Joel Embiid vs Karl-Anthony Towns : ça se termine sur Insta, le niveau d’irrespect atteint la barre des 500

Le 31 oct. 2019 à 08:00 par Bastien Fontanieu

Joel Embiid
Source image : Instagram

Comme certains l’ont peut-être compris, il y a par ici une certaine appréciation pour tout ce qui est de l’art du trashtalking. Et cette nuit ? Après le fight entre Joel Embiid et Karl-Anthony Towns, on a atteint un niveau assez incroyable entre les deux intérieurs, sur les réseaux sociaux.

Au moment où ces lignes sont écrites, il y a de bonnes chances pour que, de Minnesota à Philadelphie, les hauts placés des Wolves et des Sixers veuillent confisquer les téléphones de leurs stars. On en est là, on en est arrivés à ce point-là, tant KAT et Embiid sont montés dans leurs tours cette nuit. Depuis quelques temps déjà, on savait que l’animosité était réelle entre les deux hommes. Le monstre de Philly avait donné le ton il y a deux ans, en décembre 2017, lorsque son équipe s’était imposée à Minneapolis avec une bonne petite perf du pivot, face à un autre poids lourd à son poste. Un match ponctué par le post Instagram suivant, brûlant déjà Towns (ou le chat “KAT” comme nombreux le savent) dans son estime.

 

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Euro stepping our way through Minnesota and we ended up raising the cat last night #TheProcess

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On a eurosteppé Minnesota et on en a profité pour dresser le chat hier soir #TheProcess

Cela chauffait déjà bien comme il faut, et c’était il y a donc deux ans. En réponse à ce premier post, KAT avait alors répondu que la légende de ce post était aussi moche que la qualité de la photo, ce à quoi Embiid avait répondu que la qualité de cette photo était meilleure que sa défense. Boom. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, enfin pensait-on. Cette nuit, retrouvailles à Philadelphie avec deux phénomènes qui veulent montrer qui est le patron, et la baston prend place. Bim, bam, boom, Joel et Charles-Antoine s’envoient des mandales, expulsion du match et pas de n’importe quelle manière. En se dirigeant vers le vestiaire, Embiid a même droit à un petit coucou des parents de Towns, qui ne veulent pas voir ce genre de goujat maltraiter leur fiston. On est, dès lors, dans une autre stratosphère en terme de haine envers l’un et l’autre.

Karl’s parents reprimanding jojo as he exits the tunnel. #Tellemmama pic.twitter.com/x5VHcQyMRT

— Cole Aldrich (@colea45) October 31, 2019

Mais si vous pensiez qu’on allait s’arrêter là ? Vous avez tout faux ! En sortie de match, donc longtemps après le buzzer final, c’est l’heure de prendre son smartphone, activer le mode kérosène et foutre le feu complet à la planète basket. Le premier à dégainer se nomme évidemment Joel, une première danse qui va séduire l’ami Towns. Deux posts qui se suivent coup pour coup, on vous laisse apprécier ces merveilles.

 

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I aIN’t nO BiTcH RaiSeD ARoUnD LiOnS 🧢🧢🧢🧢🧢🧢 🤡🤡🤡🤡🤡🤡 #BitchTalk

Une publication partagée par Karl-Anthony Towns (@karltowns) le

Belle victoire collective !! J’ai été élevé parmi les lions et un chaton s’en est pris à moi ce soir lol Jimmy Butler ça m’a manqué de faire partie des remplaçants… Même sa mère a fait des doigts d’honneur envers moi. C’est ce qu’on appelle du VRAI PLACEMENT IMMOBILIER #SoiréeBaston #JeSuisPasUneSalope

jE sUiS pAs UnE sAlOpE éLeVéE pArMiS LeS LiOnS #ParoleDeSalope

Pour ceux qui se posent la question, en terme de référence, le third stringers d’Embiid (qu’on a traduit par remplaçants) est un évident clin d’oeil au fameux entraînement chez les Wolves durant lequel Jimmy Butler avait écrasé les titulaires avant d’être transféré à Philadelphie. Frustré dans le Minnesota, Butler avait raconté suite à cet incident qu’il avait joué avec les… third stringers, une belle métaphore réutilisée ici par Embiid, sans parler de celle de l’immobilier que tout le monde connaît en rapport avec Andre Drummond. En réponse, Towns a donc pris son phone et utilisé la merveilleuse méthode Bob l’éponge, à base de majuscules et de minuscules. Avec quelques émojis de clown et la photo légendaire de Joel qui craque après le shoot de Kawhi Leonard lors des derniers Playoffs, l’affaire est jouée. Mais c’était… mal connaître le pivot des Sixers, qui a en fait décidé de défoncer les barrières du respect à coup de pompes. Joel a, en effet, répondu au post de KAT sur son propre compte Instagram, sauf que la réponse a apparemment été supprimée, donc Embiid ne s’est pas gêné et a partagé sa prose sur tous les réseaux. Attention, ça pique.

That tough guy act ain’t cutting it …. you know what you are.. you know what you’ve always been>>> A PUSSY (SAY IT LOUDER FOR PEOPLE IN THE BACK) Been kicking your ass and pretty please make the playoffs before you talk. It’s a known thing that I OWN YOU. @KarlTowns pic.twitter.com/Izqwk3pEnM

— Joel Embiid (@JoelEmbiid) October 31, 2019

Joel Embiid

Cette attitude de mec dur, ça va pas le faire… Tu sais très bien qui tu es… Tu sais très bien qui tu as toujours été >>> UNE MAUVIETTE (DITES LE FORT POUR CEUX QUI N’ENTEND PAS AU FOND). Je t’ai botté le cul et je t’en supplie qualifie-toi en Playoffs avant de parler. C’est un fait avéré que JE TE POSSÈDE @KarlTowns

Imaginez quelqu’un qui parle après une défaite de 20 points. C’est dur à voir hein lol. Vas-y, utilise une photo de moi tenant à coeur après une défaite au SECOND TOUR DES PLAYOFFS. Oh, attends, oui c’est ça tu ne sais pas ce que c’est puisque tu n’y es jamais allé, tu ne sais pas à quoi ça ressemble. Le mec a enfin gagné 3 matchs et il se met à parler, alors que je sais que tu parles pas. T’as été une mauviette toute ta vie. C’est pour ça que t’as été traité ainsi par tu sais qui. Je ne vais pas tout déballer sur toi mais je sais des choses sur toi. Ne te méprends pas, JE TE POSSÈDE.

Tu sais qui ? Coucou Jimmy Butler, dont on attend la réaction prochainement. La NBA se porte merveilleusement bien, on a notre premier moment #MercrediPanzani de la saison, et on pouvait difficilement demander mieux. Ah si, dernière chose : 20 mars 2020, Wolves versus Sixers dans le Minnesota. Préparez déjà le popcorn.