Les Warriors enchaînent : 12ème victoire de suite, Draymond Green étouffe les Hawks

Absent lors du dernier match et de retour afin d’aider les siens, l’intérieur spécialiste dans la destruction des parties intimes s’est justement occupé de l’entrejambes des Hawks : victoire 105 à 100 pour les Warriors.

Il s’était blessé face aux Lakers et n’avait pas pu participer à la dernière victoire de ses potes, devant leur public face aux Timberwolves. Une absence qui n’avait pas non plus détruit la bande à Curry, mais Steve Kerr était bien content de retrouver son intérieur couteau-suisse ce lundi car le mouvement de balle des Dubs n’avait pas été aussi étincelant, et l’impact général défensif non plus. Deux aspects dans lesquels Green s’est justement spécialisé, en rappelant gentiment aux Hawks qu’il représentait la crème de la crème sur ce poste si particulier. En effet, plutôt maladroit sur ses offensives individuelles mais acceptant toujours de sacrifier son total de points pour le bien de son équipe, Dray ne marquait que 4 points pour son retour mais effectuait les actions les plus précieuses pour verrouiller la victoire dans son camp. Et dans un match que l’équipe d’Atlanta abordait avec bien plus de discipline et de sérénité que lors de ses duels précédents, il fallait ce genre de minutie dans le money-time afin de s’en sortir. Pendant la majeure partie de la rencontre, Dennis Schröder et ses potes menaient au score en profitant de l’impact physique de ses intérieurs et le scoring retrouvé de son banc, mais le meneur allemand savait que le dernier quart allait être le plus dur. Car un comeback allait être entamé, et qu’il allait falloir s’accrocher comme jamais.

Le problème, pour les Hawks comme pour le reste de la compétition à l’heure où ces lignes sont écrites, c’est que le niveau de connaissance du jeu, d’expérience et d’exécution est à un tel niveau à Golden State que les fins de rencontres semblent déjà écrites. Il suffisait de voir ce dernier quart, entamé sous l’énergie d’un Andre Iguodala partout et soutenu par les efforts des autres cadres, pour voir le scénario s’inverser et les Warriors soudainement mener. Trois stops défensifs, quatre bonnes actions en attaque, et le match n’est plus le même. Un retournement de situation qui était du coup orchestré et surtout ponctué par Draymond et sa polyvalence infernale, l’intérieur offrant caviar sur caviar en back-door avant d’écoeurer les jeunes de Mike Budenholzer en défense. Dans la toute dernière minute du match, c’est Schröder en premier qui se jette dans la gueule du loup en osant pénétrer sur le museau de Green, block. Ensuite, Kent Bazemore pense pouvoir mieux faire que son collègue de back-court, mais le numéro 23 des Dubs réalise une autre action défensive exemplaire en gênant l’ailier tout en le forçant à perdre la balle. Une démonstration qui réduisait à néant les espoirs de Hawks pourtant combatifs, mais qui devaient se plier devant la logique actuelle : même avec 38 minutes solides, un banc honnête et un cinq en forme, tous ces efforts peuvent être effacés par un run monumental des Warriors.

Ce n’est pas la première fois cette saison que Golden State s’en sort dans le money-time grâce à la défense impériale de son homme à tout faire. Draymond Green a bien entendu les critiques récentes sur ses Warriors ‘uniquement offensifs’ et a répondu de la plus belle des manières : 12 de suite pour les hommes de Steve Kerr, on ne sait vraiment pas qui va pouvoir les arrêter prochainement…

defensive player of the year? pic.twitter.com/z2QMpY5Miv

— James Herbert (@outsidethenba) 29 novembre 2016