Jeff Green se montre sous son meilleur jour face aux Sixers

Le 06 févr. 2014 à 14:48 par Joévin Heno

Rien ne va à Boston et chaque victoire est bonne à prendre. Hier soir, les Celtics de Brad Stevens se sont imposés sur le parquet des Sixers de Brett Brown, sur le score de 114 à 108 avec un très bon Jeff Green qui termine la rencontre avec 36 points à 11/18, 9 rebonds, 2 passes et deux contres. Performance que l’on ne voit pas assez souvent chez le joueur des Celtics qui fait preuve d’une certaine irrégularité depuis le début de la saison. 

Très attendu cette année, Jeff Green, ailier des Celtics, ne répond à toutes les attentes placées sur ses jeunes épaules. Pire même, il fait preuve d’une irrégularité qui a tendance à irriter les fans de la maison verte. Mais hier soir, le lieutenant de Rajon Rondo, auteur d’une belle performance, s’est enfin montré sous son meilleur jour. Face à des Sixers en bernes, Boston s’est offert une victoire qui fait souffler tout un état, avec une marge assez faible cependant.

Mais le problème est ailleurs. On sait l’ancien pensionnaire de Georgetown capable de ce genre de cartons. Le problème, c’est que l’on en voit pas assez souvent. Le joueur de Brad Stevens est plein de potentiel mais ne fait pas tout ce qui en son pouvoir pour l’exploiter au maximum. Premièrement, Jeff Green est un joueur très athlétique qui, lorsqu’il pénètre dans la raquette, pose beaucoup de problèmes. Et cette capacité, le garçon ne l’utilise pas assez et ne va pas assez souvent vers le cercle : à l’inverse, il s’obstine à shooter même lorsque son poignet ne répond pas, et plus précisément à trois points. Élément qu’il possède dans sa panoplie offensive, mais avec lequel il a parfois tendance à abuser. Pour faire preuve de régularité, Green doit s’appuyer sur ses atouts principaux, là est la clef.

On peut également remarquer que depuis le retour de Rajon Rondo, le joueur a moins de poids sur les épaules et semble être plus à l’aise dans son jeu. Alors, la question que nous sommes en droit de nous poser est la suivante : avons-nous surestimé Jeff Green ? C’est probable. Et ce parce qu’il n’a rien d’un franchise player, à l’inverse, il n’est qu’un lieutenant. Et le retour de son franchise player devrait l’aider dans sa progression pour plusieurs raisons. Avec Rondo à la baguette, le jeu est plus fluide, et Green bénéficie de ce fait de meilleurs opportunités pour s’exprimer dans les domaines dans lesquels il excelle. Notamment le catch and shoot dans le corner, quand celui-ci est dans un bon soir. Mais pas seulement. Il n’est plus l’option offensive numéro une de Brad Stevens et se retrouve dans de meilleures dispositions pour scorer, d’autant plus qu’il n’a pas besoin de porter le ballon pour se créer son shoot, et surtout parce qu’il possède à ses cotés, sans doute, le meilleur meneur passeur de NBA.

Et hier soir, lors du succès des siens face à Philadelphia, c’est un Jeff Green libéré que nous avons vu sur le parquet. Un Jeff Green qui n’hésitait pas à rentrer dans la peinture pour marquer, un Jeff Green qui a parfaitement su se mettre au service du collectif et de Rajon Rondo qui retrouve peu à peu son niveau avec  8 points, 11 passes et 9 rebonds. Il n’a pas forcé son shoot, s’est appuyé sur ses qualités principales et ses 36 points au compteur montrent que c’est ce qui lui réussit.

Mais bon on le sait, l’objectif n’est pas les playoffs pour les Celtics cette saison, bien au contraire, et perdre des matchs ne dérange pas plus que ça le front-office. Mais voir un Jeff Green plus constant, plus agressif : nous ne sommes pas contre, bien au contraire. D’autant plus que si le monsieur n’augmente pas son niveau de jeu, ce bon vieux Danny Ainge pourrait bien décider de s’en séparer.


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