Retour sur le Mondial U19 de Victor Wembanyama, match par match : le constat est implacable, la planète basket n’est pas prête

Le 13 juil. 2021 à 15:07 par Benoît Carlier

Victor Wembanyama 10 9 août 2021
Source image : FIBA

Observé à la loupe par les scouts NBA toute la semaine, Victor Wembanyama n’a pas déçu à Riga. Membre du meilleur cinq de la Coupe du Monde U19 et médaillé d’argent avec les Bleuets, il aurait même pu remporter le trophée de MVP. Mais une fois la déception collective et individuelle passée, il reste quand même une grosse impression de domination de la part du jeune freak de 17 ans. Petit coup d’oeil dans le rétro sur un tournoi où il a encore marqué les esprits.

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Déjà sacré vice-champion d’Europe U16 en 2019, le néo-Villeurbannais était de retour sous la tunique bleue cet été. L’Euro U18 étant finalement annulé par la FIBA, la question de la présence de Victor Wembanyama au Mondial de la catégorie d’âge supérieure ne se posait même plus. Et quand on voit son niveau de jeu pendant neuf jours, on peut même dire que sa présence était une évidence. Membre de la génération 2004 et avec deux ans de moins que la plupart de ses adversaires sur les parquets lettons, il était totalement à sa place et même très régulièrement au-dessus du lot tant au niveau de la taille que des skills et du QI basket. Alors que la nouvelle pépite tricolore aurait facilement pu se laisser submerger par la pression et l’enjeu d’une telle compétition, il a livré un tournoi de qualité qui ne fait qu’épaissir son dossier de favori de la Draft NBA 2023. Pour ne rien rater de ses sept matchs, c’est parti pour un récap chronologique de cette grosse semaine bien intense dans les pays baltes.

Tour préliminaire (Groupe C)

# 16 points (8/17 dont 0/3 à 3-points), 9 rebonds, 5 assists et 5 contres pour 21 d’évaluation en 18 minutes (vs. Corée du Sud)

Rien de tel qu’une faible opposition pour rentrer du bon pied dans un gros tournoi, surtout après une préparation chaotique durant laquelle les hommes de Frédéric Crapez n’ont pas eu le temps de disputer le moindre match amical. Remplaçant au premier entre-deux, Victor fait une belle entrée en fin de premier quart-temps. Sa présence au rebond se fait tout de suite ressentir et il est rapide à la relance. Le combo rebond défensif, remontée de balle en trois enjambées et passe décisive en transition est validé alors que les dunks pleuvent sur la tête des Coréens que ce soit en attaque placée, en trailer ou au alley-oop. Wemby nous montre aussi toute sa palette offensive au poste avec quelques moves dos au panier qui nous font vite oublier un petit airball sur un turnaround jump shot. Avec ses longs bras, il intercepte un ballon mais il est surtout une arme de dissuasion dans la raquette. Présent sur le terrain au retour de vestiaire, il permet rapidement aux Bleuets de creuser l’écart avant de revenir se faire plaisir dans le garbage time à base de remises décisives à une main et de claquettes dunks. Le bilan de cet opening est bon avec une large victoire (117-48) où Wembanyama affiche le meilleur +/- du match (+39) en plus de frôler le double-double. Parfait avant de commencer les choses sérieuses.

🇫🇷 16 points, 9 rebounds, 5 assists and 2 blocks in just 18 minutes for @ffbasketball‘s @vicw_32 in their #FIBAU19 opener vs Korea yesterday! pic.twitter.com/k0jFeg3cm4

— FIBA (@FIBA) July 4, 2021

# 22 points (8/16 dont 2/6 à 3-points et 4/6 LF), 10 rebonds, 2 assists et 8 contres pour 26 d’évaluation en 32 minutes (vs. Espagne)

