Luke Kennard a impressionné Stan Van Gundy cet été : un shoot soyeux mais quel temps de jeu pour le rookie ?

Le 20 août 2017 à 11:44 par Fantine

Luke Kennard
Source image : YouTube/Duke Basketball

Si le jeune Luke Kennard a été choisi en douzième position de la Draft par les Pistons devant le plus athlétique Donovan Mitchell, ce n’est pas pour rien. Le rookie est impressionnant et ça ne vient pas de nous, c’est Stan Van Gundy qui l’a dit. Après une bonne prestation en Summer League à Orlando, le gaucher peut espérer grapiller quelques minutes de temps de jeu cette saison. 

Peu nombreux sont les rookies qui parviennent à convaincre rapidement leur coach de l’impact qu’ils pourraient avoir chez les grands, mais Luke Kennard a l’air d’en faire partie. Formé à très bonne école à Duke, le gamin s’est rendu indispensable dans l’effectif de la légende Coach K la saison dernière en plantant plus de 19,5 points par match à presque 44% derrière l’arc – pour info, Stephen Curry tournait à 38,5% en dernière année de College Basketball. Réputé pour son potentiel offensif, ses qualités de playmaker comme il a parfois joué au poste 1, son adresse, son intelligence de jeu dans son placement et surtout sa mobilité pour un sniper qui ne se contente pas de poireauter en attendant son pote Spalding, Kennard a confirmé à Orlando. Pendant que Lonzo faisait le show à Vegas, c’est en Floride que Luke s’est illustré – lui qui n’a pas de problème de paternel… quoi que – et a même surpassé les attentes de son coach avec une excellente ligne de stats de 17,2 points, 4,2 rebonds, 2,5 assists à 48% du parking, tout en prouvant sa belle fluidité balle en main. Mais c’est surtout de l’autre côté du terrain que les performances du rookie ont été scrutées pour celui qui n’est pas vraiment rapide sur ses appuis. Si Stan Van Gundy avait des doutes concernant ses aptitudes défensives aussi à cause de sa carrure à la Tayshaun Prince, l’arrière a montré à Orlando que ce ne sont pas ses 92 kilos tout mouillés qui allaient lui gâcher son année rookie. A l’aise avec sa défense sur les ailes, Luke a rassuré les Pistons, et surtout son coach selon NBA.com, même si cela reste à approfondir :

“Luke a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui offensivement, si ce n’est plus dans sa capacité à partager le ballon. Il a vraiment ce sport dans le sang, en plus de son aptitude à shooter. […] Ce que je ne savais pas, c’est sa capacité à déplacer ses appuis défensivement. Il a montré qu’il pouvait tenir une position et être mobile sur ses appuis. Je n’avais pas un bon pressentiment pour cela au moment de la Draft, donc c’est bien.”

La question reste toujours la même pour les petits rookies : jouera ou jouera pas ? Si Stan Van Gundy fait son éloge actuellement, le coach reste un vieux de la vieille qui a souvent du mal à faire confiance à la relève. Le départ de Kentavious Caldwell-Pope pourrait donner à Kennard la possibilité d’intégrer la rotation des Pistons dès la saison prochaine s’il confirme au camp d’entrainement. Mais le joueur devra batailler : avec Avery Bradley comme titulaire, le jeune padawan sera aussi en concurrence avec Langston Galloway pouvant évoluer meneur mais aussi au poste 2, mais aussi Reggie Bullock. Si ces derniers ont plus d’expérience, le shoot de Kennard pourrait bien faire la différence dans la bataille du temps de jeu. Alors que la défense des Pistons était loin d’être catastrophique la saison dernière, c’est surtout offensivement que Motor City avait tendance à galérer. Si la bête offensive Dédé Drummond est toujours bien présente dans la peinture, le produit de Duke pourrait bénéficier du départ de KCP pour compléter le scoring depuis les ailes.

Luke Kennard en short sur les terrains cette saison ? C’est le plan pour la gâchette. Si sa patte gauche est déjà réputée, ce sont ses capacités défensives qui pourraient le contraindre à rejoindre le club des rookies du banc. En attendant, SVG a l’air content, et c’est suffisamment rare pour le souligner. 

Source texte : NBA


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