Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Nuggets : au Scrabble, son nom vaut 954 points

Le 01 juin 2016 à 20:50 par Bastien Fontanieu

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction Denver.

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Nuggets, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – Tony Battie

  • Draft : 1997
  • Place : 5ème
  • Statistiques en carrière à Denver : 8,4 points, 5,4 rebonds et 0,9 passes
  • Gros clients choisis après lui : Tracy McGrady, Bobby Jackson, Ron Mercer, Stephen Jackson

On l’a apprécié en tant que vétéran, sur sa fin de carrière, mais un cinquième choix de Draft qui n’a jamais dépassé les 9 points de moyenne…? On va faire simple et vous raconter l’aventure accélérée de Battie, vous nous dites si vous voyez un thème récurrent. Débarque à Denver, transféré aux Lakers, qui le transfèrent à Boston. Débarque à Boston, transféré à Cleveland. Débarque à Cleveland, transféré à Orlando. Débarque à Orlando, transféré à New Jersey. Généralement, quand on vous envoie à droite puis à gauche, c’est pas parce que vous êtes une pièce indispensable…

# 2 – James Ray

In 1980, James Ray, under the guidance of Jacksonville coach Tates Locke, was a first-round draft pick of the Nuggets.

  • Draft : 1980
  • Place : 5ème
  • Statistiques en carrière à Denver : 3,2 points, 2,2 rebonds et 0,7 passes
  • Gros clients choisis après lui : Kiki Vandeweghe, Rick Mahorn, Andrew Toney, Darrell Griffith

On ne va pas tourner 3 ans autour du pot, surtout que c’est le nombre de saisons passées par Ray en NBA avant de déménager vers l’Italie. Là on est sur du dossier XXL, sachant qu’il a marqué moins de points en carrière (334) que LeBron n’en a marqué… sur ces Playoffs avant la Finale (344). Difficile de pouvoir donner autre chose que des mouchoirs aux Nuggets, surtout quand on voit les copains pris après lui. On notera quand même qu’il a enchaîné l’Italie avec l’Espagne et la Turquie : des soucis pulmonaires inquiétants, mais aujourd’hui sous contrôle.

# 1 – Nikoloz Tskitichvili

  • Draft : 2002
  • Place : 5ème
  • Statistiques en carrière à Denver : 3,2 points, 1,9 rebonds et 0,7 passes
  • Gros clients choisis après lui : Amar’e Stoudemire, Carlos Boozer, Caron Butler, Tayshaun Prince

Il faut savoir que Niko n’a pas que sa place dans ce département, il a carrément son fauteuil réservé dans le classement de tous les temps…! Victime de la mode qui consistait à choisir du jeune européen aux bonnes mains (merci Dirk), le nom le plus kiffant à prononcer de ces 20 dernières années n’a tout simplement rien fait en NBA et a ensuite voyagé le reste de sa carrière. Vous voulez une preuve ? Très bien. Depuis 2005, il y a donc eu 11 années à vivre et Nikoloz a eu… 13 clubs différents, que ce soit en Europe, au Moyen-Orient, aux Etats-Unis ou sur Pluton. Une légende vivante, qui rend malheureusement Zaza Pachulia furieux chaque fois qu’on lui parle de Géorgie.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, mais dans la cité du Colorado, personne ne touchera le trône de Tskitichvili. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image : Bleacher Report – TrashTalk


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