Kemba Walker is back : une défaite pour commencer, mais de bons signes pour avancer !

Le 12 mars 2015 à 04:54 par Bastien Fontanieu

C’était le retour le plus attendu de la saison en Caroline du Nord, mais il ne s’agissait pas de Gerald Wallace : Kemba a retrouvé les siens après un long moment d’absence, dans la défaite malheureusement (106-113).

Sept semaines. Cela faisait sept fatigantes semaines que les Hornets avaient dû apprendre à vivre sans leur dragster, une adaptation difficile au début qui a fini par payer grâce à la persévérance de Steve Clifford. Le coach local avait une sacré mission devant lui, puisque Walker était absolument en feu en début d’année 2015, sa blessure au genou plongeant son équipe dans un doute logique. Heureusement, en retournant sur ses principes de base qui sont avant tout axés sur la défense, Clifford a trouvé un moyen de maintenir son équipe dans la course aux Playoffs et a retrouvé son général avec un bilan équilibré : 10 victoires pour 10 défaites en 20 rencontres orphelines de Capitaine Walker. Il faut dire que statistiquement, les Hornets possèdent la meilleure défense de la NBA depuis le 1er janvier en occupant la première place dans chaque catégorie majeure concernant leur propre moitié de terrain. Le boulot réalisé par Michael Kidd-Gilchrist, Cody Zeller et compagnie a été remarquable d’efficacité, mais il leur faudra l’impact offensif de Kemba pour espérer valider leur ticket au-delà du 17 avril, son retour offrant 5 semaines de punch en attaque.

Hier soir, avec les Kings en visite et une foule prête à jouir devant le comeback du numéro 15, c’est encore une fois Mo Williams qui a assuré la partie scoring des hôtes (20 points à 8/20), ce dernier se régalant depuis son arrivée à Charlotte. Sur le court, moyen et long-terme, le vétéran aura davantage un rôle similaire à sa saison passée du côté de Portland puisque le poste de titulaire reviendra à Kemba. Cependant, son importance sera primordiale dans la course actuelle aux Playoffs car comme de nombreux fans ont pu voir ce mercredi, ce n’est pas demain matin que Walker plantera à nouveau la trentaine avec un sourire de killer. Son retour se fera doucement mais sûrement, une frayeur au genou n’étant jamais facile à gérer une fois de retour sur les parquets (coucou Derrick). La feuille de match n’était donc pas des plus réjouissantes pour la star du soir avec 6 points et 2 passes à 2/9 au tir, mais on ne pouvait pas s’attendre à un carton dès son premier match, Clifford ayant annoncé que la barre des 20 minutes de jeu ne serait pas dépassée. Cependant, les premiers pas furent extrêmement positifs, le bonhomme lâchant ses habituels dribbles endiablés pour créer du jeu à titre personnel ou collectif : pas le moindre signe négatif. En face, l’asile de Sacramento en a profité derrière un Rudy Gay de gala (26 points à 9/17), sortant par conséquent les Hornets du Top 8 puisque le Heat en a profité pour écarter les pauvres Nets. Un changement momentané ou fait pour durer ? Pour cela, Kemba devra vite se remettre à bien jouer.

Plus que 19 matches dont 11 à l’extérieur, le genre de stat qui peut faire bien peur pour une équipe souhaitant retourner une deuxième année de suite en Playoffs. On l’a vu par le passé, les Hornets sont capables de l’emporter un peu partout, mais cela se fera uniquement avec un Kemba à l’aise avec son moteur. Au boulot.

Source image : Bleacher Report


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