Draymond Green veut continuer à progresser : the sky is the limit pour l’aboyeur des Warriors

Le 16 sept. 2017 à 15:04 par Pierre Morin

Draymond Green
Source image : NBA League Pass

Arrivé dans la Ligue à la fin de son cursus universitaire, Draymond Green a prouvé qu’il faisait partie des plus gros travailleurs de la NBA, élevant sa défense à un niveau digne des plus grands et améliorant son attaque pour le bien de son équipe. Pour le défenseur de l’année 2017, l’heure de la stagnation n’est pourtant pas encore arrivée. 

On le dit souvent, mais l’âme de Golden State est bel et bien Draymond Green. Pendant que KD et Curry parlent fringues, l’ailier-fort reste dans son coin et bosse. Avec l’arrivée de Durant, l’ancien Spartan du Michigan a pu délaisser un peu l’attaque pour se donner corps et âme en défense, ce qui explique sa très belle saison, auréolée d’un titre de DPOY, distinction lui ayant déjà échappé par deux fois. Arrivé en Playoffs, l’aboyeur de la baie d’Oakland a continué sur les mêmes bases en élevant son niveau de jeu défensif avec l’intensité qui lui est propre. Le symbole de son engagement : la série contre Portland. Aides défensives, contres, rebonds, placement. À lui seul, il a dégoûté les Blazers, leur rendant chaque possession (et même plusieurs contre-attaques) difficile. Même sa série en Finales, qui semblait être moyenne en direct, s’avère tout de même très lourde en termes statistiques (11 points, 10,2 rebonds et 4,8 assists). Qui aurait-pu croire que ce second tour de draft deviendrait un joueur d’un tel acabit ? On pourrait penser que Draymond a déjà atteint l’apogée de sa carrière et de son talent. Pourtant, l’actuel DPOY a révélé dans une interview accordée à ESPN qu’il en avait encore sous le coude.

“Il y a une chose que je ne comprends pas, c’est comment quelqu’un peut dire que j’ai atteint mon plafond, sachant que je suis l’un des plus gros bosseurs de la NBA. Et je vais continuer d’entendre ça pour le restant de ma carrière. Atteindre mon plafond… Un jour, cela arrivera. Peut-être que je l’atteindrai, mais je sais que pour le moment, j’en suis encore loin.”

Tranquille Cyril ! Le mec nous sort sa meilleure saison et nous annonce que ce n’est pas encore fini ?! On a hâte de voir ce que cela peut donner. Il est clair qu’offensivement, il a une belle marge de progression, mais les Warriors en ont-ils vraiment besoin vu l’armada qu’ils se trimballent ? Avec Curry, Thompson et Durant, les Warriors sont déjà assuré de mettre au moins 60 pions en un match. Draymond pourrait tourner à 5 points par match que ça ne changerait rien. S’il parle alors de sa défense, on sait d’ores et déjà que tous les intérieurs (et encore, il est capable de défendre sur touts les postes) feront une croix sur leur calendrier dès qu’ils verront le nom “Golden State” en sachant qu’ils n’auront pas un seul espace pour souffler. Reste à savoir quand est-ce qu’il atteindra ce fameux plafond. On le sait, Green est un bosseur, et le fait de penser qu’il peut encore s’améliorer ne serait-ce que deux années encore laisse présager qu’il pourrait commencer à s’inviter dans la discussion des meilleurs intérieurs défensifs de la décennie… ou all-time ?

Retenez bien ces propos, car la saison de Draymond Green sera scrutée à la loupe chez TrashTalk. Ben oui, si le meilleur trashtalker de la Ligue continue de martyriser les attaques adverses, on veut être là quand ça pétera, que ce soit sur le terrain ou dans les médias.

Source : ESPN