Entre De’Aaron Fox et Lonzo Ball, la guerre est déjà déclarée : premier duel annulé, ça se chauffe !

Le 11 juil. 2017 à 16:25 par Bastien Fontanieu

Lonzo Ball De'Aaron Fox
Source image : Montage YouTube

Ce lundi, tous les yeux étaient rivés sur la potentielle première battle opposant De’Aaron Fox à Lonzo Ball. Malheureusement, celle-ci n’a pas eu lieu, ce qui a quelque part arrangé nos affaires : l’animosité est encore plus intense entre les deux phénomènes.

Avant même de démarrer cette soirée de Summer League, le contexte était connu. D’abord, c’est Lonzo qui s’était imposé à Kentucky avec ses potes, en mars 2016. Une victoire ponctuée par un énorme trois doigts du meneur et un doigt sur la bouche, comme pour demander aux fans des Wildcats de bien vouloir la fermer. Quatre mois plus tard, la monnaie était rendu avec la manière par Fox, qui éliminait UCLA du tournoi en plantant 39 points sur la défense des Bruins. Une manche pour l’un, une manche pour l’autre, avantage De’Aaron compte tenu de la performance, avantage Lonzo compte tenu de sa hype. Les deux se retrouvaient à la Draft après quelques déclarations bien piquantes dans les médias, surtout entre les pater LaVar et Aaron, deux pères fiers de leur fils. Pour renforcer l’animosité ? Rien de mieux qu’un Fox analysé par les Lakers et finalement laissé de côté pour plutôt prendre Ball. Et quitte à faire les choses bien, autant faire en sorte que les meneurs se retrouvent dans la même division. Los Angeles, Sacramento, on se déteste depuis plus de 15 ans et on avait bien besoin d’un coup de boost supplémentaire pour ressortir les vieux dossiers de 2002. Avec l’arrivée des deux dragsters, la rivalité individuelle pourrait prendre des proportions collectives immenses, quand on voit les piques lancées de droite comme de gauche.

Le tweet de De’Aaron Fox immédiatement supprimé, apres avoir appris l’absence de Lonzo Ball ce soir pic.twitter.com/G5lgleGfK6

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 10 juillet 2017

Du coup, la hype du duel d’hier était un peu dégonflée par l’absence du chef d’orchestre des Lakers. Pépin physique, disait l’un, gros coup de flippe, susurrait l’autre. Pendant qu’on rangeait notre popcorn pour sortir la couette, les réseaux sociaux s’occupaient du reste en parlant déjà de pression insurmontable dans le camp de Ball. Pas sûr que ce soit aussi pertinent que cela, quand on voit la confiance montrée par Lonzo depuis des mois, mais libre à chacun d’interpréter les propos. Car c’est bien ça, qui permettra de pimenter les futures matchups entre le produit de Kentucky et celui d’UCLA. Cette succession de belles performances, de clins d’oeil réalisés dans les médias, laissant au peuple et aux fans la possibilité de choisir un camp. Sacramento, ses cloches dans le public et son management, “des bouseux” selon les habitants de la cité des anges, petit marché mais coeur gros comme ça. Los Angeles, son spectacle et ses stars au premier rang, “que du faux” selon les citoyens de la capitale californienne, petits scandales quotidiens mais palmarès gros comme ça.

Il nous fallait une rivalité entre deux joueurs, si possible de la même division. De’Aaron Fox et Lonzo Ball pourraient se jouer minimum 4 fois par an, voire plus par la suite. En tout cas, une chose est sûre : avec autant de hype autour d’un premier non-match en Summer League, on n’imagine même pas le bordel lorsqu’ils s’affronteront en NBA dans quelques mois.