Trésor, fais ce que tu veux ce weekend, j’ai All-Star Game

TrashTalk Service Announcement : cet article n’a d’autre but que de vous dresser le portrait d’un joueur, d’une franchise ou de tout autre acteur de la NBA en jouant sur les mots pour vous divertir, en visant un contenu ludique. La lourdeur des blagues composant cette rubrique n’ayant d’égal que la légèreté avec laquelle nous vous conseillons de la lire, nous vous remercions de votre grande mansuétude.

Aujourd’hui, nous sommes en pleine Semaine Sainte pour ceux dont la religion est le basket avec comme messie le docteur James Naismith et non pas un lutin argentin, bien que Manu Ginobili soit toléré. Sauf qu’au lieu d’un agneau pascal en conclusion hebdomadaire, ce sera la gnôle pour pas caler au cours des nuits blanches du All-Star Weekend. Ces moments magiques dont tout le monde parle mais qui, saison après saison, continuent de faire pschiiit. Loin de moi l’idée de dire que ces événements n’ont jamais eu d’intérêt, ou en tout cas moins que le Livret A, mais sûrement parce que je suis un vieux grincheux, je vous dirai sans peur, mais certainement pas sans recevoir des reproches, “c’était mieux avant” – “where are the good old days ?” en Américain dans le texte.

Pas de Ray Allen cette saison
Source : jshiemrclo.weebly.com

Pourtant malgré une déception annuelle, nous restons éveillés à chaque nouvelle édition dans l’espoir de voir une action, un moment, une lueur qui restera dans les annales, ou les anales pour ceux qui affectionnent cette pratique, ou encore pour les fans des Suns qui se font crucifier au buzzer par DeMarcus Cousins – Khris Middleton – Blake Griffin (rayer la mention inutile). Place au grand show à l’Américaine, diffusé dans 215 pays et dans plus de 40 langues, dont le langage SMS sponsorisé par Bescherelle, Bled-scherelle au Maghreb, Bocherelle pour les Allemand et Bosh-erelle pour les dinosaures. Car ne nous voilons pas la face, le All-Star Weekend est avant tout une vitrine pour la Ligue qui en profite pour mettre en avant ses sponsors et malheureusement en arrière le basket.

Il suffit de regarder le programme du All-Star Break pour s’en persuader. Un défilé de marque, voire de mode avec les goûts des joueurs NBA pour la sape, transformant cette Semaine Sainte évoquée en Fashion Week, ou Fashion Weak devant les costumes de Russell Westbrook ou Dwyane Wade. Mais revenons-en au calendrier des épreuves qui, année après année, continue de faire ses preuves… ou pas. On attaque donc rapidement avec le Sprint Celebrity Game. Au milieu des concours parfois ennuyeux peuplant le weekend, on atteint le sommet de l’inutilité. Avoir au palmarès des MVP de cette rencontre Justin Bieber, n’est-ce pas suffisant pour décrédibiliser l’événement ? Mais ça aurait pu être pire, il n’a pas été choisi pour chanter lors du concert précédant le début du All-Star Game. Pour ce match donc, qui aurait pu être sponsorisé par McDo tellement les représentants sont plus Coke et Gros Mac que sportifs, on note tout de même la présence du triple MVP Kevin Hart qui attaque le cercle, Allan Houston, sans son frère Matt, le tout coaché par Spike qui Lee le règlement car Melo entonne “y a pas faute”.

C’est l’abruti game.
Source : www.justjaredjr.com/

Après cette bouillie de basket en entrée, le dessert du jour est beaucoup plus frais : le BBVA Compass Rising Stars Challenge. Malheureusement, parmi les jeunes devant s’élever pour participer, nombreux sont ceux restés cloués au sol cette saison comme Jabari Parker, Julius Randle ou dernièrement Steven Adams. Cette saison, cette rencontre va mettre aux prises les 1ers et 2ème années, plus le redoublant Nerlens Noel, dans une confrontation USA contre le reste du monde. Une bonne idée qui espérons-le sera fixe et relancera l’intérêt pour ce match entre puceaux longtemps animé uniquement par des sauts de puces au milieu des intérieurs pas toujours rieurs, comme peut le confirmer John Wall qui a fini droit dans le mur Greg Monroe il y a quelques années alors qu’il tapait son concours de dunk perso.

