Les 12 joueurs français de la NBA en 2021-22 : Gobert, Fournier et Batum en patrons, entourés de plusieurs jeunes aux bras longs

Le 17 oct. 2021 à 19:19 par Bastien Fontanieu

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Source image : @FRABasketball

Une fois encore, le coq aura le vent en poupe et la Marseillaise sera un tube à la mode chez l’Oncle Sam cette saison. Qu’ils soient des joueurs confirmés, nouveaux dans la Grande Ligue ou pas encore bien installés, aujourd’hui on fait plein phare sur nos représentants tricolores en NBA. Casquette gavroche, baguette, journal et camembert, à vos cocardes messieurs ! Zoom sur les joueurs français de la NBA pour la saison 2021-22, ceux qu’on va forcément regarder avec un œil différent.

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COCORICO, ILS ONT UN CONTRAT GARANTI EN NBA

NICOLAS BATUM (LOS ANGELES CLIPPERS)

Draft : 25ème en 2008 (Houston Rockets, directement envoyé aux Portland Trail Blazers)

Expérience NBA : 13 ans

Statistiques 2020-21 : 67 matchs, 27 minutes, 8,1 points, 4,7 rebonds, 2,2 assists, 1 interception et 0,6 contre avec les Los Angeles Clippers.

Objectifs de la saison : Confirmer ! Après une fin de relation compliquée avec les Hornets, Nico a déménagé du côté de Los Angeles et a représenté une des belles histoires de la saison passée en NBA. En effet, sur un contrat plus discret et dans un rôle qui lui va comme un gant, Batum a été un des grands artisans de la grande saison des Clippers. Leadership, polyvalence, défense, sérieux, adaptation au cinq majeur comme au banc, ce n’est pas un hasard si les médias californiens lui ont souvent décerné le titre de joueur le plus valuable de l’équipe compte-tenu de son impact dans tous les petits détails du jeu. Ce n’est pas un hasard, non plus, si les Clippers ont enfin participé aux finales de conférence, pour la première fois depuis l’invention de l’écriture. Cette année, il faudra donc confirmer. Garder le même niveau et le même état de forme après un été encore une fois animé avec le maillot de l’équipe de France, et faire en sorte que l’absence de Kawhi Leonard ne se ressente pas trop dans sa franchise. Cela passera par le rôle de mentor auprès de Terance Mann, la bonne gestion des victoires comme des défaites, et des Playoffs qui pourront encore surprendre.

EVAN FOURNIER (ORLANDO MAGIC)

Draft : 20ème en 2012 (Denver Nuggets)

Expérience NBA : 9 ans

Statistiques 2020-21 : 42 matchs, 30 minutes, 17,1 points, 3,4 assists, 3 rebonds, 1,1 interception, 0,5 contre avec le Orlando Magic.

Objectifs de la saison : Trouver ses repères à New York. Agent-libre cet été, après avoir été transféré par le Magic en cours de saison et avoir porté le maillot de Boston quelques semaines, Evan Fournier a décidé de réaliser un rêve, son rêve. Signer chez les Knicks, et jouer au Madison Square Garden dans une équipe compétitive de la Conférence Est. C’est simple, Vavane a bientôt 29 ans, a roulé sa bosse en NBA, a montré qu’il pouvait cartonner sur la scène internationale, et veut désormais monter d’un cran chez l’Oncle Sam. Sachant qu’il n’a jamais participé à une demi-finale des Playoffs, on peut imaginer quels sont les objectifs d’un compétiteur comme Fournier. Ceci étant dit, depuis plusieurs années Evan avait ses habitudes à Orlando. Donc même système, mêmes coéquipiers, même philosophie de jeu, etc. Aujourd’hui, à New York sous Tom Thibodeau ? C’est une toute nouvelle page qui va s’écrire, donc des bases à poser dès les prochains mois, afin de maintenir les espoirs de succès des Knicks et prouver aux fans que l’investissement du management était bien pensé. Le fit semble évident, et Fournier se sent au top de sa carrière. C’est l’heure de jouer dans la cour des très grands.