Le lendemain, l’Équipe de France rentre tout de suite dans le dur de la compétition face à l’Espagne. Les Bleuets seront amenés à recroiser leurs voisins transpyrénéens à de nombreuses reprises durant leur carrière internationale, alors autant commencer tout de suite par une victoire pour prendre l’ascendant psychologique dès le niveau espoir. Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu malgré une entame de match idéale et un 16-2 passé à la Roja pour débuter. Pour la deuxième rencontre du tournoi, Victor Wembanyama est promu titulaire et il explique en grande partie ce run de rêve au premier quart-temps. Du haut de ses 2m19, il enquille deux tirs du parking, à chaque fois un bon mètre derrière la ligne, et il est sans pitié avec Hector Alderete qui reçoit un contre qui lui donne envie de sauter dans un avion pour rentrer directement à Madrid. No en mi casa! Coach Crapez a rapidement dû rappeler sa Tour Eiffel pour freiner le retour des Espagnols mais une deuxième faute d’attaque le force à s’absenter toute la fin de la première mi-temps. Au four et au moulin, l’ancien Nanterrien a perdu son adresse de loin mais il prend quand même ses responsabilités en fin de match en marquant les sept derniers points de son équipe pour pousser le match en prolongation. Il regrettera peut-être son in-and-out sur son avant-dernier lancer-franc à 6 secondes du buzzer. Un secteur où il se débrouille exceptionnellement bien pour un joueur de sa taille avec 78,3% de réussite sur l’ensemble de la Coupe du Monde. Présent défensivement avec deux contres en overtime (8 au total), il ne parvient pas à éviter une défaite rageante d’un petit point, la défense l’ayant attiré loin de la raquette pour permettre à Ruben Dominguez de marquer le panier de la victoire (59-60). Pas de panique cependant, la France garde son destin entre les mains et sa pépite monte en puissance.

💫 The future! @vicw_32 was dominant with a 22-point, 10-rebound & 6 block outing for @ffbasketball 🇫🇷 today! #FIBAU19 pic.twitter.com/o3TOlK7jOS

— FIBA (@FIBA) July 4, 2021

# 10 points (3/10 dont 0/1 à 3-points et 4/5 LF), 12 rebonds, 5 contres et 2 interceptions pour 19 d’évaluation en 22 minutes (vs. Argentine)

Deux jours plus tard, c’est donc avec l’obligation de l’emporter que les Frenchies se présentent à la salle de Riga pour affronter une autre équipe redoutée du Groupe C : l’Argentine. De nouveau présent à l’entre-deux, Victor Wembanyama va être plus discret en attaque mais il privatise à nouveau la peinture avec 8 rebonds rien que dans le premier quart-temps. La France a déjà pris un net avantage et, même en dedans au niveau de l’adresse, Victor est précieux par sa présence défensive avec encore trois contres et sa capacité à provoquer les fautes. Il ne jouera pas de la quatrième période pour se reposer en vue du huitième de finale prévu dès le lendemain contre le Mali, vice-champion du monde en titre.

Another dominant win for @ffbasketball 🇫🇷 in this years #FIBAU19 World Cup 🏀👏

They take down 🇦🇷 89-52 in their final group game! 👊 pic.twitter.com/xnziUGBhOk

— FIBA (@FIBA) July 6, 2021

Huitième de finale

# 7 points, (3/8 dont 1/2 à 3-points), 4 rebonds et 4 contres pour 10 d’évaluation en 16 minutes (vs. Mali)

Pour ce quatrième match en cinq jours, Wembanyama a pris ses habitudes dans le cinq majeur. Mais le jeune prospect nous rappelle qu’il n’a que 17 ans en collectant deux fautes individuelles en moins de 2 minutes 30. Jusque-là épargné par les problèmes de fautes, Victor doit ronger son frein sur le banc et passe le reste de la mi-temps à assister impuissant au carton d’Oumar Ballo pour les Maliens à l’intérieur. Heureusement, Clément Frisch prend le relai dans le frontcourt et lance véritablement son tournoi tandis que Jayson Tchicamboud est chaud lui aussi. De retour des vestiaires, c’est principalement en défense que la Licorne va avoir de l’impact avec 4 blocks et autant de rebonds dans le troisième quart-temps. L’écart est fait mais Victor profite juste des dernières minutes pour nous rappeler son aisance de loin avec un nouveau tir primé envoyé quasiment depuis le logo. Ses futurs adversaires doivent déjà claquer des genoux en constatant les dégâts, on tient là une pieuvre capable d’enfiler des perles à près de 9m du cercle. Victoire des Bleus 86-52, ce n’est pas le plus grand match du nouveau joueur de l’ASVEL dans cette Coupe du Monde mais il a pu en profiter pour se reposer un peu avant de se tourner vers la Lituanie 48h plus tard.

