Miami sans Ray Allen ni Birdman pour le Game 5 ? Tranquille, on fait tourner l’effectif…

Le 28 mai 2014 à 10:15 par Bastien Fontanieu

Petite frayeur ou simple précaution afin d’assurer le finish ? Miami se rendra dans l’Indiana ce soir afin de terminer la série, mais la bande à LeBron pourrait se retrouver diminuée si Ray Allen et Chris Andersen ne peuvent jouer.

Les deux vétérans sont effectivement encore indécis concernant le Game 5, à cause de vilaines petites blessures vécues durant le match précédent. Jesus a mal pris un écran en seconde mi-temps et s’est défoncé toute la partie allant de la hanche à la cuisse, pendant que Birdman est rentré en plein dans Dwyane Wade. Le tatoué-compulsif a été visiblement marqué par le choc puisqu’il boitait par la suite et qu’une douleur intense à la cuisse s’est réveillée. Les deux anciens ont tout de même terminé le match, mais dans une perspective de Finales NBA, on préfère la jouer tranquille selon Erik Spoelstra.

“Chris (Andersen), c’est l’homme aux bleus. Il a toujours joué avec un tas de petites blessures, c’est un joueur très solide on le sait tous. Maintenant, même s’il est capable de jouer en serrant les dents, il faut savoir reconnaitre la différence entre jouer avec une douleur et jouer blessé. On verra donc ce qui est possible demain soir.”

Ray Allen prendra l’avion avec Birdman pour être évalué avant le match par le staff médical, et ainsi les laisser déterminer si sa présence est possible, mais dans tous les cas ces absences affecteront grandement le jeu du Heat si elles ont bien lieu. Car au-delà des chiffres (6.7 points et 7.7 rebonds pour le géant, 10 points à 44% de loin pour le sniper), c’est l’expérience en sortie de banc qui manquera : Andersen a fait du très bon boulot face aux intérieurs d’Indiana, et Allen a pris feu sur le Game 3 en rentrant tout ce qu’il tentait à distance. Une paire très solide pour Bosh et compagnie.

Plus qu’une petite victoire, et le Heat retrouve les Finales NBA : leur quatrième en quatre saisons. Avec un solide avantage dans la série (3 à 1), les double-champions en titre peuvent faire souffler les anciens sur un match. Quel luxe…

Source : ESPN

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