Chandler Parsons ne veut pas entendre parler de celui qui l’a remplacé dans le cœur de son ex
Le 06 nov. 2014 à 17:53 par Ludovic
Tout le monde connaît plus ou moins l’histoire : vous êtes en couple, et un jour, une nouvelle fille vient vous draguer. Elle ressemble beaucoup à votre moitié, mais avec cette dernière, la routine s’est installée. Pire : votre compagne vous prend pour acquis. A la recherche de nouvelles aventures, vous rompez avec l’une pour vous mettre avec l’autre.
Sauf que forcément, votre ex va chercher à se recaser. Et lorsque vous croisez le nouvel élu de son cœur, vous allez chercher à vous comparer. Cette histoire, c’est un peu celle de Chandler Parsons actuellement. Joueur majeur des Houston Rockets l’an dernier, l’ailier d’origine californienne s’est laissé attirer par les biftons glissés par Mark Cuban dans son caleçon. Il faut dire qu’il y en avait beaucoup : 45 millions, sur trois ans. Sans doute trop attirés par des agents libres plus bling bling, Daryl Morey a laissé filer sa troisième menace offensive, et ne semble pas l’avoir regretté.
Pire, les deux stars de la franchise, Dwight Howard et James Harden, ont qualifié l’ailier de bench player, une fois son départ acté. Ils ont même ajouté que son trop gros contrat, par rapport à son niveau de jeu, en faisait un boulet pour le futur de l’organisation. Ouch, ça pique ! Mais c’est pas fini. Afin de ne pas se retrouver le bec dans l’eau, les Houston Rockets ont embauché Trevor Ariza, qui est en train de faire un boulot monstrueux sur les premières rencontres de la saison : 17,6 points, 5,4 rebonds, 3,2 passes décisives de moyenne. L’ailier a même planté 21 tirs à trois points (leader NBA) à 60% de réussite ! Ces chiffres sont meilleurs que ceux de Chandler Parsons l’an dernier. Même s’il faut donc les relativiser, les performances du nouveau sont très bonnes. De plus le bougre est une bonne affaire, lui qui ne coûte aux Houston Rockets « que » 32 millions de dollars sur quatre ans. Sacré ristourne, en comparant avec ce qu’ils auraient dû verser à leur ancien ailier : un différentiel d’environ 6 millions de dollars, qui leur a permis de faire venir Kostas Papanikolaou.
Pendant ce temps-là, Chandler Parsons galérait pour ces premiers matches. Il n’avait donc pas vraiment envie de parler du bon départ de ces anciens coéquipiers, et de son remplacement par Trevor Ariza :
« Je ne lui prête pas attention. Ecoutez, beaucoup de gens sont remplacés par d’autres chaque année dans cette ligue. C’est un bon joueur, qui a déjà prouvé des choses dans la ligue. Il est sensé leur faire du bien. »
Ca sent pas le mec un peu dégoûté de voir son ex heureuse de l’avoir remplacé ? Chaque franchise semble satisfaite de ce qu’elle a actuellement : les Dallas Mavericks ont un bel ailier, jeune et flambant neuf ; Chandler Parsons a une nouvelle copine sexy et pleins de billets verts dans le caleçon. Les Houston Rockets, quant à eux, ont remplacé Chandler Parsons par un ailier très efficace – et surtout beaucoup moins cher – tandis que Trevor Ariza s’éclate en gagnant des matches et en gonflant ces statistiques. Tout va bien au Texas. Il nous tarde tout de même de voir la première confrontation.
Source article : Pro Basketball Talk
Source image : Fan Sided