RUDY GOBERT (UTAH JAZZ)

Draft : 27ème en 2013 (Denver Nuggets, directement envoyé au Utah Jazz)

Expérience NBA : 8 ans

Statistiques 2020-21 : 71 matchs, 31 minutes, 14,3 points, 13,5 rebonds, 2,7 contres, 1,3 assist, 0,6 interceptions avec le Utah Jazz.

Objectifs de la saison : Cela tombe bien, on a pu en parler avec lui récemment ! Dans l’interview TrashTalk x Rudy Gobert, le pivot du Jazz n’a clairement pas tourné autour du pot lorsqu’il s’agit de parler ses objectifs et ceux de son équipe. Utah a réalisé une saison régulière exceptionnelle mais n’a pas su mettre le point d’exclamation en Playoffs. Il faudra donc réaliser toute une saison de qualité cette année, d’octobre à juin 2022. Car la mission de Rudy et ses potes, désormais, c’est d’aller chercher le titre de champion NBA. Lui aussi dans le prime de sa carrière, Gobert a montré avec l’équipe de France que rien n’était impossible et il souhaite montrer la même chose en NBA. C’est peu dire si la concurrence sera rude, mais le Jazz a mis tous ses jetons sur la table pour viser la bague et ce sera à Rudy justement de continuer son chantier dans les raquettes. Un quatrième titre historique de Défenseur de l’année ? Possible. Mais plus important que ça, la santé. Quand Gobert est pilier de la défense à Utah, l’équipe déroule et les ambitions sont élevées. On ne peut donc qu’espérer une nouvelle grosse saison, une nouvelle participation au All-Star Game, emmagasiner les punchlines s’il y en a et fermer des bouches sur le terrain. Le grand rendez-vous est attendu en Playoffs.

KILLIAN HAYES (DETROIT PISTONS)

Draft : 7ème en 2020 (Detroit Pistons)

Expérience NBA : 1 an

Statistiques 2020-21 : 26 matchs, 26 minutes, 6,8 points, 2,7 rebonds, 5,3 assists, 1 interception et 0,4 contre avec les Detroit Pistons.

Objectifs de la saison : Jouer, tout simplement. Très attendu à Detroit après avoir été sélectionné dans le Top 10 de la Draft, le premier vrai gros choix de Draft du nouveau management des Pistons dirigé par Troy Weaver, Killian a malheureusement vécu une saison rookie très difficile. Blessures, manque de rythme, effectif changeant, l’instabilité était permanente. Heureusement pour lui, le cadre s’est un peu stabilisé au fil du temps et l’optimisme repointe son nez. Dans une franchise en reconstruction, qui vient de donner les clés du camion à Cade Cunningham en tant que numéro 1 de la Draft 2021, Hayes a un vrai coup à jouer en créant un combo fatal sur les lignes arrières avec ce dernier. L’avantage, c’est que dans un rôle plutôt axé sur la gestion, l’exécution, la défense et la sanction au shoot, le Frenchie n’aura pas un poids immense sur les épaules en terme de scoring et il pourra donc se faire remarquer dans d’autres aspects fondamentaux du jeu. La pression, cependant, restera certaine car Killian Hayes doit véritablement lancer sa carrière cette saison. Les attentes sont réelles, le potentiel l’est aussi, c’est l’heure de “rattraper” son poto Théo Maledon dans la vague des jeunes meneurs français arrivés récemment en NBA.

TIMOTHE LUWAWU-CABARROT (ATLANTA HAWKS)

Draft : 24ème en 2016 (Philadelphie Sixers)

Expérience NBA : 5 ans

Statistiques 2020-21 : 58 matchs, 18,1 minutes, 6,4 points, 2,2 rebonds, 1,2 assist, 0,6 interception et 0,1 contre avec les Brooklyn Nets.

