Vous arrêtez tous de boire ok ? Mike Woodson a surveillé ses Knicks avant le match de ce soir

Le 21 déc. 2013 à 11:13 par Bastien Fontanieu

Cette saison, chaque match proposé par les Knicks a été un désastre lorsqu’ils ont dû jouer à l’heure du déjeuner. Deux roustes monumentales qui ont poussé coach Woodson a préparer davantage ses joueurs avant l’affrontement de ce soir face à Memphis.

En effet, la bande à Melo a mangé successivement 31 et 41 points dans la visière par les Spurs et Celtics, deux leçons de basket qui ont eu lieu en début de journée à l’heure américaine, un Dimanche, et avec l’immonde maillot Tropicana. Du coup, avec Memphis qui se ramène à midi ce Samedi, difficile d’imaginer que ces défaites hardcore ne résonnent pas dans la tête des joueurs, et surtout dans celle du coach. Quand on sait également qu’elles ont eu lieu devant leur public, au Madison Square Garden, on se demande si certains n’auraient pas trop abusé de l’activité impressionnante qui règne dans la Grosse Pomme le Samedi soir. Loin de nous l’envie de soupçonner certains qui appuieraient un peu trop sur la bouteille, mais il est vrai qu’en tant qu’entraineur on peut imaginer un poil de parano chez Woody. Du coup, c’était ambiance Pensionnat de Chavagnes hier soir pour les Knicks : sorties interdites !

“Je ne vais pas les laisser sortir. On sera bien tous ensemble à l’hôtel.”

Le petit problème, c’est que cette technique n’a pas été utilisée pour la première fois par l’intéressé. Non non, quand les Celtics ont déroulé le 7 Décembre dernier, Mike avait déjà tenté la méthode du couvent : sans résultat. Du coup pour Melo, qui n’a plus 16 ans et qui souhaite pouvoir faire ce qu’il veut tout en apportant son intensité quand le match commence, ça boude fort contre ses parents.

“Des fois ça marche, des fois non. On verra ce que ça donne demain, personnellement je ne pense pas que nous garder dans un hôtel va changer grand chose à notre jeu mais c’est ce que le coach souhaite donc on va le faire.”

Un suppo, une soupe, et au lit ! Quand on fait les fous, on paye cash : pas sûr cependant que Gérard Smith ne pense pas à un plan évasion par la fenêtre pour retrouver ses potes en boîte.

Source : NY Times


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