Fan de moustache, Dario Saric confirme sa volonté de jouer aux Sixers l’an prochain

Le 20 déc. 2015 à 13:35 par David Carroz

Dario Saric

Dans l’opération tanking mise en place par Sam Hinkie, un geste fort avait été réalisé lors de la Draft 2014, lorsque que le GM des Sixers sélectionnait le même jour deux joueurs qui n’ont toujours pas joué pour Philly, Joel Embiid pour cause de blessure et Dario Saric (via l’échange pour Elfrid Payton avec le Magic) bloqué en Europe. L’attente devrait prendre fin cet été.

Pour le pivot camerounais, on attendra de voir si sa transformation physique aboutira à la fin de ses ennuis au pied. Mais pour le Croate, le deal était clair dès le début : il s’était engagé avec l’Anadolu Efes et il comptait honorer deux ans de contrat dans le club turc, le temps de s’affirmer en EuroLeague avant de faire le grand saut et rejoindre la NBA, un objectif avoué. Son intention n’a pas changé et il a confirmé sa volonté de traverser l’Atlantique pour jouer dans la Grande Ligue, même si cela signifie porter le maillot d’une équipe en perdition – qui demeure néanmoins une franchise historique.

Je suis toujours en contact avec les gens de Philadelphie, je parle toujours au GM Sam Hinkie et au coach Brett Brown. Nous parlons de beaucoup de choses en rapport avec moi et les Sixers. Avant d’être drafté, j’avais promis à l’Efes de venir chez eux pour deux ans et bien sûr j’avais promis à Philadelphie qu’après cette période, j’irai avec eux. C’est une procédure que je devais traverser selon moi. – Dario Saric.

Pourtant, après quelques semaines en Turquie, son père avait mis la pression sur son club qui ne le faisait pas jouer en championnat, limité par le nombre d’étrangers (6) pouvant prendre part à chaque rencontre. La menace de quitter Istanbul plus tôt que prévu n’était peut-être que des paroles en l’air, mais au final Dario Saric a fait son trou et disputé par exemple vingt-sept rencontres d’EuroLeague l’an dernier, pour envoyer 9,9 points 2,3 passes et 6,4 rebonds en 24,4 minutes. Pas mal pour un mec tout juste majeur au pays de l’Oncle Sam.

Dans une période de changement aux Sixers, du moins en coulisse avec les arrivées de Jerry Colangelo et Mike D’Antoni, la venue de l’ailier croate est toujours d’actualité. S’il ne changera certainement pas le visage de la franchise en quelques mois, il n’en demeure pas moins une future acquisition de talent. Une propriété rare dans l’effectif de Philly, donc une bonne nouvelle. Pour la franchise au moins, mais pour le joueur…

Source : NBC Sports

Source image : barstoolsports.com montage TrashTalk


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