Patrick Ewing – Beast of the East : 4 minutes bestiales venues tout droit des 90’s

Le 05 août 2017 à 15:17 par Alexandre Martin

Patrick Ewing
Source : montage par Clutch-23

Il y a 55 ans aujourd’hui, naissait à Kingston en Jamaïque un des meilleurs pivots que la NBA ait vu sur ses parquets depuis qu’elle existe. Et pourtant, au poste 5, il y a du sacré beau monde qui a occupé les raquettes de la Grande Ligue. Donc pour classer un gars parmi les meilleurs All-Time, il faut qu’il ait solidement dominé, qu’il ait marqué les planches de son empreinte. C’est le cas de Patrick Ewing. Sans problème. 

Et même si nous entendons déjà certains de ses détracteurs nous expliquer que le grand Pat n’a pas de bague ou qu’il n’a “même pas ” été MVP au cours de ses 17 années de carrière, il nous faut rester calme. Il est inutile de commencer à raconter que Big Pat a tourné à plus de 21 points, presque 10 rebonds et 2,4 contres de moyenne en 1183 matchs de saison régulière. Il est inutile de parler de sa saison 1989-90 à 28,6 points, 10,9 rebonds et 4 contres par soir. Inutile. Pourquoi s’embêter également à parler de ses 11 sélections au All-Star Game ? Ou du fait qu’il a donc réussi à exister dans des années où les secteurs intérieurs de quasiment toutes les franchises pullulaient d’énormes clients ? Pourquoi insister sur le fait que monsieur Patrick Ewing est certainement le joueur le plus emblématique à avoir porté les couleurs des Knicks ? Pourquoi raconter qu’il a fait vibrer le Madison Square Garden pendant 15 saisons ? Inutile. Ce qui peut l’être en revanche c’est de montrer au plus grand nombre ce mix de Clutch-23 sur le grand Pat. Histoire de faire apprécier sa fabuleuse mobilité malgré ses 2m13 et son air pataud. Histoire de les laisser admirer sa puissance, son envergure… A un moment au cours de ces images parfois inédites, on le voit contrer Bill Laimbeer derrière l’arc, récupérer la balle et foncer lui-même finir la contre-attaque. Combien de pivots peuvent réussir ce genre d’action en fait ? Pas besoin de répondre tout de suite. Bref, pour certains, Pat Ewing est un loser. Pour les autres, c’est au minimum un loser magnifique et bien souvent un monstre des peintures NBA.