R.J.Hunter

R.J. Hunter selon TrashTalk

Mascotte de McDonald’s, marchand de chaussures ou chasseur ? Rien de tout cela. Ronald Jordan “R.J.” Hunter est un joueur de basketball américain qui évolue actuellement au Greensboro Swarm, franchise affiliée aux Charlotte Hornets en G-League. Il mesure 1m96, pèse 84kg, et il joue au poste d’arrière. Né à Oxford dans l’Ohio le 24 octobre 1993, R.J. Hunter a été choisi en 28è position lors de la Draft NBA 2015 par les Boston Celtics. En NBA, R.J. Hunter a porté les maillots des Boston Celtics, des Chicago Bulls et des Houston Rockets.

Être drafté n’assure pas une place en NBA, R.J. Hunter est un exemple parfait de cette dure réalité. Pourtant, Hunter a eu quelques opportunités pour prouver son talent. Tout d’abord lors de sa première saison NBA chez les Boston Celtics où il a disputé 36 rencontres. Puis aux Chicago Bulls (3 matchs lors de sa deuxième saison), aux Houston Rockets (5 matchs lors de sa troisième saison) et de nouveau aux Boston Celtics (1 seul match lors de la saison 2018-19). Pas suffisant pour faire son trou et se rendre indispensable ou a minima nécessaire au sein d’une franchise NBA. Sa première saison chez les Celtics pose les bases de la carrière de R.J. Hunter : la G League qu’il fréquentait alors avec les Maine Red Claws va vite devenir sa maison.

R.J. Hunter cartonne en NCAA mais galère en NBA

On est loin de ce que R.J. Hunter pouvait imaginer plus jeune. Hunter a brillé au lycée à Pike High School à Indianapolis, menant son équipe à un titre de vice-champion de l’État d’Indiana. Ses performances en NCAA à Georgia State ont été sympathiques et prometteuses aussi, sous l’œil avisé de son père, Ron Hunter, qui était également son coach. Avec deux titres de Joueur de l’Année de la Sun Belt à son actif et un record d’école de 1 819 points en seulement trois saisons NCAA, Hunter a marqué les esprits et l’histoire de sa fac.

Mais sa carrière professionnelle n’est pas aussi réjouissante. Être un gros scoreur au niveau lycéen et universitaire, capable d’aller au cercle et d’absorber les contacts ne garantit pas de reproduire cela en NBA. Surtout quand le tir à 3-points n’est pas suffisamment fiable et que la défense de R.J. Hunter est suspecte. Cela est rédhibitoire en NBA, car les franchises ne sont pas fans des profils de scoreurs qui sont des plots en défense – sauf si vous êtes James Harden – et encore moins si vous êtes maladroit de loin à cause d’une sélection de tirs douteuse.

La G League pour R.J. Hunter

C’est donc en G League que R.J. Hunter va maltraiter les défenses au cours de sa carrière. Windy City Bulls, Long Island Nets, Rio Grande Valley Vipers, Erie BayHawks, College Park Skyhawks et Greensboro Swarm sont les franchises qui accueillent Hunter. R.J. tente aussi sa chance à l’étranger puisque Hunter passe quelques mois au Türk Telekomspor en Turquie lors de la saison 2019-20. Turquie qu’il retrouve pour la saison 2020-21 avec Galatasaray, avant de découvrir l’Australie lors de l’exercice suivant avec les Sydney Kings.

R.J. Hunter est désormais de retour au pays et joue pour le Greensboro Swarm en G League. Il semble peu probable qu’en dehors de contrats two-way ou de contrats de 10 jours il puisse s’imaginer un avenir lié à la NBA.