Matt Barnes enscence LeBron James : le King écrit l’histoire, profitons au lieu de toujours critiquer

Le 01 août 2017 à 13:23 par Tom Crance

matt barnes
Source image : TMZ

Aussi imprévisible qu’un John Wall en nightclub, l’ailier des Warriors Matt Barnes a tenu à féliciter LeBron pour ses accomplissements et succès en NBA. Au passage, quelques tacles bien placés pour les haters qui ne saisissent pas l’envergure du monument que le triple champion NBA est entrain de construire.

“Je pense que les gens s’obstinent à détester LeBron au lieu de s’asseoir et réaliser qu’ils sont témoins de l’histoire. C’est un des tout meilleurs. Nous vivons dans un monde où c’est normal de détester. On donne via les réseaux sociaux et autres plateformes pour exprimer son opinion des voix à des personnes qui n’en ont pas.”

“Je veux dire, sa réputation parle pour lui. Garder un triple double de moyenne – sur les Finales -, ce qu’il a fait était exceptionnel. Aussi avec Kyrie et sa capacité à scorer. Ils étaient un monstre à deux têtes. Nous étions juste plus fort et mieux préparés cette année. Nous avions pleins de gars aux profils différents qui pouvaient jouer sur plusieurs positions et les garder. Ils n’avaient juste pas assez. Mais vous ne pouvez pas minimiser ce qu’il a fait.”

Pour ne rien vous cacher, nous n’étions pas prêts à tel discours venant de Mattou la fourrière. A 37 ans, l’ailier a eu la chance de rejoindre les Warriors l’an passé et obtenir une bague de champion face à des Cavs dépassés par le basket ultra efficace de Golden State. Lors d’une interview chez FS1’s Undisputed, le bulldog a tenu à calmer certains fans qui se laissent emporter par leur haine contre la star de Cleveland. Il est vrai que le vétéran n’a pas beaucoup mouillé le maillot lors des Finales, cependant même depuis le banc la vision qu’il a eu du King n’est plus à présenter : un monstre physique qui domine quiconque se dresse sur son passage. Assoiffé de titres et succès pour rattraper le fantôme de Chicago, LeBron n’aurait surement jamais imaginé être soutenu dans sa défaite par Barnes. Ce dernier explique que les fans sont obnubilés à l’idée de voir le champion perdre en finale plutôt que de le voir écrire une histoire toujours plus folle dans la Grande Ligue.

Les compliments étaient sincères, directs et assez sympas. Le 46ème choix de Draft 2002 rend hommage à la performance stratosphérique de James sur les dernières Finales, malgré la déroute : 33,6 points, 12 rebonds, 10 passes, 1,4 steal et 1 block de moyenne sur les cinq matchs. Difficile d’établir une critique objective sur son bilan en juin à la simple lecture de la ligne de stat, même si évidemment il y a toujours des choses à pointer du doigt et mettre en avant. Ni une ni deux, les réseaux sociaux ont graillé un high kick bien placé par Barnes : facile de clasher et exprimer sa colère devant son ordinateur, mais pour quelle finalité ? Ces gens se trompent, assure l’intéressé. Au lieu de contempler et admirer le gratin du basket mondial, les gens restent bloqués dans une critique bête et inintéressante. Loin de nous l’idée d’affirmer que LeBron n’est pas sujet aux critiques et exempt de tous reproches, simplement au delà de celle-ci les gens doivent ouvrir les yeux et se rendre compte que d’ici quelques saisons, le meilleur joueur des dix dernières années tirera sa révérence, et on sera tous comme des cons à pleurer et se rappeler ô combien c’était mieux avant.

Des paroles sages qui sortent de la bouche de Matt Barnes, ça vaut bien le détour. LeBron est un être humain, un sportif qui connait des hauts, des bas, des victoires et des défaites. Personne n’est parfait, la liberté d’expression et les réseaux sociaux n’épargnent personne, et c’est tant mieux. Mais putain, mesdames et messieurs les haters, respectons et apprécions la carrière de King James et rendons à César ce qui appartient à César. Savoir mettre de côté la subjectivité de nos goûts et placer sur le devant de la scène le concret, le palmarès, l’aura et l’influence d’un joueur sur sa génération et son sport. Profitons de LeBron James pendant qu’il est encore temps, nostalgie quand tu nous tiendra. Putain. 

Source : FS1’s Undisputed


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