Isaiah Thomas a rendu les Sixers fous : 37 points dont 13 dans le dernier quart, la bise du lutin !

Le 04 déc. 2016 à 05:33 par Bastien Fontanieu

Isaiah Thomas
Source image : Twiter

Dans un match extrêmement mal négocié par les Celtics mais qu’il fallait impérativement remporter, c’est le petit au bandeau épais et aux couilles larges qui a fait le job comme un grand : merci Isaiah !

On n’est pas passé loin du carton rouge dans le bureau de Brad Stevens, avec des joueurs qui en chiaient vraiment dès le début du match et surtout en première mi-temps, laissant une équipe de Philadelphie planter 53 points comme s’il s’agissait d’une évidence. Ah oui, on vous parle de Philadelphie… sans Embiid, le garçon ayant joué hier soir. C’est l’équipe Joelless qui était sur le parquet ce soir et faisait son boulot, abusant de la flemme des visiteurs et surtout du manque de punch venant de nombreux cadres, dont ceux du banc qui se faisaient manger tout cru par le second groupe de Brett Brown. Un scénario assez emmerdant, sachant que même si on sentait que Dario Saric allait bien devoir se calmer un jour ou l’autre, il pouvait clairement y avoir upset au cas où Boston ne sortait pas son mode Playoffs. Et plutôt que de l’activer ainsi, c’est plutôt le meneur All-Star qui appuiera sur le bon bouton, afin de devenir tout bonnement indéfendable.

Quand vous plantez 37 points en n’ayant pris que 19 tirs, vous savez que votre soirée personnelle était quasi-parfaite. Car en punissant en permanence le secteur intérieur local grâce à ses pénétrations assassines, et en prenant tout simplement feu dans le dernier quart, Thomas sauvait les siens d’une catastrophe XXL sachant que Boston n’a pas le temps et n’a plus le temps pour ce genre de connerie. Mais plus que dans le scoring, c’est dans l’attitude et cette envie de marcher sur autrui qu’Isaiah était sublime, du haut de ses trois pommes. Il fallait d’ailleurs qu’un leader de ce genre s’élève hier soir, car les Celtics jouaient au niveau de l’adversaire, ce qui n’est jamais une bonne chose à voir lorsqu’on est entraîneur. Stevens a donc pu quitter la Pennsylvanie avec de grosses bouffées de chaleur mais amoindries grâce aux exploits de son lutin, lui qui termina d’ailleurs la rencontre sur une isolation typique face à Dario Saric. Un petit ralentissement pour forcer l’hésitation, et boom coup de rein explosif pour se rendre à l’arceau en un rien de temps. Sans véritable contreur et sans joueur capable de prendre feu comme IT, les Sixers se sont inclinés malgré un beau combat bien géré : voilà aussi ce qui peut se passer, quand on ne possède toujours pas de All-Star.

On ne retiendra pas cette victoire parmi les plus classes de la saison des Celtics, mais dans un scénario dégueulasse et avec des joueurs qui semblaient particulièrement motivés, c’est le plus petit qui a montré la voie en retroussant ses manches. Il faut toujours faire confiance aux plus petits que soi, et Isaiah a prêché la bonne parole du money-time hier soir.