Kevin Séraphin se découvre une passion pour l’EdF : rendez-vous cet été à Lille, la médaille autour du cou ?

Le 15 févr. 2015 à 20:13 par Benoît Carlier

Profitant du All-Star Break pour rendre visite à ses proches dans l’Hexagone, Kevin Séraphin était l’invité de l’émission Prolongations sur L’Équipe 21 vendredi soir. L’occasion pour l’intérieur des Wizards d’évoquer le prochain EuroBasket en France avec des étoiles plein les yeux. Et ce n’est même pas du second degré !

Kevin Séraphin et l’équipe de France, une histoire d’amour qui dure depuis des années, faisant un doigt à la théorie douteuse de Frederick Beigbeder selon laquelle ce sentiment se dégraderait après un moment donné. Pourtant, à l’instar de Joakim Noah, le Guyanais est l’un des fers de lance de cette équipe bleu-blanc-rouge. Après une première lune de miel en Grèce en 2009 (médaillé d’argent des championnats d’Europe Espoir), Séraphin et les Bleus avaient remis ça en 2011 en Lituanie pour les championnats d’Europe. Et puis, Kevin et la France s’étaient un peu perdus de vue après les Jeux de Londres, la faute à de vilains dirigeants américains d’abord, puis à cause d’un genou mal soigné ensuite. On se disait alors que tout dialogue était devenu impossible entre les deux parties, mais c’était sans compter cet amour inaltérable de Kevin pour le maillot bleu.

« Si je dois vraiment regretter une année, c’est la première [année du sacre européen des Bleus en Slovénie]. »

Ainsi, au cours d’un entretien avec Gaëlle Millon sur L’Équipe 21, le pivot basé à Washington a fait part de son souhait incommensurable à faire partie de l’escouade qui viendra défendre le titre de la France à Montpellier et à Lille en septembre prochain.

« Si on m’appelle, je serai là. »

Dans la capitale fédérale américaine, le Français est en train de prendre du galon derrière Marcin Gortat et Nenê dans le frontcourt des Wizards et sa palette offensive serait un vrai plus pour notre équipe de France chérie l’été prochain. En 52 matches cette saison, il tourne à 7 points et 3,8 rebonds pour 15 minutes passées sur les parquets en moyenne.

Kevin Séraphin a apprécié la première moitié de saison de son compatriote, Rudy Gobert, et se prend à rêver d’une collaboration en Bleus. Les deux intérieurs évoluant dans des registres différents, Vincent Collet pourrait même tenter de les faire jouer en même temps selon l’ancien Choletais. On ne demande pas mieux, mais on a appris à ne pas s’enflammer trop vite avec ce genre de déclarations lors de ces dernières années. Wait and see comme diraient les cainris.

Source : L’Équipe

Source image : AFP via http://www.eurosport.fr/