Otage de sa propre connerie : Dario Saric triste de sa situation en Turquie

Le 17 oct. 2014 à 19:34 par Ludovic

Drafté cet été par Orlando puis envoyé dans la foulée à Philadelphie, Dario Saric ne risque pas de mettre les pieds en NBA de sitôt.

Le plus marrant finalement, c’est que les 76ers, même en récupérant des joueurs talentueux, continuent de donner une impression de tanking permanent. Cette fois, le soucis vient de Turquie. Dario Saric, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est mécontent de son sort. Alors qu’il était inscrit à la draft, le joueur a décidé de signer pour Anadolu Efes avant de savoir par qui il allait être choisi. Le contrat de deux ans ne contient aucune clause permettant au joueur de rejoindre la grande ligue. Le club turque, qui a quand même versé une petite somme au Cibona Zagreb en compensation, n’entend pas laisser partir le jeune joueur maintenant, et c’est logique.

Sauf que finalement, Dario Saric et son entourage ne sont plus très contents du deal. C’est quand même con, non ? D’autant plus que le daron a craqué, et n’a pas hésité à critiquer publiquement le coach Dusan Ivkovic. La cause : il n’avait pas daigné inscrire son fils dans le roster pour la ligue Turque. Que le coach soit obtus, ou que Dario Saric ne fasse pas les efforts attendus, il est difficilement justifiable pour le joueur de se plaindre alors qu’il vient de signer cet été. On attend la suite des aventures de la famille Saric, mais on a droit à un beau bordel en pespective.

Dario Saric se retrouve donc coincé dans une équipe qu’il souhaite quitter, coincé par un contrat qu’il a signé juste avant la draft. On ne peut lui recommander que de s’acheter un cerveau. Et peut être parler à son père, qui n’a pas l’air d’être une flèche.

Source article : Real GM

Source image : CSN Philly


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