Après cela, repos bien mérité avant d’attaquer la Saint-Valentin avec un magnifique combo pizza-bière-concours avec votre bien-aimé(e), ou avec Russell “Donatello” Westbrook et Dirk si vous souhaitez être sûr de la qualité de votre repas. L’occasion de lui proposer Amour et Basketball pour le (la) mettre dans l’ambiance. Attention, rien à voir avec Kevin Love perdu entre Kyrie Irving et LeBron James aux Cavs. On fait ensuite monter la température avec le Degree Shooting Stars, concours de tirs par équipe où des anciennes gloires de la Ligue s’associent avec des joueurs actuels et des stars de la WNBA. On passe ensuite au challenge du joueur le plus talentueux pour avaler des Tacos, ou Taco Bell Skills Challenge, mais sans Jared Dudley, Glen Davis ni Raymond Felton, preuve que le concours est complètement délaissé.

L’entrainement pour le Taco Skills Challenge est primordial.
Source :http://fr.ufc.com

Une fois cet apéritif mexicain digéré, il faudra espérer qu’il ne pèse pas trop sur l’estomac pour pouvoir enchainer avec deux des événements les plus attendus : le concours de tir à 3-points et celui de dunks. Et cette année, nous sommes servis comme Madame chez les snipers, puisque ce ne sont pas Aketo, Blacko et Tunisiano mais les plus fines gâchettes de la Ligue, avec entre autre les “Splash Brothers”, le “Splash Father” Kyle Korver et leur “Uncle Drew”. On verra qui pourra remporter le Shoot Moqueur Three-Point Contest, qui reste associé pour toujours à Larry “Donc lequel d’entre vous va finir second ?” Bird.

Pour conclure cette soirée Pero Antic – c’est comme romantique mais en Macédoine aux côté d’un barbu – quoi de mieux qu’une boisson fraîche avec le Sprite Slam Dunk Contest. Ou Spam Dunk Contest, tellement le concours est à mettre à la poubelle. Reste à savoir si le ‘club biberon’ qui participe cette saison aura compris les règles, car cela n’a pas semblé évident pour tout le monde il y a un an. Une fois ce duel de kangourous fini, libre à vous de trouver une transition pour passer à d’autres mammifères plus connus dans nos contrées comme les lapins pour vous faire pardonner d’avoir délaissé votre tendre chéri(e).

Le chemin de croix n’est pas encore fini, puisque dimanche réserve encore son lot d’épreuves. Tout d’abord le All-Star Game de D-League, ou All-Star Shame, dont tout le monde se fout. Puis on arrive lentement mais sûrement au point d’orgue du weekend, le All-Star Game. Sauf que comme le point d’orgasme G que vous n’avez pas trouvé, aucune jouissance avec cette rencontre. Sauf sur les dernières minutes si le match est serré, alors il y aura du plaisir. À moins que le concert d’Ariana Grande et Christina Aguilera ait été Dirrty et qu’on ait fini la soirée plus tôt que prévu. Voilà, encore une fois, en amour comme en All-Star Weekend, on aura fait pschiiit… Qu’est-ce que je vous disais en introduction ?

Lorie fera le concert du No Star Weekend.
Source :http://bellelorie.canalblog.com

Alors comme chaque année, on se plaindra, on râlera, on fera les Grincheux, pas Joyeux, sans être Timide pour critiquer, certains Dormeurs iront même de leurs commentaires de Simplet pour donner la leçon. Des Profs comme on les aime, et dont nous ferons probablement partie, moralisateurs… Atchoum, j’en suis allergique. Et même si cette édition ne marque pas l’Histoire, elle restera l’occasion de partager un moment de basket avec d’autres croyants de la balle orange, ô désespoir. Si Dieu nous entend.

Source image : Anto Hollywotion pour TrashTalk