Les Grizzlies passent à leur tour sur les Wolves : Ja Morant et Desmond Bane solides, D’Angelo Russell plus du tout dans le coup

Le 12 nov. 2022 à 07:11 par Arthur Baudin

Wolves
Source image : NBA League Pass

C’est une mayonnaise que l’on attendait goûtue mais qui ne prend pas du tout, les Wolves 2.0 viennent de concéder leur troisième défaite consécutive à Memphis. Tout le contraire des Grizzlies de Ja Morant et Desmond Bane qui topent là leur cinquième victoire sur les six derniers matchs. Débrief.

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Pas besoin d’être à un stade très avancé de la saison pour comprendre que ces Wolves tournent mal. Pas besoin non plus de tomber dans la facilité en parlant d’un trade « perdu » avec le Jazz et Cleveland. Encore moins besoin de souligner que l’on parlait nous-même d’un trade « perdu » dans notre dernier article sur les Wolves. Bref, à Memphis, les hommes de Chris Finch n’ont pas mené plus d’une minute. Nouvelle prestation bizarroïde de l’association Karl-Anthony Towns – Rudy Gobert avec un cumul de 28 points et 16 rebonds à 9/14 au tir. Oui, seulement quatorze tirs pour une raquette aux six sélections All-Star. Seulement six tirs de plus que D’Angelo Russell, lequel ne devrait pas en prendre un seul. Le meneur traverse l’une de ses plus mauvaises dynamiques en carrière : 38% au tir sur la saison, 3,1 ballons perdus par match, seulement 4 points à 2/8 au tir et 8 assists cette nuit. On ne pensait jamais dire cela mais Pat Beverley manque à une équipe. Sur le banc ? Le même foutoir. Kyle Anderson et Bryn Forbes vraiment choupi, mais les vacances de Nowell (1/7 au tir) et Jordan McLaughlin une nouvelle fois nullos.

Sans Jaden McDaniels, immense en défense, et Anthony Edwards, auteur de 28 points à 10/16 au tir, les Wolves auraient mangé une déculottée bien plus difficile à relativiser. Là, ce n’est « qu’une » défaite de neuf points chez le nouveau 3e de la Conférence Ouest. Et pourtant, quatre jours après qu’Anthony Edwards ait déclaré que le problème de Minnesota se résumait à un jeu trop « soft », on n’a jamais été aussi pessimiste pour la suite.

JA MORANT. NO-LOOK. BEHIND-THE-BACK 💰 pic.twitter.com/mPcDXi2XT2

— ESPN (@espn) November 12, 2022

On parle du mauvais, du très mauvais, mais Ja Morant a encore été exceptionnel : 28 points à 11/24 au tir, 9 rebonds et 8 assists, et des actions sponsorisées par Airbus. Lundi dernier, il se proclamait meilleur backcourt de NBA aux côtés de Desmond Bane. Personne ne l’a moqué, pour la simple et bonne raison qu’on se souvient tous de sa sortie sur le top 5 meneurs de la Ligue en septembre 2021, autant qu’on se souvient de la suite. Et Desmond Bane parle moins hein, mais il agit autant : 24 points à 7/16 au tir, on l’a connu plus sniper mais ça reste très propre. Il n’a que 24 ans et débute sa troisième saison NBA avec des moyennes de 24.7 points à 46% à 3-points, 5.1 rebonds et 4.7 assists. Si ce foutoir statistique déposé dans l’un des meilleurs collectifs de la Ligue n’est pas « All-Starisable », on se posera de grosses questions sur l’avantage des joueurs « marketing » dans le processus de sélection/vote. Parce qu’on n’a pas encore croisé de marmots qui portaient un maillot floqué « Bane », et parce qu’il joue justement dans l’ombre du joueur le plus marketing de NBA. S’il confirme sur les 10/20 prochaines rencontres, il faudra tous ensemble prendre la mesure du bonhomme.

How, @JaMorant? 😳 pic.twitter.com/2DHSjd7Rn7

— ESPN (@espn) November 12, 2022

T’enlèves Ja Morant de la partie et c’est vraiment pas fou à regarder, mais tu le rajoutes et c’est une équipe en perdition contre le Showtime moderne. Entre le sadisme et l’excitation, on a pris notre pied.


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