Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Pelicans : Hilton Armstrong, mauvais délire

Le 13 juin 2016 à 04:56 par Bastien Fontanieu

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction New Orleans.

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Pelicans, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – Austin Rivers

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  • Draft : 2012
  • Place : 10ème
  • Statistiques en carrière à New Orleans : 6,9 points, 1,9 rebonds et 2,3 passes
  • Gros clients choisis après lui : Draymond Green, Khris Middleton, Evan Fournier, Jae Crowder

Heureusement qu’il s’est enfin lancé un début de carrière sous les ordres de Papa à Los Angeles, sinon on serait en train de le considérer largement en première place. Il faut dire que quand il a été sélectionné en 2012, Austin était censé représenter l’avenir des Pelicans aux côtés d’un certain Anthony Davis. Deux saisons sans rythme et avec une tête un peu trop pleine, Rivers a rejoint Rivers du côté de Pacific Ocean et depuis tout va mieux. Mais quand tu te dis je vais drafter un intérieur avec un bon arrière et ton résultat c’est lui, y’a de quoi se poser de lourdes questions.

# 2 – Julian Wright

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  • Draft : 2007
  • Place : 13ème
  • Statistiques en carrière à New Orleans : 4 points, 2,3 rebonds et 0,7 passes
  • Gros clients choisis après lui : Marc Gasol, Rodney Stuckey, Arron Afflalo, Ramon Sessions

Quelques larmes quand on se souvient du potentiel défensif de Julian et son beau bandeau qui lui permettait de monter jusqu’au plafond, mais malheureusement sa carrière professionnelle chez l’Oncle Sam n’aura duré que quatre ans. Assez pour devenir le chouchou des fans, pas assez pour satisfaire leurs envies ni celles de son coach, direction l’aéroport pour se trouver un nid en Europe. Faut savoir que depuis 2012, on a aussi vécu quatre ans, et le gars a réussi à nous faire Israël, Russie, Grèce, Italie. On lui a demandé une carrière, pas un groupe de l’Euro. Bonus : il a aussi fait Porto-Rico…

# 1 – Hilton Armstrong

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  • Draft : 2006
  • Place : 12ème
  • Statistiques en carrière à New Orleans : 3,6 points, 2,7 rebonds et 0,4 passes
  • Gros clients choisis après lui : Paul Millsap, Kyle Lowry, Rajon Rondo

On l’a vu à l’ASVEL où certains ont pu apprécier son énergie et son sens du contre, malheureusement on a là aussi eu droit à un routard qui n’a jamais vraiment trouvé son adresse fixe. Par choix ou autre ? Difficile à dire. Simplement, pour un gars choisi devant quelques All-Stars, la gueule du passeport fait mal, à moins de bosser pour National Geographic : France, Grèce, D-League, Chine et Turquie, le gars a finalement mélangé Échappées Belles et carrière professionnelle, du coup ça termine en gros roadtrip bien kiffant. Pendant ce temps-là, Millsap et Lowry sont étoilés chaque année.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, mais dans le Bayou, personne ne touchera le trône de Mister Armstrong. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image :Getty


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