The first knockout game of the day is done! @ffbasketball with a fantastic 86-52 win over Mali 🇲🇱👏

They’ll be hoping to carry momentum all the way to the final with this seriously talented crop of young stars ⭐️🔥 pic.twitter.com/sUjScEHW2z

— FIBA (@FIBA) July 7, 2021

Quart de finale

# 20 points (10/16 dont 0/4 à 3-points, 0/1 LF), 6 rebonds, 2 assists et 8 contres pour 28 d’évaluation en 32 minutes (vs. Lituanie)

Attention, dinguerie ! Motivé à se racheter auprès de ses coéquipiers après son petit match contre le Mali, Wemby commence tambour battant. Il conclut la première action de la rencontre par un dunk sur une alley-oop pass de son futur coéquipier du côté de l’Astroballe, Matthew Strazel, pour donner le ton d’entrée. Ces deux-là n’ont pas encore joué un seul match ensemble en club mais ils se captent déjà en 5G et n’arrêtent pas de se trouver tout au long de l’après-midi. Défensivement pris de vitesse dans un tout premier temps, Victor va aussi s’adapter et poser trois grosses crêpes dans le premier quart-temps. Il réalise notamment l’action du tournoi avec un contre des deux mains sur Azuolas Tubelis puis une phase de transition rapide qu’il vient conclure avec un gros tomar sur un service à l’aveugle de Strazel. Face à la Lituanie, il faut au moins ça pour rester à hauteur au tableau d’affichage et les deux équipes ne vont pas se lâcher d’une semelle tout au long du match. Décisif des deux côtés du terrain, son septième contre de la soirée avec un score à égalité dans la dernière minute du quatrième quart-temps est clutch et doit permettre aux Bleuets de conclure mais ils se font intercepter. Heureusement, la dernière possession est française et Wembanyama pense valider le billet pour la demi-finale grâce à une combinaison à deux avec le meneur lyonnais. Mais il faut vite redescendre sur terre et se reconcentrer lorsque la claquette est refusée pour un dixième de seconde. En prolongation, il mettra tout de suite l’EDF sur de bons rails pour aller chercher la qualification après cinq minutes de rab (84-79). Le chantier est immense et les scouts bavent devant autant de potentiel offensif et défensif. Dans un match couperet face à un adversaire solide, Wemby tient un nouveau match référence dans sa carrière internationale alors que la France file en demi-finale.

Our first quarter-final to go into OT! 🔥

🇫🇷 are through to the semi-finals of #FIBAU19 after beating 🇱🇹 84-79 👏 pic.twitter.com/WwGpVMEDfy