Objectifs de la saison : Retrouver son adresse et devenir un élément solide d’un banc attendu en NBA. Après un passage assez sexy du côté de Brooklyn, notamment dans la bulle d’Orlando où il a dégainé à tout-va en Playoffs, TLC a vécu une dernière saison à deux visages chez les Nets. Pas de déception à proprement parler car pas de contre-performance notable, mais pas de place pour s’exprimer à cause de la concurrence dans l’effectif de Steve Nash. Avec un recrutement massif pour entourer Kevin Durant et compagnie, Timothé s’est retrouvé au fond du banc et n’a pas eu l’occasion de s’exprimer autant que souhaité, ce qui a mené les Nets à lui souhaiter bonne continuation. Cette saison ? C’est à Atlanta qu’on retrouvera Luwawu-Cabarrot, après une petite frayeur en camp d’entraînement puisqu’on ne savait pas s’il aurait un spot en NBA. En remerciant Jahlil Okafor et sa défense qui ont logiquement poussé les Hawks à offrir le dernier spot au Français, TLC intègre une équipe jeune, ambitieuse, qui veut rester dans le gratin de l’Est et aura justement besoin de son banc pour performer sur la durée. Il y a du monde sur les ailes, mais Atlanta aura besoin de défense et de spacing pour continuer à surprendre. À Timothé justement de retrouver sa réussite à trois-points (39% en 2020, 31% en 2021), pour gratter des minutes chez les Hawks.

THÉO MALEDON (OKLAHOMA CITY THUNDER)

Draft : 34ème en 2020 (Philadelphie Sixers, directement envoyé chez le Thunder d’Oklahoma City)

Expérience NBA : 1 an

Statistiques 2020-21 : 65 matchs, 27,4 minutes, 10,1 points, 3,2 assists, 3,5 rebonds, 0,9 interception, 0,2 contre avec l’Oklahoma City Thunder.

Objectifs de la saison : Confirmer, et savoir s’ajuster. On ne va pas tourner 150 ans autour du pot, Théo a été une des plus belles stories françaises de la NBA la saison dernière, avec des débuts tonitruants chez le Thunder. Si l’équipe de Shai Gilgeous-Alexander a régalé dans sa capacité à enchaîner les défaites, Maledon a lui parfaitement utilisé les opportunités données et a régalé sur le parquet. Patience, QI basket, culot, scoring, maturité, vous prenez tout ça, vous le mettez sur le terrain avec un ballon dans les mains et ça donne des soirées mythiques, comme lorsque Théo est devenu le plus jeune joueur français de l’histoire à planter 30 points en NBA. Maintenant, il va falloir continuer à aussi bien jouer, et s’adapter à un nouvel environnement. Avec la Draft du Thunder, et notamment les arrivées de Josh Giddey ou Tre Mann, Maledon a une toute autre concurrence à son poste. Titulaire ? Sixième homme ? Difficile à dire, mais il y a de bonnes chances pour que le Frenchie doive s’ajuster à différentes circonstances. En ayant beaucoup bossé sur son jeu cet été, et avec un réel désir de creuser sa place en NBA, Théo pourrait devenir une des pièces solides d’OKC dans sa reconstruction. On attend confirmation, après une saison rookie aussi rayonnante que prometteuse.

FRANK NTILIKINA (DALLAS MAVERICKS)

Draft: 8ème en 2017 (New York Knicks)

Expérience NBA : 4 ans

Statistiques 2020-21 : 33 matchs, 9,8 minutes, 2,7 points, 0,6 assists, 0,9 rebonds, 0,5 interception, 0,1 contre avec les New York Knicks.

Objectifs de la saison : Garder sa place en NBA ? On ne souhaitait pas en venir là, mais force est de constater qu’on y est aujourd’hui concernant Frank Ntilikina. Les débuts à New York ont été difficiles, dans une franchise instable et sans la moindre continuité. Avec l’arrivée de Tom Thibodeau, on espérait que le meneur puisse se faire une place grâce à son profil défensif et engagé, mais non. Sorti de la rotation lorsqu’il n’était pas touché par une blessure, Frank a dû regarder les Knicks briller sans lui et le management a donc pris une décision assez évidente cet été en le laissant partir, plutôt que de le prolonger. Pendant un moment, on a cru à un retour en Europe avec une pige en Espagne, mais ce sont finalement les Mavs qui ont tendu leur main vers Ntilikina. Nostalgie du débat Frank versus Dennis Smith Jr lors de la Draft 2017 ? Ce qui est sûr, c’est que Dallas a besoin de défense, de boost en sortie de banc à la mène, et le Français remplit un rôle qui n’est pas inintéressant dans le Texas, sur le papier. En effet, avec Luka Doncic et Jalen Brunson qui vont gérer du playmaking à fond les ballons, qui peut vraiment faire pression tout-terrain en défense et se sacrifier pour le collectif avant tout ? L’opportunité est réelle, mais Frank n’a plus le choix. S’il veut garder sa place en NBA, cela passera par une saison complète et un gros taf quand le temps de jeu lui sera donné.

