J.R Smith envoie son majeur aux haters : 6/10 à la pause, 7/13 de loin, 20/20 en insolence

Le 05 mai 2016 à 06:17 par Bastien Fontanieu

J.R. Smith MVP

Dans la très large victoire des Cavs hier soir, la franchise de Cleveland avait besoin d’un homme pour donner le ton et ainsi lancer le début d’une soirée légendaire : nouveau record NBA au bout, les habitants de l’Ohio peuvent remercier Gérard.

On pose la question par simple souci démocratique, mais la réponse est déjà connue d’avance. Du moins, de notre côté, c’est évident. Qu’y a-t-il de plus fun, de plus incroyable, de plus incompréhensible et à la fois absurde qu’un match dans lequel J.R est en feu ? On sait que de nombreux fans aiment voir Steph Curry préchauffer, tout comme Klay Thompson ou Damian Lillard, mais la divinité des Cavs est un rare mélange d’efficacité, d’esthétisme et de swag lorsque ses mains sont aussi chaudes que des plaques Tefal. Ses célébrations ? Sublimes. Ses prises de risques ? Exceptionnelles. Sa capacité à tenter encore plus loin et encore plus dur ? Difficile à matcher. Malheureusement pour Atlanta, c’est dans une matrice bouillante que Gérard a montré la voie, plantant 4 de ses 7 tirs du parking dans le premier quart, avant d’en ajouter deux avant la pause puis un dernier pour la route, comme le verre d’avant-match.

Mais s’il n’était question que de quantité, on pourrait hausser les épaules, soupirer et lâcher un petit whatever des familles. Le problème, pour ceux qui n’ont pas encore rejoint notre église ? C’est que dans les tirs pris, la façon dont il s’en battait tout simplement les couilles et célébrait ses chefs d’oeuvres, J.R était au-dessus de tout le monde. Quand ce n’était pas avec les épaules non-alignées et le corps dirigé vers le public, la légende vivante nous offrait un petit jogging scandaleux après une énième flèche plantée. Korver devant lui, et c’est un dribble dans le dos qu’il lâche la tête dans la bassine, avant de se redresser et faire péter un plomb à Kevin Harlan, commentateur en eau ce mercredi. Même le pauvre Al Horford, pourtant sorti à 8m de la raquette, se prendra une ficelle mémorable en voyant Gérard tomber au sol. Dans ce genre de soirée, il n’y a vraiment rien à faire. Rien ! Du moins, si. Il y a une possibilité, qu’on ne peut vous cacher. C’est celle de se régaler devant ce phénomène qui n’arrive qu’une fois par génération, c’est celle de se lever et applaudir un homme qui fait avancer l’humanité et repousse les limites du possible. C’est celle de sécher ses larmes en voyant autant de charisme brûler nos pupilles, cet astre en chair nous faisant grâce de sa présence dans notre univers.

Oui, hier soir était un de ces soirs où Gérard est en feu et même Dieu ne peut intervenir. Car quand vous voyez un type s’éclater autant en humiliant l’opposition, on peut définitivement croire en la Bible.

Source image : TrashTalk


Tags : J.R. Smith