La course aux étoiles, version Conférence Est : qui est bien parti pour devenir All-Star pour la première fois en 2021 ?

Le 22 janv. 2021 à 16:43 par Nicolas Meichel

Jaylen Brown 31 décembre 2020
Source image : NBA League Pass

Nous sommes le 22 janvier, pile-poil un mois après l’ouverture de la saison 2020-21. Et après un mois de compétition, on peut commencer à faire des petits bilans, notamment sur les performances individuelles des joueurs. Le 22 décembre dernier, on avait sorti une liste de 15 mecs pouvant potentiellement devenir All-Star cette saison. C’est l’heure de voir quels joueurs répondent à nos attentes (ou quels joueurs nous surprennent), en commençant par le Top 5 de la Conférence Est. 

Jaylen Brown (Celtics)

Stats : 25,8 points (51,8% au tir, 39,5% du parking, 77% aux lancers francs), 5,8 rebonds, 3,8 passes, 1,5 interception

Impossible de ne pas débuter avec Jaylen Brown. Déjà très solide l’an dernier, l’autre Jay de Boston a encore franchi un gros palier cette année, à tel point que certains se demandaient en tout début de saison si ce n’était pas lui le meilleur joueur des Celtics. De plus en plus fort offensivement, en progrès dans le playmaking et véritable two-way player, Brown coche vraiment toutes les cases. Il a notamment marqué les esprits avec sa pointe à 42 pions face aux Grizzlies fin décembre, mais c’est surtout sa régularité qui est intéressante. Aux côtés de Jayson Tatum, actuellement dans le protocole COVID, Brown est la grande raison qui explique pourquoi Boston est aujourd’hui deuxième de l’Est (bilan de huit victoires et cinq défaites) malgré quelques inquiétudes liées au départ de Gordon Hayward et l’absence de Kemba Walker.

Malcolm Brogdon (Pacers)

Stats : 22,5 points (46,7% au tir, 42,4% du parking, 89,7% aux lancers francs), 3,9 rebonds, 7,3 passes, 1,7 interception

Trop propre, trop solide, trop précieux. Si l’intérieur des Pacers Domantas Sabonis domine dans les raquettes, Malcolm Brogdon fait lui un boulot remarquable à la mène. On n’est pas surpris, car on connaît les qualités du bonhomme, mais le meneur d’Indiana a réalisé un premier mois de très haute facture. Sous les ordres du nouveau coach Nate Bjorkgren, Malcolm a fait un vrai jump au scoring par rapport à sa première saison dans l’Indiana (16,5 points l’an passé à 43,8% dont 32,6% de loin), tout ça en continuant de bien faire jouer les copains et en limitant remarquablement les déchets (seulement 1,7 perte de balle par match). Bref, un roc des deux côtés du terrain, qui mène ses Pacers vers le Top 4 de l’Est (bilan de huit victoires et six défaites). On appelle ça une campagne calibre All-Star.

Zach LaVine (Bulls)

Stats : 27,8 points (49,8% au tir, 38,7% du parking, 86,2% aux lancers francs), 4,8 rebonds, 5,3 passes, 1,4 interception

Les années passent, et Zach LaVine continue de monter. L’arrière des Bulls sort actuellement ses meilleurs chiffres en carrière au scoring et à la passe, et il n’a jamais shooté avec une telle efficacité. À l’heure de ces lignes, il est tout simplement le cinquième meilleur scoreur de toute la NBA derrière Bradley Beal, Kevin Durant, Stephen Curry et Damian Lillard. Pas mal comme compagnie hein. LaVine a dépassé la barre des 30 points à sept reprises en l’espace d’un mois, avec notamment un pic à 45 unités face aux Clippers. Est-ce que ça peut suffire pour enfin obtenir le statut All-Star ? Cela dépendra sûrement du bilan des Bulls. Souvent pénalisé par les résultats en carton de Chicago, LaVine évolue cette année dans une équipe un peu plus performante (bilan de six victoires et huit défaites) et surtout sous les ordres d’un vrai coach.

Julius Randle (Knicks)

Stats : 22,4 points (47,9% au tir, 35,9% du parking, 78,6% aux lancers francs), 11,4 rebonds, 6,3 passes

Les Knicks surprennent, les Knicks gagnent plus de matchs que prévu et après un mois de compétition, les Knicks sont tout simplement sixièmes de la Conférence Est avec un bilan à l’équilibre (huit victoires, huit défaites). L’arrivée du nouveau coach Tom Thibodeau a apporté une structure à cette équipe, structure dans laquelle Julius Randle régale. On ne sait pas ce que Thibs a dit à Julius avant la saison mais l’intérieur cartonne comme jamais. Il score, il prend du rebond et il fait même jouer ses coéquipiers, lui qui a pris l’habitude de flirter avec le triple-double soir après soir. Autrement dit, Randle symbolise bien le petit renouveau de la franchise de Big Apple cette saison. La belle histoire !

Jerami Grant (Pistons) / Collin Sexton (Cavaliers)

Stats Grant : 25,4 points (47,3% au tir, 38,9% du parking, 86,3% aux lancers francs), 6,1 rebonds, 2,6 passes, 1,3 contre

Stats Sexton : 27,0 points (53,4% au tir, 50% du parking, 77,3% aux lancers francs), 2,4 rebonds, 3,7 passes

Petit débat au sein de la rédac sur l’identité du cinquième homme. Arrivé à Detroit en provenance de Denver, Jerami Grant possède de gros arguments individuels, lui qui profite d’un rôle bien plus élargi en attaque pour doubler ses chiffres au scoring par rapport à la saison dernière. Surtout réputé pour sa défense et ses qualités athlétiques, Grant voulait plus de responsabilités offensives, et il les assume clairement, en mode MIP. Seul problème, et il est de taille, il évolue au sein de la pire équipe de l’Est (trois victoires, onze défaites pour Detroit). Collin Sexton, lui, aide les Cavaliers à gagner des matchs, et ce n’est pas le Big Three des Nets qui dira le contraire après son explosion de mercredi. Si Cleveland possède aujourd’hui un bilan à l’équilibre (sept victoires, sept défaites), c’est notamment grâce à la grosse production du meneur au scoring. Petit bémol tout de même dans son dossier, le nombre de matchs ratés, avec cinq absences au total (bobo à la cheville) en 14 rencontres.

Voilà pour notre petit Top 5 (enfin Top 6 du coup) des mecs qui pourraient gagner une étoile sur leur CV en 2021. Vous pensez à quelqu’un d’autre ? Genre Tobias Harris des Sixers peut-être ? Ça se défend, et ça tombe bien, on est là pour débattre. Alors si vous voulez jouer l’avocat d’un mec que vous considérez comme oublié, c’est maintenant.