Le récap de la nuit pour les flemmards : magnifiques perfs de Kelly Olynyk et Mason Plumlee, avec ou sans alcool au petit dej

Le 26 juil. 2020 à 07:23 par Giovanni Marriette

Harold
Source image : knowyourmeme.com

La NBA a donc repris ses marques mercredi, et s’il faudra quelques temps pour se faire à toutes ces nouveautés dues à la situation sanitaire, on a néanmoins pris un grand plaisir à se faire notre quatrième nuit blanche basket depuis le 11 mars dernier. T’as pas réussi à mettre le réveil ? Ce qui suit est pour toi, ne dis pas merci ça fait plaisir.

  • Lakers – Magic (récap juste ici) : une entame de rêve pour les Lakers, puis patatra tout s’écroule. “Tout” c’est Anthony Davis, qui se prend une fourchette après avoir lâché 9 points et 10 rebonds en 9 minutes, et qui ne remettra plus un pied sur le terrain. Résultat des courses Kyle Kuzma et Kentavious Caldwell-Pope sont possédés et ne ratent rien, l’écart grimpe comme du lierre et si le Magic reviendra en deuxième mi-temps ce sont bien LeBron et ses gars qui repartent avec une victoire dont tout le monde se fout. Indice pour la suite si vous faites partie du staff du Magic : tant que D.J. Augustin sera le meilleur marquer de l’équipe ce sera compliqué de gagner des matchs.
  • Bucks – Kings (récap juste ici) : la promenade du début de soirée. Non pas que les Kings aient étés mauvais hein, mais disons que quand tu ne défends pas contre la meilleure attaque de la ligue t’as quelques chances d’en prendre 200 et c’est à peu près ce qu’il s’est passé. 80 points encaissés à la mi-temps, tout le monde ou presque impliqué en attaque pour Milwaukee, et du côté des Kings un sourire notamment : celui qui a accompagné les débuts de De’Aaron Fox dans la bulle. mention spéciale également à ces messieurs Bazemore, Jeffries, Brewer, Jabari ou Buddy, alors que Giannis Antetokounmpo a pu compter sur les renforts des jeunes prospects Kyle Korver et Brook Lopez.
  • Heat – Jazz (récap juste ici) : on parlait un peu plus haut du leadership de D.J. Augustin ? Même délire à Miami puisque c’est sur les épaules sales de Kelly Olynyk que le Heat a du s’accrocher, difficile dans ces cas-là de lutter. Tyler Herro a beau avoir également réussi à faire oublier les absences de Jimmy Butler et Bam Adebayo (au contraire de Nunn et Dragic), ce fut un peu court face au Jazz d’un trio Gobert/Clarkson/Conley bien inspiré.
  • Nets – Spurs (récap juste ici) : pas forcément le duel le plus attendu mais 48 minutes fort agréables à défaut d’avoir été formidables. Caris LeVert a cartonné, Derrick White a été bon, Timothé Luwawu est encore déréglé, Jakob Poeltl et Drew Eubanks ont de bonnes gueules de vigiles de supermarchés, Rodions Kurucs et Lonnie Walker ont parfois régalé et Jamal Crawford nous a manqué. Voilà. Ah oui, les Nets ont gagné, au cas où ça intéresse certains.
  • Clippers – Wizards (récap juste ici) : les Clippers ont failli passer à la moulinette. Absolument personne n’en aurait rien eu à foutre d’ailleurs, sauf les Clipps eux-mêmes dont l’honneur a finalement servi de go-to-guy. Victoire sur le fil pour eux, pas grâce à un énorme Kawhi (3/16 au tir) mais plutôt à leur profondeur de banc. Allez, next.
  • Nuggets – Pelicans : pas de Zion Williamson, ça on le savait, mais pas de Brandon Ingram non plus, et quand vos deux joueurs les plus dominants sont absents ça commence peut-être à faire beaucoup face à une équipe aussi forte que les Nuggets, même en prépa. Les stars d’un soir Nickeil Alexander-Walker, Jaxson Hayes, Zylan Cheatham (qui ?) ou Frank Jackson ont bien tenté de faire le max, mais en face ça joue un minimum, toujours en mode tall-ball (Millsap out, Craig in). Bol Bol a pris autant de tirs que Kobe un soir de fête, Jokic a fait du Jokic et le duo Troy Daniels/Mason Plumlee a géré les affaires courantes. Vous savez quoi ? Quand on relit bien cette dernière phrase et bien on a bien envie d’aller se recoucher et c’est d’ailleurs ce qu’on va faire. Allez, zou.
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Voilà voilà, comme dirait le meilleur d’entre nous, et nous on se retrouve – déjà – ce soir à partir de 18h pour vivre de nouvelles aventures dans le monde merveilleux de Mickey. Vida loca, un peu.