FAUT CRAVACHER, ILS SONT SOUS CONTRAT TWO-WAY

YVES PONS (MEMPHIS GRIZZLIES)

Draft: Non-drafté

Expérience NBA : Néant

Statistiques 2020-21 : 26 matchs, 28,5 minutes, 8,7 points, 5,3 rebonds, 0,7 assists, 1,8 contre, 0,7 interception avec les Tennessee Volunteers en NCAA.

Objectifs de la saison : Il a régalé en NCAA, à coup d’énormes séquences défensives et écrans en béton armé. Il a déjà envoyé quelques messages en Summer League, avec du contre stratosphérique et une énergie incommensurable. Yves Pons sera chez les Grizzlies sous un contrat two-way cette saison, de quoi se développer en G-League avec l’équipe du Memphis Hustle, un nom qui lui va parfaitement bien on ne va pas se mentir. L’idée est, pour commencer, de se créer une identité en tant que joueur NBA. Un couteau-suisse défensif capable de switcher à tout-va, et qui peut éventuellement marquer sur des actions improvisées ? Un petit pivot moderne avec un bout de tir à développer à trois-points ? La concurrence sera rude, et Pons va devoir utiliser à fond les opportunités qui lui seront offertes. Mais on peut être confiant quant à la capacité du natif de Port-au-Prince de tout donner pour se faire une place sur les parquets.

KILLIAN TILLIE (MEMPHIS GRIZZLIES)

Draft: Non-drafté

Expérience NBA : Quasiment 1 an

Statistiques 2020-21 : 18 matchs, 10,1 minutes, 1,1 point, 1,3 rebond, 0,4 assist, 0,3 interception, 0,4 contre avec les Memphis Grizzlies.

Objectifs de la saison : Un Français à Memphis ? Deux Français à Memphis ! En attendant l’arrivée d’Eddy Mitchell pour former le Big Three le plus gratiné de l’histoire dans le Tennessee, Killian Tillie va pouvoir continuer dans le sens de sa dernière saison qui était en partie avec l’équipe A des Grizzlies. Quelques piges sur une grosse quinzaine de matchs, de quoi montrer un bagage carré, sérieux et appliqué. On le sait, le rôle du Français n’est pas celui d’un futur multiple All-Star qui va prendre le ballon des mains de Ja Morant et dicter l’avenir à Memphis. Cependant, dans une raquette qui s’est un peu libérée et avec des minutes à aller chercher au poste de pivot, Tillie devra répondre présent dès que son nom sera appelé par Tyler Jenkins. Un pépin avec Steven Adams ? Xavier Tillman ? Jaren Jackson Jr ? Un nouveau Killian va devoir faire son nom, et on compte sur lui pour séduire le management des Grizzlies.

SEKOU DOUMBOUYA (LOS ANGELES LAKERS)

Draft : 15ème en 2019 (Detroit Pistons)

Expérience NBA : 2 ans

Statistiques 2020-21 : 56 matchs, 15,5 minutes, 5,1 points, 2,6 rebonds, 0,8 assist, 0,4 interception, 0,2 contre avec les Detroit Pistons.

