Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Nets : une véritable légende en NCAA…

Le 23 mai 2016 à 19:32 par Bastien Fontanieu

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction Brooklyn.

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Nets, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – Antoine Wright

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Source image : RealGM

  • Draft : 2005
  • Place : 15ème
  • Statistiques en carrière à New Jersey : 4,6 points, 2,3 rebonds et 0,9 passes
  • Gros clients choisis après lui : Danny Granger, David Lee, Monta Ellis, Nate Robinson

Totalement invisible pendant son passage aux Nets, il n’a certes pas été sélectionné super-haut mais son impact était si faible qu’on se souvient à peine de sa présence en NBA. Trois saison dans la franchise, un arrière ‘shooteur’ qui a tourné à 27% de loin en carrière à New Jersey, en bref on aurait pu mettre une chaise pliante à la place et tout le monde n’y aurait vu que du feu. Le mieux dans cette histoire ? C’est la spéciale en sortie d’autoroute : Chine, Venezuela, D-League et les Philippines. Quand vous jouez dans ces 4 ligues, vous pouvez être sûrs de terminer sur notre podium.

# 2 – Dennis Hopson

Source image : Bleacher Report

  • Draft : 1987
  • Place : 3ème
  • Statistiques en carrière à New Jersey : 13 points, 3,1 rebonds et 1,8 passes
  • Gros clients choisis après lui : Reggie Miller, Scottie Pippen, Kevin Johnson, Kenny Smith

Sur le papier, pas de quoi en faire une tonne. Après tout, le produit d’Ohio State était bien meilleur marqueur de son équipe pendant toute une saison et progressait mois après mois. Le problème ? C’est que pour un ailier shooteur, quand vous êtes troisième choix de Draft et que deux Hall of Famers se retrouvent derrière vous à un poste similaire, ça peut vite donner la colique. Entre Reggie et Scottie, ambiance… Ah oui, on oubliait. Le bilan des Nets pendant les trois saisons d’Hopson dans la franchise : 52 victoires pour 184 défaites. Voilà, c’est exactement ce qu’on appelle un choix de Draft qui a un impact immédiat sur son équipe.

# 1 – Ed O’Bannon

Source image : Hypun

  • Draft : 1995
  • Place : 9ème
  • Statistiques en carrière à New Jersey : 5,4 points, 2,6 rebonds et 0,8 passes
  • Gros clients choisis après lui : Michael Finley, Brent Barry, Kurt Thomas, Corliss Williamson

On regarde les types pris derrière lui, et on se dit que ça peut aller. On voit sa position dans la Draft, et on peut hausser les épaules. Mais savez-vous seulement quel était le statut d’O’Bannon en NCAA et donc à UCLA ? Champion en 95, MOP du tournoi, Joueur de l’Année en NCAA, vainqueur du John Wooden Award, Meilleur Joueur de la Pac-10, on peut difficilement faire plus prometteur. Surtout qu’il aura son maillot retiré plus tard dans l’université prestigieuse… Arrivé en NBA, problèmes pour s’acclimater, soucis aux genoux, trois saisons et ensuite direction l’Europe pour faire le carré Italie-Espagne-Grèce-Pologne. Un triste parcours, alors que tout semblait lui sourire.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, comme Mike O’Koren, Terrence Williams ou Pearl Washington. Mais dans le New Jersey, personne ne touchera le trône d’O’Bannon. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image : CNBC


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