— FIBA (@FIBA) July 9, 2021

Demi-finale

# 1 point, (0/2 dont 0/1 à 3-points, 1/2 LF), 3 rebonds et 2 contres pour 0 d’évaluation en 9 minutes (vs. Serbie)

Face à Nikola Jovic, un autre joyau du Vieux Continent attendu dans les lottery picks de la Draft 2022, Victor Wembanyama se sait particulièrement ciblé par les Serbes après son chantier de la veille. Comme contre le Mali, il se retrouve à nouveau en foul trouble avant d’avoir eu le temps d’influencer le cours du match. Sorti au bout de cinq minutes en première mi-temps, il se fait sanctionner de deux fautes supplémentaires par les refs au bout de deux minutes au retour des vestiaires. Les Bleuets comprennent alors qu’ils devront se débrouiller sans leur géant et Victor exprime sa frustration en rejoignant le banc. L’apprentissage passe aussi par là même s’il aurait préféré pouvoir aider ses coéquipiers sur le parquet. Mais cette équipe a du coeur et une densité d’effectif impressionnante. Jayson Tchicamboud, Rudy Demahis-Ballou, Yvan Ouedraogo et Clément Frisch assurent pour qualifier la France pour sa première finale de Coupe du Monde U19 contre Team USA (75-69). Un scénario de rêve pour conclure cette magnifique semaine lettone et permettre à Victor de montrer un autre visage dans l’épilogue de cette compétition.

We have our #FIBAU19 Basketball World Cup Finalists 🇫🇷👏 @ffbasketball fought hard to beat a fantastic Serbia 🇷🇸 team 75-69 to advance 🤩 pic.twitter.com/BtD2YBRBLl

— FIBA (@FIBA) July 10, 2021

Finale

# 22 points (6/14 dont 1/5 à 3-points, 9/9 LF), 8 rebonds et 8 contres pour 30 d’évaluation en 27 minutes (vs. Team USA)

Neuf jours plus tard, les Bleuets ont pris de l’XP et quelques poils au menton. Le groupe vit bien et croit en ses chances de renverser les vilains méchants américains, comme les A en 2019. Evidemment, tous les scouts n’ont d’yeux que pour le duel entre Victor Wembanyama et un Chet Holmgren de 16 mois son ainé, deux futurs first picks annoncés pour 2022 et 2023. Une grande partie de la France du basket a aussi le regard tourné vers Riga pour encourager cette nouvelle génération dorée. La pression est immense et, après son moins bon match de la Coupe du Monde, Wemby veut terminer son tournoi en beauté et marquer des points tant auprès des connaisseurs que des amateurs qui le découvrent à peine. La carrière des grands joueurs passe aussi par là, en répondant présent le jour-J, dans les plus grands rendez-vous où les attentes sont les plus fortes. Un cocktail qui peut rapidement être explosif, surtout quand on n’a que 17 ans. Mais Totor qui a validé son Bac cette année a déjà la tête bien vissée sur les épaules et apparaît concentré et souriant à l’annonce des titulaires, simplement heureux et impatient de disputer une finale de Coupe du Monde.

Face à son futur rival au sein de la Grande Ligue et ses 2m13, Wembanyama perd son premier entre-deux de la compétition. Un premier avertissement pour signifier que l’opposition sera plus féroce encore que les jours précédents mais pas de quoi déstabiliser notre vaillant Chesnaysien qui prend tout de suite sa chance de loin face à Chet Holmgren. La réussite n’est pas là mais il assume son rôle et n’a pas peur de prendre ses responsabilités malgré son statut de plus jeune joueur présent sur le parquet. L’Américain veut l’agresser d’entrée pour prendre le dessus mais le rapport de force va s’inverser par la suite. Après un premier bras roulé pour se mettre en confiance, Victor est rappelé sur le banc au bout de cinq minutes avant de faire à nouveau son entrée en fin de premier quart-temps. C’est véritablement dans ce deuxième période qu’il rentre dans son match avec une présence incontournable sur les deux paniers. Trop haut et bien placé, il enchaîne un putback et un alley-oop avant de rentrer un tir primé sur un pick-and-pop avec Rudy Demahis-Ballou. A l’instar de son turnaround jump shot avec la faute de Patrick Baldwin Jr. dans le corner droit, il est tout simplement indéfendable et reste intraitable sur la ligne. Il termine la mi-temps avec 14 points, 5 rebonds et 4 contres et la France pointe à +5 dans son sillage.