Objectifs de la saison : Garder sa place en NBA ? Déjà ? Autant pour Frank Ntilikina on a eu quatre ans pour se poser devant cette question, autant pour Sekou sommes-nous déjà devant cette réalité ? Alors que les Pistons sont en pleine reconstruction, conserver leur 15ème choix de la Draft 2019 n’a pas semblé être une priorité, et c’est peu dire si ça a souligné le souhait d’abandonner le projet Doumbouya dans le Michigan. Un constat froid, triste et dur, et qui a emmené le Français dans un sacré tourbillon en l’espace de quelques jours. D’abord transféré à Brooklyn, puis transféré à Houston, puis coupé dans la foulée… ambiance, ambiance. Et soudain, ce sont les Lakers qui ont pris leur téléphone pour offrir une chance au produit formé à Limoges. De la jeunesse ? De la polyvalence ? Et un peu de défense ? Tout ça sous l’aile de vétérans qui pourraient vraiment lancer la carrière de Sekou ? Cela semble rêvé, mais on sait aussi dans quel monde se situe la franchise de Los Angeles. Le titre en ligne de mire, pas le temps pour celles et ceux qui sont à la bourre. Doumbouya va donc devoir se retrousser les manches, montrer que son potentiel reste inexploité que ce soit en G-League ou avec l’équipe A, et si un spot lui est offert il devra rentabiliser à fond les minutes offertes. Zone rouge pour Sekou, c’est cette saison ou… jamais ?

AXEL TOUPANE (GOLDEN STATE WARRIORS)

Draft: Non-Drafté

Expérience NBA : 3 ans

Statistiques 2020-21 : 8 matchs, 7,6 minutes, 0,8 points, 0,8 assist, 0,5 rebond, 0,3 interception, 0,4 contre avec les Milwaukee Bucks.

Objectifs de la saison : Se faire apprécier par Stephen Curry, et rappeler les bons souvenirs de G-League. Après avoir remporté une bague de champion avec les Bucks la saison passée, Toupane ne savait pas encore s’il conserverait sa place en NBA. Qui veut d’un ailier solide et qui se fond dans le collectif, capable de vivre sans le ballon et sans se la ramener ? Au buzzer, ce sont les Warriors qui ont offert un contrat au Français, et cela va créer de belles retrouvailles puisque ce bon Axel avait déjà fait des perfs avec l’équipe de Santa Cruz. Maintenant, si nous sommes contents en tant que compatriotes, il va falloir que Toupane excelle avec l’équipe A lorsque les minutes lui sont données, car les intentions des Warriors sont claires. Retrouver l’élite, et montrer à Steph que c’est ici que ça se passe. Le pyromane aurait voulu que son management conserve Avery Bradley ? À Axel de montrer justement que la défense sera au rendez-vous et de la réussite à trois-points également si besoin. Une chose est sûre, c’est désormais dans le clan des champions que Toupane se situe, et ce statut il faudra le conserver en se rendant utile à Golden State, quelle que soit la mission imposée.

PETR CORNELIE (DENVER NUGGETS)

Draft: 53ème en 2016 (Denver Nuggets)

Expérience NBA : Néant

Statistiques 2020-21 : 34 matchs, 28,8 minutes, 14,4 points, 7,9 rebonds, 1,5 assist, 0,4 contre, 0,7 interception avec l’Elan Béarnais.

Objectifs de la saison : Rentrer dans la tête des observateurs NBA. Drafté en 2016 au second tour par les Nuggets, Petr n’a jamais fait le grand saut chez l’Oncle Sam pour une multitude de raisons. Cependant, cela n’a pas empêché la franchise de Denver de garder un oeil sur le Français, et ce dernier n’a pas tourné ses pouces pendant cinq ans. Bien au contraire, entre Le Mans, Paris-Levallois et Pau, Cornelie a continué à bosser sur son jeu jusqu’à réaliser une grosse campagne 2020-21 avec l’Elan Béarnais. Long, mobile, bon rebondeur et avec une vraie réussite à trois-points, l’intérieur a attiré l’attention des Nuggets et ces derniers ont donc sauté sur l’occasion en lui proposant un contrat two-way. Il y aura de la G-League au menu pour Petr, mais comme tous les autres, si ses performances deviennent suffisamment solides pour faire le jump dans l’équipe A, il faudra surveiller cela de près. De la place, il y en a dans le Colorado.

Du rookie, du vétéran, du prime, du brisquard ou encore des dents longues, les Français continuent à étrenner le drapeau tricolore en NBA. Après une magnifique médaille d’argent glanée à Tokyo lors des Jeux Olympiques 2021, les Bleus auront à coeur de se montrer et si certain entament leur chant du cygne, d’autres arrivent pour faire entendre fièrement le chant du coq, alors… Cocoricooo !