Les 10 raisons qui expliquent en quoi ce France – Espagne en finale de l’EuroBasket 2022 est absolument immanquable

Le 18 sept. 2022 à 12:34 par Giovanni Marriette

Fans français 18 septembre 2022
Source image : FIBA

On l’a dit, on l’a redit et, spoiler, on va le redire : VOUS. NE. DEVEZ. ABSOLUMENT. PAS. RATER. LA FINALE DE L’EURO CE SOIR ENTRE LA FRANCE ET L’ESPAGNE. Pourquoi ? “Bah moi j’vais vous l’dire”, alors sortez les calepins.

Pour la rivalité entre ces deux équipes

Certains voisins espagnols ont beau nous faire croire que ce n’est pas forcément le cas pour eux, mais la rivalité entre nos deux nations existe bel et bien au basket, et elle est même devenue explosive depuis une bonne dizaines d’années. On vous l’explique en détail ici, mais sachez par exemple que cette finale est le remake de celle de l’Euro 2011, que les Espagnols nous ont battu en 2011 justement, puis en 2012, en 2015 et en 2016 dans une compétition internationale, alors que les Bleus ont matraqué la Roja en 2013 et en 2014. Pour épicer le tout ? De nombreuses échauffourées, coups bas et autres regards inquisiteurs, tout au long de onze années de joies, de peines, de larmes de bonheur et de désespoir. France – Espagne est une VRAIE rivalité, et les voir s’affronter de nouveau en finale d’une grande compétition attise la motivation des uns et des autres, et représente une bénédiction pour la promotion de notre sport favori.

Parce qu’il y a un titre européen en jeu, sans blague

Il ne faudrait pas l’oublier, mais ce soir se joue le titre européen suprême, et par conséquent c’est à un summum basketballistique auquel on doit s’attendre. Les individualités évidemment, parmi les meilleures au monde, tout du moins dans le basket FIBA, mais aussi deux équipes avec à leur tête des tacticiens qui ont fait leurs preuves depuis bien longtemps déjà. Sergio Scariolo, coach de la Roja, peut par exemple être cité parmi les plus grands coachs FIBA de l’histoire du basket, alors que Vincent Collet n’en est finalement pas bien loin d’un pur point de vue palmarès avec l’équipe nationale. Avis aux amateurs vous ne verrez rien de plus sérieux sur un parquet avant un bon bout de temps, et si vous aimez le basket tout autre choix que de se poser devant la téloche à 20h30 serait totalement incompréhensible. C’est la couronne européenne qui se joue là, des Espagnols qui courent après le trophée depuis 2015, des Français qui ne pensent qu’à ce doublé depuis 2013, là ça ne rigole plus du tout.

Parce que les Bleus et la génération 92 peuvent mettre le couvercle sur trois années incroyables

On a beaucoup parlé dans les années 2010 des accomplissements de la génération Parker, lequel a su avec ses potos Ronny Turiaf, Boris Diaw, Mickael Gelabale ou Flo Pietrus amasser les médailles comme jamais la France du basket ne l’avait fait avant eux. Après les derniers souffles de la bande en 2016 à Rio, on prédisait mille misères à la next gen, pas qu’elle eut été moins méritante hein, mais disons qu’il apparaissait alors compliqué de reprendre le flambeau tout en gardant le même rythme victorieux. Six ans plus tard ? On peur dire que Rudy Gobert et Evan Fournier, la génération 92 comme on les appelle parfois, a su tirer profit de l’expérience acquise auprès des anciens pour reprendre le travail là où il avait été mis en sommeil. Résultat des courses, les Bleus tenteront ce soir d’ajouter à leur CV une troisième médaille de suite après le bronze du Mondial 2019 et l’argent olympique l’été dernier, en espérant évidemment varier le métal si vous voyez de quoi on veut parler. Evan et Rudy, deux co-capitaines en 2022 qui ont donc su se parer de ce très lourd héritage pour garder la France tout en haut du gotha mondial, et qui valideront de manière exceptionnelle leur prise de pouvoir en cas de victoire ce soir. Et ça, il fallait être très fort pour y parvenir.

Parce que PSG – OL… c’est quatre fois par an

Ce soir à 20h45 et dans le cadre de la huitième journée de Ligain, le Paris Saint-Germain accueillera l’Olympique Lyonnais. A moins que votre fils joue ce match et on comprendrait alors votre choix, aucune raison de mater du foot plutôt que du basket. La raison principale ? C’est que des PSG – OL, déjà, vous en bouffez tous les ans entre deux et quatre fois par saison. Puis très entre nous, entre un match qui a une chance sur deux de terminer à 0-0 entre deux siestes et un autre lors duquel des dizaines de scénarios peuvent arriver et lors duquel, également, des legacy se construisent et se défont, autant privilégier une tranche de jambon lyophilisé à un Poulet de Bresse AOP trempé dans sa sauce aux morilles.

