rajon Rondo alors, qu’est-ce qu’il pense de tout ça le futur agent libre ?

Source : Sport Illustrated

Source image : Youtube via http://wagesofwins.com/


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