Maman j’ai encore raté les Playoffs : les Knicks et les Wizards étaient officiellement mauvais, les voici officiellement éliminés

Le 01 avr. 2022 à 11:58 par Nicolas Vrignaud

Home Alone
Source : YouTube

C’est officiel depuis le milieu de nuit : les New York Knicks et les Washington Wizards sont éliminés de la course aux Playoffs. L’occasion pour nous de revenir sur leurs saisons régulières respectives et attention, il y a du gâchis à la pelle. 

Bon, on ne va pas en faire un plat… En fait si, on va même en faire un repas. Trae Young qui élimine des Knicks raccrochés au résultat du match entre les Hawks et les Cavs ? Hum, on les revoit, les fans de NY, en transe à la sortie du Madison Square Garden lors du premier match de la saison, même que ça scandait des mots pas très doux pour le jeune meneur des Hawks. Eh bien aujourd’hui, le karma est ultime et ça, quelque soit le vainqueur et le vaincu c’est magnifique. Bon allez, parenthèse terminée, mais sachez qu’à la rédaction la fameuse vidéo post-victoire face à Boston va tourner toute la journée. Sur le plan sportif, les Knicks ont pourtant commencé leur saison sur un sacré rythme, à tel point qu’on a cru un temps qu’ils étaient la meilleure équipe de la Big Apple. Mais bon, comme disait mon grand-oncle, c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses. Et les crasses cette année, il y en a eu plus d’une à New York. La suite ? Trou d’air sur les deux derniers mois, on reste poli. 3 victoires en 20 matchs, ça c’est la classe. On peut également parler rapidement du cas Julius Randle tiens. S’imposer comme le boss de l’équipe sur les premiers mois de compétition, commencer à foutre les miches aux autres équipes qui s’attendent à devoir livrer bataille pour contenir le bonhomme… puis finalement, tout gâcher, et même terminer la saison à des années lumières du groupe en termes d’intérêt pour le jeu, être au cœur de rumeurs le disant à l’écart de ses coéquipiers dans le vestiaire… Damn. Et c’est dommage, car à côté de ça, certains gars font des saisons plus qu’honorables. R.J. Barrett tourne à 20,1 points de moyenne par exemple, très honnête, mention également au nouveau recordman de tirs à 3-points primés de la franchise sur une saison, Vavane Fournier, qui nous a offert quelques sorties à plus de 30 puntos et ça nous a régalé, même si globalement son exercice à Big Apple aura été compliqué. Mais on en restera là, avec ce fameux bilan très Knicks, trop bas pour les Playoffs mais trop haut pour espérer autre chose qu’un miracle à la draft. Bravo, c’est une œuvre d’art.

Désolé également pour les Sorciers de Washington, mais il n’y aura plus besoin de lancer de sorts cette saison. On ferme les grimoires début mi-avril pour un bon bout de temps et c’est frustrant. On y a cru là aussi, un peu, et quand ça a enchaîné cinq victoires en début de saison on s’est même ditque les mecs ne blaguaient pas. Deuxièmes de l’Est fin novembre, ça marque les esprits en tabassant le Heat proprement à la maison, franchement c’est vraiment du sérieux… Mais la suite nous aura donné tort, on se vautre alors que tout allait bien, en enchaînant des défaites aussi frustrantes qu’illogiques au regard d’un début de saison canon. On retient des sorties individuelles plus qu’intéressantes, avec un Kyle Kuzma en mode patron qui nous a régalé quasiment toute la saison, quelle phrase incroyable, mais la finalité c’est d’être trop court à la fin et surtout de n’avoir jamais pu capitaliser sur cette magnifique entame de régulière. Banc trop court, rotations limitées par les blessures, et puis la classique des débuts d’embrouilles et de rumeurs de transferts. Celles de Bradley Beal ont d’ailleurs certainement pesé sur le groupe car quand ton leader fait du rentre dedans à plusieurs franchises dont notamment Miami, forcément ça plombe le moral des troupes qui sont déjà dans le doute. Il y a eu des réactions, notamment avec Spencer Dinwiddie qui a essayé de parler dans le vestiaire, mais… résultat pas fou selon l’intéressé. Enfin voilà, à l’instar des Knicks ça ne passera pas le cap du mois d’avril, et c’est tout aussi frustrant pour eux que pour nous.

Allez, direction Cancún, Hawaii, où peu importe là où vous voulez allez, joueurs des Knicks et des Wizards. Vacances forcées dans les deux cas, avec des scénarios assez similaires. Dommage, on reste sur notre faim parce qu’on aurait aimé voir ces équipes poser une saison à l’image de leur départ. See you next year