Les US reviennent des vestiaires avec plus d’intensité et Kenneth Lofton Jr. enfonce un peu le numéro 32 tricolore à l’expérience avec sa morphologie bien différente (2m01 pour 125kg). En attaque aussi, chaque panier est difficile et Chet Holmgren commet deux fautes consécutives pour lui montrer qu’il ne se laissera pas faire. On rentre alors dans un vrai combat physique qui prépare Victor avant de découvrir l’EuroLeague la saison prochaine. Mais même ciblé, il force les Américains à s’écarter du cercle avec sa présence stratégique à l’intérieur et ses longs bras pour bâcher tout ce qui bouge. Un peu reposé à l’approche du dernier quart-temps, il prend à son tour deux fautes sur sa match-up de la soirée et doit quitter les siens avec 4 fautes personnelles et 6 minutes 19 à jouer. Son retour sera bref avec une cinquième faute un peu sévère sifflée à peine une minute après son retour et synonyme d’exclusion. La frustration est réelle, d’autant que KLJ en profitera pour verrouiller le succès en bumpant tout le monde pour se faire sa place dessous. Les Bleuets passeront tout près de l’exploit (83-81) mais on peut dire sans se tromper que Wembanyama a bien fait la meilleure impression dans cette finale. Il finit avec une performance lunaire de 22 pions, 8 rebonds, 8 blocks en 27 minutes contre 10 points, 5 assists et 2 rebonds pour Chet Holmgren. Ces deux-là seront amenés à se recroiser de nombreuses fois dans leur carrière et Vic a posé les bases en finissant aussi avec la meilleure évaluation du match (30). Il faudra se contenter de la médaille d’argent cette fois-ci mais nul doute qu’il aura l’occasion de prendre sa revanche.

A battle from start to finish 😤@usabjnt and @ffbasketball provided one of the greatest #FIBAU19 Finals in recent history 👏

83-81 the final score. 🇺🇸 are going home as world champions 🥇 pic.twitter.com/wwjYo6r4Yb

— FIBA (@FIBA) July 11, 2021

Même pas certain de participer à la compétition avec les U19 il n’y a pas si longtemps, Victor Wembanyama a été largement à la hauteur de l’événement. Pendant une semaine et demie, il a pu montrer tout son potentiel face à des joueurs plus âgés. Avec un tout petit peu plus de réussite ou un arbitrage plus clément, il aurait même pu offrir son premier titre mondial à la France dans cette catégorie d’âge. Mais à 17 ans, Wemby a surtout prouvé que sa réputation de joueur générationnel n’était pas usurpée et que l’on tient bien avec lui un talent unique. Capable de stepback du parking ou de dominer sans partage sous l’arceau et adroit aux lancers-francs, il maîtrise déjà quelques moves qui pourraient vite le rendre inarrêtable en attaque. Défensivement, sa simple présence dans la raquette est une force de dissuasion avec son envergure et sa taille. Il termine avec 14 points (13è), 7,4 rebonds (10è), 5,7 contres (leader), 1,4 assist et 0,6 interception de moyenne pour 19,1 d’évaluation. Mieux encore, il a totalement assimilé et assumé son rôle en se comportant en véritable leader malgré son âge, sans jamais essayer de se cacher.

Pendant neuf jours, Victor Wembanyama a contré et dunké sur tout le monde, mais il a aussi continué d’emmagasiner une expérience cruciale pour continuer sa progression au niveau supérieur. Ce n’était pas parfait et il a vécu des petits moments de frustration, notamment avec les fautes. Il a aussi été bien secoué par moments face à des gabarits plus costauds que lui, mais c’est aussi le métier qui rentre. En tout cas une chose est sûre, parmi toutes les jeunes pépites présentes à Riga au mois de juillet, Victor a vraiment quelque chose de spécial. Il nous tarde déjà de voir la suite à Villeurbanne et en sélection, avant de viser plus loin.

Victor Wembanyama showed why he’s a future star during the #FIBAU19 World Cup 🏆 finishing 2nd with france! 🇫🇷🥈 The future is bright! 🌟 @ffbasketball pic.twitter.com/0JXfbAbbu7

— FIBA (@FIBA) July 13, 2021