Dario Saric enfin séduit par le projet de Sam Hinkie : atterrissage en NBA prévu l’année prochaine

Le 05 nov. 2015 à 15:02 par Leo

Grand espoir du basket-ball croate, Dario Saric, 21 ans et à peu près toutes ses dents, a pris son temps avant de se décider à faire le grand saut en NBA. Mais dorénavant, sa volonté de rejoindre la Grande Ligue semble assez claire…

Choisi en 12ème position de la Draft 2014, il faut reconnaître que se jeter dans le grand bain sous les couleurs des Sixers ces dernières années n’était pas l’opportunité la plus ragoutante pour un jeune européen avec des rêves et des illusions plein les yeux. De plus, il avait parfaitement le droit d’attendre comme le stipule les règles NBA, chose qu’il a anticipée en signant un contrat de trois ans avec l’Efes Istanbul la semaine de sa sélection par la franchise de Pennsylvanie. Or, à présent, sa décision semble prise et sent que c’est la bonne période pour lui afin de faire son entrée dans l’élite.

“L’été prochain, je pourrai partir car mon contrat me le permet.”

Malgré des résultats toujours aussi faibles dus à leur tanking effréné, Saric (12,3 points et 5 rebonds en 3 matchs d’Euroligue cette année) a certainement observé les mouvements opérés par sa future escouade depuis l’Europe. Les quelques progrès couplés à une construction en bonne voie d’un roster aussi jeune que talentueux ont su le conforter dans l’idée que la saison 2016-2017 serait celle de son avènement dans le temple du basket mondial. Sans compter les rétributions financières qui s’apprêtent elles aussi à considérablement augmenter d’ici peu. Autant de facteurs positifs et alléchants qui vont permettre au Croate et à son équipe de se retrouver dans quelques mois, histoire de faire du bon travail main dans la main.

En somme, la montée en puissance de la doublette Okafor-Noel, l’espace dégagé à chaque fin de saison pour attirer des agents-libres ainsi que la conception expérimentale du roublard Sam Hinkie contribueront assurément, en compagnie de Saric, au renouveau d’une écurie au présent compliqué mais au passé glorieux, que ce soit avec Iverson au début des années 2000 ou dans les 80’s avec des légendes comme Moses ou Dr J.

Source texte : Philadelphia Inquirer

Source image : barstoolsports.com


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