Les Celtics préparent une grosse offensive : Jimmy Butler, 1er choix de Draft, Gordon Hayward…

Le 17 juin 2017 à 03:41 par Bastien Fontanieu

Jimmy Butler
Source image : DefPen

La rumeur est tombée cette nuit concernant le transfert du 1er choix de Draft des Celtics aux Sixers. Un coup de tonnerre à confirmer, mais qui nous impose une question : en quoi cela arrangerait Boston ?

Ce sont les premières réactions qui ont été récupérées sur les réseaux sociaux, en apprenant que la maison verte pouvait se séparer de son précieux premier pick. Quelques fans du Massachusetts, anxieux, ne comprenant pas ce qui pouvait passer par la tête de Danny Ainge. Sauf que le boss de la franchise aux 17 titres a quelques bonnes années d’expérience dans son sac, des plans machiavéliques dans sa tête et une multitude d’options dans son bureau. En effet, avec un été déterminant à venir et de nombreux feux actuellement… verts, Ainge sait qu’il doit tirer un maximum de cette situation exceptionnelle. Voici donc les quelques axes à retenir, pour rejoindre le monde de Danny et aborder la Draft de jeudi prochain avec un peu plus de sérénité, si vous aimez les cornemuses et dormez près du TD Garden.

  • Aller chercher Jimmy Butler sur le marché des transferts

Est-ce qu’un “simple” 1er choix de Draft serait suffisant pour faire pencher les Bulls de leur côté et récupérer le All-Star dans le cadre d’un échange ? Difficile à croire. Le management de Chicago sait que la franchise verte souhaite les services du numéro 21, et par conséquent la demande sera probablement… gourmande. Sans casser le groupe actuellement en place du côté de Boston, une possibilité chez les Celtics serait de faire le deal avec les Sixers car les verts récupéreraient… Jahlil Okafor dans la soute, un joueur qui était – comme par hasard – scruté par les Bulls ces derniers mois. Venant de l’Illinois et ayant un avenir plus intéressant à créer dans une autre franchise, le pivot formé à Duke formerait un beau paquet cadeau à proposer à Chicago. Un troisième choix de Draft et petit Okafor en bonus, manque plus qu’un Jae Crowder sur le ruban et le tour pourrait être joué.

  • Accumuler d’autres picks pour rester agressif sur le marché

Si les Celtics sont déjà bien lotis pour cette Draft comme la prochaine, il n’y a rien de plus rassurant que d’avoir un maximum de flexibilité sur le marché. Oui, on mentionne la Draft 2018, car Boston aura encore droit au pick des Nets comme cadeau de fin d’année, comme si le vol régulier n’était déjà pas assez scandaleux ainsi. Réaliser le deal évoqué cette nuit avec les Sixers pourrait donc permettre aux Celtics de garder la main sur les prochaines cérémonies de la Draft, car en récupérant potentiellement le pick de Philadelphie de l’année prochaine et/ou celui des Lakers, la place de Danny Ainge sur le market serait celle du daron bien friqué. Et quand il faudra dégainer toutes les armes afin de négocier avec férocité, le boss du Massachusetts pourra toujours souffler en sachant que des jeunes seront formés pendant ces discussions.

  • Récupérer Josh Jackson tout en remplissant ses poches

Si Markelle Fultz a été évidemment mentionné comme un potentiel numéro 1 de la Draft 2017 en direction de Boston, difficile de croire que cette sélection est déjà actée et tamponnée dans les bureaux des Celtics. Il y a même un garçon assez talentueux qui pourrait prendre la place du meneur dans le coeur de Danny Ainge et Brad Stevens, il s’agit de Josh Jackson. Annoncé aux places 1 à 4 depuis des semaines, l’ailier est un freak qui séduit énormément les franchises et représenterait une addition excitante aux côtés de Jaylen Brown et ses potes. Le prendre en 1er choix de Draft ? Peut-être un poil trop haut sachant qu’il serait en duel avec Markelle Fultz. Mais le prendre en 3ème choix… tout en récupérant un cadeau supplémentaire venu de Philadelphie ? Voilà une option à envisager. Maintenant, ce type de coup de poker apporte aussi son lot de risques. Si les Lakers prennent Josh Jackson en 2ème choix de Draft… tu te retrouves sans Fultz, sans Jax, et la tête entre les jambes avec un ruisseau de larmes le long des joues. Il faut donc s’assurer que les Lakers ne vont pas faire de feinte, et demander aux Lakers de ne pas feinter les Celtics revient à demander à Draymond Green de se taire.

  • Libérer encore plus d’espace dans la masse salariale

Quelle est la différence entre sélectionner en 1ère place et sélectionner en 3ème place ? I y a deux spots qui les séparent, merci Michel, mais pas seulement. D’un point de vue financier, le salaire n’est pas le même pour ces rookies. Et quand on est dans la situation de Boston, avec un paquet de thunes à bientôt dépenser, limiter les frais peut s’avérer vital. Ainsi, choisir en troisième position permettrait aux Celtics d’économiser près de 1,4 million de dollars cet été, ce qui a l’air de représenter trois fois rien à première vue mais peut faire la différence dans différentes négociations. Comme celle avec… Gordon Hayward par exemple, qui sera sur le radar de Boston cet été et demandera un bon chèque afin de déménager. Ainsi, réaliser le deal avec les Sixers pourrait permettre aux verts d’aborder le mois de juillet avec encore plus de place dans la banque, tout en draftant un joueur de talent en bas du podium.

Les raisons expliquant ce potentiel choix des Celtics sont aussi nombreuses que complexes. Cependant, elles devraient exciter les fans de Boston plus qu’autre chose : Danny Ainge veut tout faire pour obtenir le plus de flexibilité possible, et donc la meilleure équipe possible.