Derrick Rose voudrait finir sa carrière à New York : et avec ceci, un Mars et des genoux en titane ?

Le 04 déc. 2016 à 02:58 par Bastien Fontanieu

Source image : The Inscriber

Heureux et épanoui dans la Grosse Pomme actuellement, l’ex-meneur des Bulls se sent comme un poisson dans l’eau et veut prolonger ce sentiment le plus longtemps possible : va falloir croiser les doigts bien fort mon Dédé…

C’est une des belles histoires de ce début de saison, quand on se souvient encore des images qui entouraient Derrick il y a deux mois. Costard, gueule de trois kilomètres de long, Los Angeles, un sale procès à devoir régler de la meilleure façon possible afin d’aborder ensuite une nouvelle page de sa carrière sportive, on dirait pas comme ça mais ce n’était qu’il y a 8 semaines ! Depuis, le basket a repris et Rose a pu fermer quelques bouches en montrant qu’il avait encore tout ce qu’il fallait pour tenir le regard des autres meneurs du circuit, sa belle production ainsi que sa sérénité dans le money-time permettant aux Knicks de se voir idéalement en Playoffs d’ici quelques mois. Un petit paradis momentané qui nous réjouit forcément pour l’homme car c’est peu dire s’il est passé par un paquet d’emmerdes ces dernières années, mais qui mène forcément à une sorte de lévitation du présent. En effet, comme il l’a souligné auprès du magazine SLAM dans une longue interview, peut-être qu’il assume parfaitement la disparition du Derrick Vintage, mais Rose sent que cette situation chez les Knicks est faite pour lui et qu’il faut prolonger ce bonheur actuel le plus longtemps possible. Tout va bien, tout le monde il est beau, tout le monde il est content.

“On cherche encore à trouver une façon de remporter chaque match, il y a 10 nouveaux gars dans cette équipe donc ce n’est pas comme s’il y avait une fondation déjà posée et qu’on s’était incrusté dès la première minute. On est en train de construire une vraie culture, on est en train de la construire, cette fondation. Je suis sous un contrat d’un an donc évidemment que je souhaite jouer tout le reste de ma carrière ici, mais cela demande du temps. De la patience également, pour voir comment tout le monde va pouvoir s’intégrer, si l’intégration va marcher et ensuite on verra à partir de là.”

Quelques 21,323,252$ attendent Derrick cette saison, pour la dernière sur son contrat, avant d’attaquer un marché des agents libres qui sera diablement intéressant chez le meneur. Car même s’il n’a que 28 ans et que son CV pourrait en impressionner plus d’un, Rose a une sale étiquette collée à son col et celle-ci concerne notamment sa santé. Est-ce que Steve Mills et Phil Jackson penseront comme leur point guard en conservant ce dernier quoi qu’il arrive ? Difficile de croire que le MVP de la saison 2010-11 demandera un petit salaire pour son dernier gros contrat, et difficile aussi de croire que la potentielle hype entourant les Knicks n’attirera pas du meneur de bon calibre pour aider à remettre New York au centre de la planète basket. Lorsque tout roule et tout fonctionne, il est évident que cette réaction est attendue chez un joueur autour duquel de nombreux doutes se baladaient, mais il faudra surtout voir comment la belle vague de novembre sera cimentée avec du solide en décembre, puis en janvier, puis en février, puis en mars, puis en avril… et peut-être en mai. Car des périodes de 4 à 5 semaines durant lesquelles Derrick cartonne on en a déjà connu, avant de le voir chuter une 68246ème fois sous nos yeux.

Tout va bien dans le meilleur des mondes chez Rose et les Knicks. On se voit en Playoffs, on se voit faire des gosses, on se voit acheter une maison et faire des balade main dans la main avec un pull sur les épaules. Mais la grosse embrassade de novembre sera-t-elle poursuivie en juillet ? Affaire à suivre.

Source : SLAM


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