Flashback 2016/17 : quand Karl-Anthony Towns claquait son career high sur le museau des Knicks

Le 05 août 2017 à 15:21 par Giovanni Marriette

Pour vous faire patienter avant l’Euro et – surtout- avant la reprise de la NBA en octobre, TrashTalk vous offre tout au long du mois d’août un condensé de ce qu’il s’est fait de mieux la saison passée. Des perfs de fous malades assaisonnées ça et là d’instants historiques, du retour de Kevin Durant dans l’Oklahoma jusqu’à son sacre en juin face à LeBron, en passant par les triples-doubles de Russell Westbrook ou les 30 000 points atteints par Dirk Nowitzki. On embarque ? Allez, on embarque.

Et aujourd’hui, direction le Minnesota pour causer un peu de l’un des énergumènes qui n’a sans doute pas fini de nous faire bader… On ne parle évidemment pas de Gorgui Dieng mais bien de Karl-Anthony Towns, qui a prouvé la saison passée qu’il était n’était pas qu’une simple superstar en devenir et qu’il faudrait bientôt le placer dans la caste des candidats… pour le trophée de MVP. Rien que ça, et ce match du 30 novembre dernier face aux Knicks en est l’une des nombreuses preuves. Le premier quart est un calvaire pour les Knicks et un moment d’histoire pour le Target Center. Les dix premiers points des Wolves sont pour KAT, gracieusement offerts par un pauvre Kyle O’Quinn dépassé comme Gérard en visite dans une source de Saint-Yorre. A l’issue des douze premières minutes ? 22 points à 8/8 au tir et 7 rebonds, vlà les stats que tu ne réussiras jamais dans ta vie, sur un match entier bien sûr…

47 points à 15/22 au tir dont 0/3 à 3-points, 17/20 au lancer, 18 rebonds, 2 passes, 3 contres et 1 steal

Mais plus encore que ce premier quart historique de la part du n°1 de la Draft 2015, c’est en fait le match tout entier qui sera à ranger au rayon mixtape. Trop puissant, trop haut et trop adroit, Karl-Anthony Towns va offrir à son pendant blanc Kristaps Porzingis une confrontation mythique. YouPorzi aura beau repartir avec 29 points, 8 rebonds, 4 passes, 2 contres et la win sur un dagger de Carmelo Anthony, c’est bien le jeune chatounet qui sortira grandi de cette folle nuit, tout auréolé d’un nouveau career high et d’un sentiment de puissance désormais affiché sur la place publique.

Des progrès exceptionnels en deux ans et une franchise des Wolves qui commence sérieusement à faire flipper tout le monde avec l’arrivée de Jimmy Butler, Jeff Teague, Taj Gibson et Jamal Crawford. Et si KAT nous sort une saison à 29 points et 15 rebonds et que les Wolves gagnent 50 matchs, commencez déjà à prévoir vos hashtags #KATFORMVP…

Ses stats en 2016/17

  • 25,1 points à 54,2% au tir dont 36,7% à 3-points et 83,2% au lancer, 12,3 rebonds et 2,7 passes et 1,3 contre

Ses 5 plus grosses perfs en 2016/17

  • 30 novembre vs Knicks : 47 points à 15/22 au tir dont 0/3 à 3-points, 17/20 au lancer, 18 rebonds, 2 passes, 3 contres et 1 steal
  • 17 décembre vs Rockets : 41 points à 15/28 au tir dont 1/4 à 3-points, 10/12 au lancer, 16 rebonds, 5 passes et 1 contre
  • 25 février @ Rockets : 37 points à 16/24 au tir, 1/2 à 3-points, 4/4 au lancer, 22 rebonds, 3 passes, 1 contre et 1 steal
  • 13 mars vs Wizards : 39 points à 17/26 au tir dont 2/4 à 3-points, 3/3 au lancer, 13 rebonds, 2 passes et 1 steal
  • 9 avril @ Lakers : 40 points à 17/22 au tir dont 1/2 à 3-points, 5/8 au lancer, 21 rebonds, 4 passes, 1 contre et 1 steal