Team USA – Finlande : une boucherie sur fond de Rap US

Le 31 août 2014 à 00:39 par Alexandre Martin

Certes cette Team USA déplore l’absence de ses plus grands joueurs mais ceux qui sont présents ne sont pas des peintres. On le savait et les pauvres Finlandais qui avaient fait une bonne impression contre nos Bleus fin août n’ont pu que constater les dégâts. Les dégâts ? Que dis-je ? Ce match fut une véritable boucherie, un massacre, un carnage ou encore une démolition que Notorious Big (RIP), Tupac Shakur (RIP) ou Snoop Dogg auraient adoré mettre en musique…

On ne s’attendait pas non plus à ce que nos amis du Nord de l’Europe battent Kyrie Irving, James Harden et compagnie mais 59 points d’écart au final (114 – 55), on se croirait en 1992 à Barcelone quand Jordan, Barkley et consorts ne laissaient que des miettes à leurs adversaires. A 31 – 16 après un quart temps, on sentait les Américains bien en place et sereins mais la rencontre gardait encore un soupçon (léger) de suspense. Alors que forcément après le deuxième quart qui ne fut qu’un long run des joueurs à la bannière étoilée (29 – 2 !!), il n’y avait clairement déjà plus de match.
Bien évidemment, dans ces conditions, la deuxième mi-temps ne fut que souffrance pour les coéquipiers du vieux briscard Hanno Mottola (2 points et 2 rebonds en 11 minutes) d’autant plus que les hommes de Mike Krzyzewski n’ont absolument pas relâché la pression malgré leur très confortable avance qui n’a cessé d’augmenter pour se stabiliser tranquillement autour des 50 points avant que l’entrée en fin de match des affamés du bout du banc américains – comme DeMar DeRozan (5 points et 4 passes) ou Andre Drummond (9 points et 4 rebonds)  ne permette à cette Team USA de pousser encore un peu plus le bouchon pour terminer la rencontre avec cette marge considérable de 59 unités.

Ouch, + 60 après 3 quarts-temps... (image : twitter)

Ouch, + 50 après 3 quarts-temps… (image : twitter)

Une partie de plaisir donc pour l’équipe d’un Coach K. qui a pu, sans sourciller, donner du temps de jeu à ses 12 joueurs. Douze NBAers qui ont tous marqué. On notera la très grosse impression laissée par Anthony Davis (17 points, 4 rebonds et 1 passe décisive) ainsi l’excellente réussite au tir de Klay Thompson (18 points à 7/10) pendant que DeMarcus Cousins semblait prendre très à coeur son rôle au sein son équipe nationale en apportant 9 points et 10 rebonds en 16 minutes depuis le banc. Et si cette expérience internationale, entouré de stars, faisait du bien mentalement à ce bon DMC ? Voilà une perspective qui ne peut que ravir les fans des Kings ! Affaire à suivre… En fait, mis à part Stephen Curry qui a vendangé au shoot (1/6 pour seulement 4 points), aucun américain ne peut être crédité d’un mauvais match.
En face, les Finlandais ont joué leur jeu constitué à 99,99 % de tir extérieur mais malheureusement pour eux la presse mise en place par les pensionnaires NBA les a souvent empêché d’avoir de vrais bons tirs ouverts et même quand ce fut le cas, ce n’est pas rentré. Les 12 Finlandais ont participé à la rencontre mais seulement trois d’entre eux ont marqué plus de 6 points (Koponen, Huff et Murphy). Les hommes d’Henrik Dettmann doivent tout de suite oublier le calvaire qu’ils viennent de vivre et se concentrer sur la suite qui arrive dès demain avec un match déjà capital face à l’Ukraine.

Bref, avec 46 rebonds contre 31, 20 passes décisives contre 5 et plus de deux fois plus de points marqués, il est clair qu’on peut parler d’une entrée en matière parfaitement maîtrisée pour Team USA qui affrontera dès demain la Turquie avec la confiance et la sérénité d’un boucher arrivant à l’abattoir. 

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