Pat Riley, le trashtalking extrême : réservation officielle du terme “3-Peat” pour des futures bagues…

On en a connu des variantes du trashtalking. Que ce soit dans des interviews, en plein match, hors saison ou dans les vestiaires, les joueurs ne manquent pas d’originalité dans cet exercice. Mais alors quand Pat Riley s’y met, là par contre on s’incline…

Le boss du Miami Heat a en effet élevé l’art de l’annonce à un tout autre niveau, en réservant officiellement le terme ‘3-Peat’ jeudi dernier pour des ‘bijoux, précisément des bagues, et autres objets de collection’ selon le U.S. Patent & Trademark Office, l’équivalent américain de l’INPI. Le président possède déjà quatre variantes du terme ‘Three-Peat’ via sa boite, Riles & Co., mais ce geste récent est davantage par protection que par trashtalking si on croit ses proches. En effet, en cas de victoire du Heat cette année Riley n’a pas besoin de déposer de marque afin de graver 3-Peat dessus, seulement s’il existe une future situation de revente de certains produits, il faudra compter sur cette protection pour que tout se passe légalement.

C’était il y a 25 ans que le même Riley avait déjà fait du boucan dans le monde des marque concernant la réalisation d’un triplé en NBA, lorsque son premier dépôt eut lieu en 1989 sur le terme ‘Three-Peat’. Pourquoi cette date ? Tout simplement parce que ses Lakers venaient de réaliser le doublé avec Magic et compagnie, et que le coach à gomina souhaitait se protéger en cas de back-to-back-to-back. Malheureusement, les Pistons penseront autrement et remporteront le titre l’année suivante, mais Pat voyait déjà loin. Et il réalisera un coup formidable puisque dans la décennie suivante, les Bulls réaliseront deux triplés, les Yankees de New York également, avant de voir les Lakers de Shaq y aller de leur domination. Chacune de ces franchises a donc pu utiliser le terme ‘Three-Peat’, mais celui-ci appartenait déjà à Riley… Malin n’est-ce pas ?

Possédant déjà les équivalents ‘ThreePeat’ et ‘3Peat’, Pat Riley aurait été influencé par certains de ses joueurs dans le passé, notamment Byron Scott et Wes Matthews qui utilisaient ce terme et avaient provoqué une idée de génie dans la tête de leur coach. Riley déposa donc la marque en son nom, un choix intelligent quand on voit l’argent qu’il a pu se faire par la suite, comme le dit bien Matthews, ex-ailier des Lakers.

“Je trouvais que ce slogan sonnait plutôt bien. En tout cas je félicite Pat (Riley) en premier pour avoir fait ce qu’il a fait. Je suis sûr qu’il a vu l’impact que ça a eu quand les Bulls ont réalisé deux triplés, et si Miami le réalise cette année il touchera l’argent en premier.”

Once a businessman, always a businessman ! Patoche a encore frappé fort mais il devra prier fort pour que son dépôt porte ses fruits dans quelques semaines : si les Pacers ont déjà un orteil à terre, les Spurs ont l’air déterminé pour demander une seconde chance dans quelques semaines…

Source : ESPN

Source image : TMZ