Kevin Love et les Timberwolves : un orage caché ?
Le 12 déc. 2012 à 09:11 par Bastien Fontanieu
Alors que l’on pensait voir un Kevin Love sur-motivé concernant sa récente montée en puissance et le retour de Ricky Rubio, l’intérieur du Minnesota s’est exprimé sur les relations entre lui et le management de la franchise. Apparemment, les récents propos de la direction, à commencer par le propriétaire Glen Taylor, sont venus mettre du piment dans l’assiette commune.
“Je ne sais pas qui désigne les stars en NBA, mais même Glen Taylor a dit qu’il ne pensait pas que j’étais une star, simplement parce que je n’ai pas mené Minnesota en PlayOffs,” confiait Love hier. “Franchement, c’est difficile à avaler, je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup de soutien ici.”
Des témoins affirment également qu’après une récente défaite des Timberwolves, le General Manager de la franchise, David Kahn, aurait interrompu l’intérieur dans les vestiaires en agitant un contrat en sa direction avec beaucoup d’insistance. C’est sans ajouter l’incident de début de saison, où Love s’est blessé en réalisant des pompes, et les dirigeants n’y sont pas allé de main morte en s’exprimant à son sujet par la suite.
“Je ne suis pas businessman, je suis avant tout un basketteur. Mais je sais ce que cela voulait dire, j’ai 24 ans quand même,” avouait Love. “Des gens à l’intérieur même de la franchise remettaient en question ma blessure, se demandaient si elle était aussi sérieuse, des gens qui au final doutaient de mon honnêteté et de mon intégrité. Ça m’a vraiment fait mal.”
Si le All Star n’est pas en osmose avec la direction, sa relation avec son coach, Rick Adelman, est quant à elle parfaite. Un vrai soutien au quotidien qui rassure l’intérieur et le pousse à se donner autant que possible pour ramener les Wolves en PlayOffs.
“C’est un super coach, j’adore jouer pour lui. Mais encore une fois, chaque année vous arrivez dans les vestiaires et vous voyez de nouvelles têtes,” enchaînait Love. “Il y a toujours de nouveaux joueurs. Et cela continue sans arrêt. Du coup, dans ma tête, une des questions qui me vient à l’esprit c’est : y a-t-il un vrai plan derrière tout ça ? Je veux dire un… vrai plan ?”
Après une augmentation de contrat l’an passé, sur 4 saisons et 62 millions de $, Love sait que la pression est sur ses épaules, mais il l’accepte sans reculer. Mieux même, il préfère pousser encore plus loin les attentes de ses dirigeants, en visant un titre plutôt qu’une simple participation aux PlayOffs.
“Et ça, c’est ma partie du boulot. Je dois faire ce qu’il faut pour nous y emmener.”
Un petit Ricky Rubio pour calmer l’atmosphère ?
