Russell Westbrook veut devenir un meilleur shooteur : objectif, les pourcentages d’Andre Roberson

Le 29 avr. 2019 à 16:23 par Robin Wolff

Russell Westbrook
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En triple-double de moyenne pour la troisième saison consécutive, Russell Westbrook a également sorti son meilleur costume de Westbrick toute l’année. Le meneur du Thunder sait qu’il doit se reprendre l’an prochain.

42,8% au tir, 29,0% du parking et 65,6% depuis la ligne des lancers-francs. Ce ne sont pas là les pourcentages de Lonzo Ball, de Frank Ntilikina, de Michael Kidd-Gilchrist ou bien encore d’Andre Roberson mais bien ceux d’un MVP, ceux de Mister Russell Westbrook. Des chiffres inacceptables mis en lumière toute la saison et dont le principal intéressé est bien conscient comme il le dit au micro d’ESPN :

“Maintenant la discussion tourne autour du shoot. L’année prochaine je vais devenir un meilleur shooteur, après cela, ils vont probablement commencer à dire que mon pied gauche est plus gros que mon pied droit. Qui sait ?”

Probablement, en tout cas c’est sans doute le plus gros chantier du numéro 0 du Thunder. Il fut énormément critiqué en cette fin de saison du fait de cette défaite face aux Blazers sur toute sa manière de jouer et ça il trouve ça ridicule mais il n’en a pas grand chose à faire.

“Si vous voulez résumer toute ma carrière et tout ce que j’ai fait en deux ou trois matchs, faîtes le. Ça ne veut rien dire pour moi, rien. Je vais simplement me réveiller, comme je vous l’ai dit avant, avec trois magnifiques enfants, je vais me lever et sourire, je vais être heureux et profiter de ma vie. Parlez de si je joue mal, de qui est meilleur ou de qui ne l’est pas. Je sais qui je suis en tant que personne et c’est la meilleure chose que je puisse dire à propos de moi-même. Je sais qui je suis. Je sais ce que je peux faire. Je connais mes capacités. Je sais ce que j’ai fait. Je sais ce dont je suis capable et ce dont je ne suis pas capable et je suis bien avec ça. Je suis bien avec qui je suis. Je suis juste chanceux de pouvoir me réveiller tous les matins et de profiter de ma vie. Les discussions à propos de, je ne sais même pas de quoi vous parlez mais quelque soit votre sujet de conversation, discutez-en et moi je vais continuer à vivre ma vie.

C’est pourquoi pour en revenir à ça, je m’en fous de ce que les gens disent, de ce qu’ils pensent de moi parce que ça ne compte pas vraiment. Je sais ce que je suis capable de faire et je sais que je suis capable de le faire à un haut niveau toutes les nuits, et personne d’autre ne peut faire ce que je peux faire dans une bonne nuit. Je le crois vraiment, s’ils le pouvaient, ils le feraient mais je sais très bien qu’ils ne le peuvent pas.”

S’il y a juste une chose que ne veux pas entendre Russell, c’est le mot croqueur :

“Il y a souvent des débats sur le fait que je sois un croqueur ou pas, mais je mène la Ligue au nombre de passes décisives depuis trois ans ou quelque chose comme ça. du coup ils ont trouvé autre chose.”

Pour le reste, il est prêt à tout entendre en n’écoutant rien. Il sait ce qu’il vaut et c’est tout. Ce manque de recul pourrait encore largement frustrer les observateurs qui aimeraient en grande partie une légère évolution de son jeu dans différents domaines. Mais bon, ça ira puisqu’il compte devenir un sniper.

On est mauvaise langue mais c’est vrai que ce mauvais shoot l’a empêché d’obtenir davantage d’espace pour drive et finir fort au cercle, ce qu’on aime chez Russ en somme. Et pour cela, améliorer sa qualité de loin pourrait l’aider énormément.

Source texte : ESPN