Preview Heat – Pacers : bon petit choc de l’Est au programme, ça devrait jouer du côté de Sud Plage

Le 27 déc. 2019 à 20:38 par Thomas Gaudet

Kelly Olynyk
Source image : YouTube

Cette nuit, le Heat reçoit un concurrent direct à l’AmericanAirlines Arena et va tenter de protéger la forteresse la plus imprenable de toute la NBA. En face, les Pacers, qui se lancent à l’assaut de South Beach. Ça devrait nous offrir une belle bataille entre deux formations ambitieuses. Le réveil est à régler sur 2h du mat’.

Le défi est de taille pour Indiana, car battre le Heat devant son public cette saison est devenu plus difficile que de prendre le RER C en période de grève. Pour vous donner une idée, voici la liste des équipes qui ont réussi à arracher une victoire à l’AAA :

  • Los Angeles Lakers

Voilà. Fin de la liste. Miami n’a perdu qu’une seule fois à la maison, en 14 matchs. Et on parle d’une rencontre qui s’est jouée à trois petits points, contre un LeBron qui revenait pour en mettre plein la vue à son ancien public (28 points, 9 rebonds, 12 caviars) et un Anthony Davis ultra dominant (33 pions, 10 rebonds, 3 crêpes, ça bouge pas le monosourcil). On adore ce que produisent les hommes de Nate McMillan cette saison hein… Bilan de 21 victoires pour 10 défaites et 5è à l’Est à un mois du retour tant attendu de Victor Oladipo, on ne pouvait pas espérer beaucoup mieux pour les hommes en jaune. Mais ils ne sont pas au niveau des Lakers non plus. De plus, les Pacers seront peut-être privés de leur chef d’orchestre Malcolm Brogdon, touché à l’aine. On ne le saura avec certitude qu’un peu avant l’entre-deux.

Récemment, le Jazz n’est pas passé loin d’ajouter son nom à la liste très exclusive des équipes à être reparties de Sud Plage avec une win, mais non. Tyler Herro a dit non. C’est le Heat tout entier, galvanisé par son public, qui dit non dès que des visiteurs pensent tenir une victoire chez eux. La rencontre était un exemple typique du casse-tête que présente ce roster. Kendrick Nunn était en manque de sucre (10 points à 5/15 au tir et 0/4 des gradins). « Chouette », s’est alors dit Donovan Mitchell, « leur deuxième meilleur scoreur n’en fout pas une dedans, c’est donc l’occasion de prendre le dessus ». Mais Donovan avait mal lu les statistiques, car le danger peut venir de partout. C’est compliqué de gagner quand chaque gars qui déjoue un peu est remplacé par un autre tout aussi capable de te faire passer une soirée périmée. Le groupe est d’une homogénéité qui ne fait rire personne avec pas moins de sept individus scorant entre 11 et 21 points de moyenne : Jimmy Butler, Kendrick Nunn, Goran Dragic, Bam Adebayo, Tyler Herro, Duncan Robinson et Justise Winslow (dont le Heat devra se passer ce soir). Et derrière on a aussi Kelly Olynyk, Derrick Jones Jr. et Meyers Leonard qui sont là. Indiana devra donc montrer son meilleur visage en défense (sixième à l’efficacité défensive cette saison) pour espérer l’emporter à Miami.

Ce Heat – Pacers nous rappelle au bon souvenir d’une belle rivalité au parfum de Playoffs, mais les effectifs ont bien bougé depuis. Pourtant, même sans les grands noms qu’on associait aux deux franchises il n’y a pas si longtemps, l’affiche de ce soir devrait être assez motivante pour aller refaire son stock de café soluble avant 2h. Deux collectifs bien huilés, séparés seulement par les Sixers au classement de la Conférence Est. Ce match pourrait facilement être la preview du renouvellement de la rivalité en avril 2020 et ça ne serait pas pour nous déplaire.