Brad Miller, l’homme qui avait failli perdre la vie sur une droite du Shaq en 2002

Le 12 avr. 2016 à 18:42 par Yohan

Brad Miller - Shaq

Retraité depuis 4 ans, Brad Miller fête aujourd’hui ses 40 ans. Le pivot des Bulls, Pacers et Kings entre autres a été élu 2 fois All-Star sans même être drafté, seul joueur à réussir cet exploit en compagnie de John Starks et Ben Wallace. Réputé pour son shoot mi-distance et son habilité à la passe, son fait d’arme le plus connu reste probablement son accrochage avec le Shaq.

Nous sommes en 2002, le 12 janvier. Les Bulls, toujours en reconstruction après la retraite de Jordan, reçoivent les Lakers de Shaq et Kobe. Ces mecs-là marchent sur la NBA et sont en quête de three-peat. Shaq est plus dominant que jamais : MVP 2000, MVP des Finales 2000 et 2001. Il est inarrêtable et surtout injouable au poste. Dès qu’il reçoit la balle en position, vous pouviez déjà commencer à faire la remise en jeu. Alors les défenses s’adaptent et utilisent son point faible : les lancers francs. Shaq a la balle au poste ? Faute. Il faut le faire le plus rapidement possible. Et surtout le plus fort possible, car lui taper sur les bras ne suffit pas à arrêter le “Diesel”. C’est là que débarque la création du Hack-a-Shaq. Ce soir-là, il a donc Brad Miller, Tyson Chandler et surtout Charles Oakley comme adversaires. Le dernier cité est peut-être à la toute fin de sa carrière, mais mettre des coups ça ne se perd pas. Le plan des Bulls est donc mis a exécution, et après 33 minutes de jeu, le Shaq est déjà à 18 lancers francs tentés. A 2:47 de la fin du match, le pivot californien est victime d’une énième faute du duo Miller-Oakley et il pète alors un plomb. Shaq attaque Brad Miller – par derrière, on l’a connu plus brave -, son premier coup de poing est manqué et c’est tant mieux, car il aurait pu faire de sacré dégâts. La bête est énervée et il devient compliqué de la contrôler. Miller sprinte se mettre à l’abri au vestiaire, sans son maillot, arraché par le monstre des Lakers.

Interrogé après le match, Brad Miller s’en tire plutôt bien, et il en est lui même bien conscient, comme rapporté à l’époque sur ESPN:

Je suis chanceux d’avoir bougé la tête à la dernière seconde sans aucune raison. N’importe quelle personne qui vient à vous par derrière, il faut s’en préoccuper. J’étais content qu’on ait pris Oakley pendant l’été, je savais que si j’étais impliqué dans quelque chose de ce genre, il assurerait mes arrières.

En effet chaque barfight à proximité de Charles Oakley, il n’hésitait pas à rentrer dedans. Il a d’ailleurs été suspendu après cette incident, l’arbitre Danny Crawford estimant que l’intérieur des Bulls avait rejoint le combat comme participant, et pas comme pacificateur. Shaquille O’Neal resta lui dans le silence, mais prouva une nouvelle fois que sous son apparence de blagueur et de gros nounours, il n’avait rien d’un joueur soft. N’est-ce pas Charles Barkley ?

Brad Miller devrait fêter ses 40 ans comme il se doit, avec un bon barbecue et son équipe de 2002. Si Artest et Oakley se chargeront des bières, on sait que Fred Hoiberg pourra s’occuper des glaçons. Happy Birthday, et content de t’avoir encore en vie, Brad.

Souvenirs, souvenirs…

Source image : YouTube


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