Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Pacers : Scott Haskin, 27 matchs en carrière

Le 07 juin 2016 à 17:40 par Bastien Fontanieu

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction Indiana.

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Pacers, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – George McCloud

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  • Draft : 1989
  • Place : 7ème
  • Statistiques en carrière à Indiana : 5,5 points, 2 rebonds et 2 passes
  • Gros clients choisis après lui : Tim Hardaway, Shawn Kemp, Nick Anderson, Dana Barros

Qu’on ne s’y trompe pas, Georgette était un sacré sniper qui a régalé lors de ses années à Dallas. Mais lorsqu’il débarque dans l’Indiana ? La déception est majeure, les Pacers regrettent leur choix et le banc est bien trop confortable pour les fesses de McNuage. Résultat, la franchise le laissera partir au bout de quatre ans, un petit passage par l’Italie histoire de mûrir et revenir au taquet. Les Mavs récupéreront un gros calibre qui artillait à tout-va, mais chez les jaunes et blancs on se demande encore comment un 7ème choix a-t-il pu être aussi mal utilisé, surtout quand on sait que c’est le 6ème plus haut de toute leur histoire.

# 2 – Rick Robey

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  • Draft : 1978
  • Place : 3ème
  • Statistiques en carrière à Indiana : 8,6 points, 5,9 rebonds et 1,2 passes
  • Gros clients choisis après lui : Larry Bird, Reggie Theus, Purvis Short, Wayne Cooper

Peu d’intérieurs dans cette Draft, donc choix compréhensible pour les Pacers, mais son utilisation fait encore froncer des sourcils. Car après une quarantaine de rencontres jouées pour Indiana, Robey sera envoyé à Boston contre Billy Knight qui fera quelques belles saisons dans le coin, sans en faire un Hall of Famer. Chaud, pour un troisième choix de Draft, surtout à une époque où les grands étaient fondamentaux dans la conquête du titre. Le type choisi en sixième s’appelait Larry Bird, mais il était compliqué de le convaincre pour garder ses droits l’année suivante. Aujourd’hui, Rick vend des maisons du côté de Louisville et peu de monde se souvient de lui sur un podium doré : triste.

# 1 – Scott Haskin

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  • Draft : 1993
  • Place : 14ème
  • Statistiques en carrière à Indiana : 2 points, 2 rebonds et 0,2 passes
  • Gros clients choisis après lui : Sam Cassell, Allan Houston, Nick Van Exel, Rodney Rogers

Impossible d’avoir une longue carrière lorsqu’on se tape des gros problèmes au dos, mais de là à ne jouer que 27 matchs chez les pros ? Larry Brown était bien content au moment d’obtenir cette grande tige au jeu de passes développé en sortie d’Oregon State, sauf qu’une hernie discale flinguera sa carrière avant même qu’elle ne commence, de quoi plonger le joueur dans l’ombre la plus totale et les fans dans une frustration aussi profonde. Heureusement qu’il s’agit d’un quatorzième choix de Draft, mais pour 186 minutes en carrière c’est d’une violence très rare.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, notamment Jonathan Bender qui a déçu plus d’une fois après avoir été pris 5ème, mais dans l’Indiana, personne ne touchera le trône de ce cher Haskin. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image : IndyStar


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