Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Timberwolves : Jonny Flynn, “l’avant-Curry”

Le 13 juin 2016 à 13:05 par Bastien Fontanieu

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction Minnesota.

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Timberwolves, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – Wesley Johnson

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  • Draft : 2010
  • Place : 4ème
  • Statistiques en carrière à Minnesota : 7,7 points, 2,9 rebonds et 1,4 passe
  • Gros clients choisis après lui : DeMarcus Cousins, Paul George, Gordon Hayward, Eric Bledsoe

Loin d’avoir une carrière dégueulasse, surtout s’il se spécialise vraiment en tant que 3 and D, Wes aurait pu cartonner en NBA grâce à ses qualités athlétiques et son beau fouetté, mais son désir de devenir grand et son mental l’ont empêché d’aller vraiment loin. Résultat ? Non seulement la cuvée 2010 propose un ailier multiple All-Star et un autre qui tourne en 20-5-4 derrière lui, mais les Wolves ont abandonné le projet Johnson au bout de deux petites saisons seulement. Un des plus grands coups de David Kahn, vous n’êtes pas prêts pour la suite.

# 2 – Derrick Williams

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  • Draft : 2011
  • Place : 2ème
  • Statistiques en carrière à Minnesota : 10,1 points, 4,9 rebonds et 0,5 passes
  • Gros clients choisis après lui : Klay Thompson, Kawhi Leonard, Jimmy Butler, Nikola Vucevic

Là, on est sur du grand art. Car même si Dédé semblait idéal pour la NBA actuelle, le sélectionner alors que tu possèdes déjà Kevin Love à son poste était une initiative géniale. Aucune surprise dans son inconfort dès son arrivée chez les pros, mal encadré et laissé en liberté le jeune Williams n’arrive toujours pas à trouver son spot. Il y a eu du mieux avec les Knicks cette saison, sauf que la théorie du look est sombrement tombée devant nous. Coupe de cheveux zarbi + choix de Draft flingué = la Chine d’ici deux ou trois ans. Dommage, car en terme de phénomène capable d’artiller et monter jusqu’au plafond, Derrick a tout en stock. PS : évitez de regarder les choix pris après lui…

# 1 – Jonny Flynn

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  • Draft : 2009
  • Place : 6ème
  • Statistiques en carrière à Minnesota : 10,2 points, 2 rebonds et 4 passes
  • Gros clients choisis après lui : Stephen Curry, DeMar DeRozan, Jeff Teague, Jrue Holiday

La crème de la crème. L’unique. Ricky Rubio choisi en 5ème, mais vu que l’Espagnol ne va pas débarquer tout de suite en NBA, autant prendre un autre meneur. Et là ? C’est le drame. Ou plutôt, le paroxysme dans la carrière de Kahn. On va tout simplement se taire, et vous donner la liste des meneurs qui auraient pu être pris à sa place : Stephen Curry, Jeff Teague, Jrue Holiday, Ty Lawson, Darren Collison, Patrick Beverley. Aujourd’hui, il joue en Italie après être passé par l’Australie. Mais pour l’éternité, il restera étiqueté comme le meneur pris devant Curry. Vous avez donc bien lu, les Wolves auraient pu drafter Paul George, Kawhi Leonard et Stephen Curry en trois ans.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, mais dans le Minnesota, personne ne touchera le trône de Flynn. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image : Complex


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