Parce que le basket français a BESOIN que les gens soient devant le match

Ce soir la finale de l’Euro passera en clair et en direct, à 20h30 sur M6. Assez rare pour être signalé, nous qui devons régulièrement passer par divers stratagèmes pour pouvoir mater du basket peinard. L’occasion de vous rappeler qu’il faut continuer à pousser dans ce sens, faire en sorte à notre petit niveau que le basket soit de plus en plus visible par le plus de monde possible, des jeunes aux vieux, des filles aux garçons, et que, pour les joueurs, ce genre de changement passe par des exploits lors du peu de visibilité offert à notre sport. En clair ? Tous devant la télé ce soir, on fait péter des records d’audimat et, par pitié, oubliez un peu Malcolm sur Gulli, on vous rappelle que cette série passe tous les jours sur toutes les chaines et à toutes les heures depuis vingt ans. Bonus track ? Le match sera évidemment commenté en direct sir la chaine YouTube de TrashTalk, avec un combo très excitant entre les images de votre télé et le son de votre PC.

Parce que Terry Tarpey

Terry Tarpey vous connaissez ? Non ? Normal, enfin de moins en moins normal tout de même. Franco-Américain et dernier arrivé dans le groupe de Vincent Collet, l’arrière du Mans a vu son rôle grandir à vitesse grand T depuis quelques semaines, au point d’être aujourd’hui le titulaire des Bleus au poste 2. Défenseur ultime et parfois très utile en attaque, TTIII a conquis la France du basket en deux temps et trois interceptions, si bien qu’il est aujourd’hui le joueur… dont le maillot se vend le plus en France ! Au delà de la success story incroyable vous découvrirez ce soir un joueur sur tous fronts et facteur X potentiel d’une finale européenne, quelle histoire, vraiment, et porter aux nues le discret Terry nous permet également d’en placer une pour tous nos héros du jour. Du pitbull inusable Andrew Albicy à la tour de contrôle Moustapha Fall, du 3 and D essentiel Timothe Luwawu-Cabarrot au joker de luxe Amath M’Baye, du clutchissime Thomas Heurtel à l’incroyable MIP Guerschon Yabusele, des co-capitaines Evan Fournier et Rudy Gobert à Théo Maledon ou encore de Vincent Poirier et sa bebar à Elie Okobo et sa patte gauche. Sans oublier Vincent Collet et son palmarès de gredin, ni tout son staff dont un Lolo Foirest qui fête aujourd’hui ses 49 ans et qui se boufferait bien une pièce montée pleine d’or ce soir. Bref, parce que Terry Tarpey, mais parce que tous ces gars, aussi.

Parce qu’on peut faire chialer Rudy Fernandez

On ne va pas se mentir, si Rudy Fernandez est l’un des plus grands joueurs FIBA de l’histoire du haut de ses 37 ans et de ses multiples accomplissements, c’est également une vermine comme on en n’a connu que très peu. Des coups bas en veux-tu en voilà, des simulations à rendre jalouses des acteurs et actrices porno, des shoots assassins contre la France, aussi, et une centaine – des milliers même – de raisons de vouloir encastrer la télé à chaque fois que Rodolfo passe à l’écran. Le scénario parfait ce soir ? Une faute bien virile du bœuf Guerschon pour couper une contre-attaque de Rudy, le voir grimacer avant de se relever et de louper le tir de la gagne pour finir sa soirée en chouinant sur le banc, seul car personne ne l’aime. On est un peu extrêmes hein, mais avec tout le mal que Rudy nous a fait depuis plus de dix ans, le retour de karma n’ne serait que plus logique. Attention hein, ça n’empêche pas de dire qu’il est très, très, très fort, on dit juste qu’on le déteste encore plus fort.

Parce que TrashTalk sera aux commentaires, en direct, pour l’histoire

On en parlait un peu plus haut, ce soir TrashTalk sera donc aux commentaires de cette finale de l’Euro. Un canapé qui commence à avoir fait ses preuves en matière de soirées dantesques, un canapé qui a connu les victoires des Bleus face à Team USA en 2019 et 2021, qui a connu le contre de Nicolas Batum à Tokyo, sans parler des lives nocturnes qui se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une centaine de mains. 18 000 personnes en live pour le match face à l’Italie, des records qui devraient tomber ce soir et, cerise sur le gâteau du moins on l’espère, vivre un titre de champions d’Europe en direct, ensemble, le genre de souvenir qui reste gravé toute une vie. Alors… on fait péter le record ce soir ?

Parce que le basket c’est la vie, et que cet Euro nous l’a encore prouvé

Si vous avez vécu avec nous cet EuroBasket 2022, vous ne pouvez PAS dire que ce sport n’est pas merveilleux. Le scénario du huitième de finale de l’Équipe de France face à la Turquie, celui du quart de finale face à l’Italie, les nombreuses surprises et belles histoires de la compétition (éliminations des stars Giannis Antetokounmpo, Nikola Jokic et Luka Doncic, le parcours de l’Allemagne, de la Pologne…), tout ça mêlé fait que ces vingt jours de compétition nous ont mis dans tous nos états, et on en a d’ailleurs gratté un cri du cœur mercredi soir. Car cette finale n’est pas arrivée par hasard, parce qu’il a fallu passer par des chemins incroyablement étroits pour y parvenir, parce que le basket c’est la vie, et parce que cet Euro nous l’a encore prouvé.

Parce que ça coule de source

Et puis… merde, si vous avez besoin d’explications pour mater un France – Espagne en finale de l’EuroBasket, changez de sport. On parle d’un sommet absolu, l’alignement total des planètes, avec un enjeu historique, national, d’intérêt public et pour les générations futures. Franchement… il vous faut quoi d’autre ?!?